A-t-on perdu l'amour de la langue ?
La passion du français
Des Québécois ont une passion pour le hockey, d’autres pour le vin, le cinéma ou la musique country. Mais combien ont encore une passion pour la langue française ?
A-t-on perdu l'amour de la langue ?
Des Québécois ont une passion pour le hockey, d’autres pour le vin, le cinéma ou la musique country. Mais combien ont encore une passion pour la langue française ?
Une nouvelle organisation pour franciser les immigrants
Lundi dernier marquait le lancement officiel de la Fondation pour la langue française (FLF), à Montréal. L'organisme sera « entièrement consacré à la promotion du français » et aura une présence partout au Canada.
Les Anglais, toujours à l'affût de notre faiblesse quant à la défense de la langue
La Cour suprême du Canada a décidé, jeudi dernier, de ne pas entendre la cause portée en appel par l'avocat anglo-québécois Brent Tyler relativement à la contestation de multiples amendes reçues par plusieurs commerçants québécois entre 1998 et 2001. Rappelons que ces derniers s'étaient vus sanctionner pour avoir enfreint les règles d'affichage commercial en vigueur dans la province.
Labeaume dénonce le bilinguisme institutionnel
«Le français n’est plus un thème politique majeur» au Québec, a déploré Régis Labeaume en marge du 50e anniversaire de l’Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ), d’après des propos recueillis par Radio-Canada au Centre des Congrès de Québec.
Le français en plein déclin n'est défendu par personne
Et si la seule loi vraiment déterminante pour le Québec, depuis cinquante ans, avait été la loi 101 ? J’en parle au passé. Avec l’aplatissement des chefs de partis qui ont accepté un débat en anglais et le silence radio quant à la langue d’affichage, c’est le retour à la case « années 1950 ».
Le bilinguisme institutionnel, le cancer de la nation française en Amérique
Débat en anglais
En voulant être « ben fins », nos chefs ont envoyé un déplorable message
Pourtant, la seule langue officielle au Québec, c’est le français, comme ne le sait même pas une majorité de nos concitoyens.
Langue française : À des années lumières des volontés du Cardinal Richelieu
Que se passe-t-il ?
La langue française compte sans cesse de nouveaux mots, mais pourtant un ouvrier dans l'imprimerie aurait perdu 4.500 mots de vocabulaire depuis le XIXe siècle.
Une initiative aussi inopportune que saugrenue !
S'il est particulièrement éprouvant pour les chefs de partis de débattre à la télévision en français, il le sera probablement davantage pour eux de le faire en anglais.
Chronique d'ACD
Réponse à Michel David du Devoir
Le Devoir banalise l'anglicisation du Québec
Dans les pages du Devoir, le chroniqueur Michel David défend le choix biscornu de Jean-François Lisée d’appeler à un premier débat télévisé en anglais au Québec. M. David – familier des plateaux de Radio-Canada – s’indigne que des patriotes ayant à cœur la défense du fait français dénoncent cette anglicisation du débat public québécois.
David défend le débat en anglais : il s'attaque au Mouvement Québec français et à HQA
La présentation d’un premier débat télévisé en anglais entre les chefs de parti, lundi soir prochain, a provoqué une levée de boucliers dans les milieux nationalistes. Le président du Mouvement Québec français (MQF) et de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, Maxime Laporte, y voit un précédent « irresponsable » susceptible d’envoyer un message négatif aux allophones, déjà largement anglicisés.
Débat sur la langue : c'est Bock-Côté qui disait vrai
Débat intéressant cette semaine à l’émission La Joute entre Mathieu Bock-Côté et Thomas Mulcair à propos de la langue française au Québec. Mathieu Bock-Côté soutient que « le français devait être la langue commune, mais de plus en plus, il est en train de devenir la langue des « francophones » (...), propos fortement contesté par Thomas Mulcair qui retorque : « [e]st-ce que vous ayez la moindre étude pour étayer vos dires? »
Le franglais créolisé de Montréal est une catastrophe
Une des retombées de l’immigration au Québec est la transformation du joual traditionnel en un joual « amélioré » désormais envahi par le créole et l’arabe.
L'anglophilie hexagonale est une régression culturelle
Je reviens d’un voyage en France où l’anglomanie galope comme nulle part ailleurs.
L'effondrement de l'importance politique des Acadiens au Nouveau-Brunswick : est-ce le futur des Canadiens français au Québec ?
New Brunswick is Canada’s only officially bilingual province, with the closest balance in the nation of residents who speak our two official languages.
« Notre situation de minorité linguistique en Amérique du Nord devrait obliger toute la classe politique à se préoccuper du problème aigu de la qualité du français parlé et écrit. »
La défense du français au Québec n’est plus un objectif pour les partis politiques. Sauf pour le PQ. Son chef Jean-François Lisée a fait la promesse électorale de faire voter la loi 202 – une référence pas très heureuse à la loi 101 multipliée par deux –, non pas pour limiter le recul actuel de la langue, mais pour mener un nouveau combat afin de lui donner sa place prioritaire au Québec.
Le monde à l'envers ! Il y aura pourtant un débat en anglais au Québec...
Incapable de s'entendre avec tous les partis au Nouveau-Brunswick , Radio-Canada Acadie a dû se résigner hier à annuler son traditionnel débat des chefs en français dans l'unique province officiellement bilingue au pays.
Demain, la disparition des Franco-Ontariens : l'immigration n'y changera rien
Le poids démographique des francophones en Ontario est en baisse significative et le Commissariat aux services en français de l'Ontario lance un appel à l'aide aux politiciens de Queen's Park.
Le français, langue étrangère au Canada
La version française du site d'appel d'offres du gouvernement fédéral présente des problèmes systémiques qui contreviennent à la loi, dénonce le Commissaire aux langues officielles dans un rapport préliminaire. Des constats durs, mais mérités qui, espérons-le, seront entendus à Ottawa. Il faut arrêter de traiter le français comme une corvée administrative dont on s'acquitte pour s'en débarrasser.
Un Canada multiculturaliste, mais certainement pas bilingue !
Il s'agit d'un problème « répandu » et « systémique », selon le commissaire aux langues officielles. Le commissaire aux langues officielles Raymond Théberge juge sévèrement le ministère des Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC). Dans un rapport préliminaire, publié en juin, M. Théberge reproche à SPAC de ne pas avoir pris les mesures nécessaires afin d'assurer un français de qualité égale à l'anglais.
L'effondrement culturel se poursuit : chanter en anglais à la fête nationale devient une revendication artistique
Depuis une décennie, chaque année ou presque, il y a quelqu’un pour déplorer publiquement qu’on ne chante pas en anglais au spectacle de la fête nationale du Québec.
Le Canada défend le multiculturalisme à outrance, mais est incapable d'assurer le bilinguisme dans sa capitale
Ottawa a beau être officiellement bilingue depuis l’hiver, une simple promenade en ville permet de constater que le français y est pratiquement absent. Et cela, même si le fédéral rêvait il y a 50 ans d’une capitale où les deux langues officielles du pays cohabiteraient « sur un pied d’égalité ».
Un document qui porte le nom de « Bonjour Hi » nous expliquant que tout va pour le mieux...
Fini le temps des deux solitudes, clame Jack Jedwab de l’Association d’études canadiennes, qui vient de publier un sondage sur les perceptions mutuelles des anglophones et des francophones au Québec. Les contacts sont de plus en plus nombreux entre les deux groupes linguistiques, qui s’apprécient respectivement.
La fierté de l'État québécois doit passer par la défense de sa langue nationale
Relâche estivale pour cette chronique d’opinion jusqu’à la fin août. Je garde toutefois ma page du cahier Weekend pour vous parler de voyages. En guise d’au revoir, j’aimerais aborder, encore une fois, le cas de notre pauvre langue française.
Les francophones, éternels seconds au Canada
Le commissaire aux langues officielles du Canada, Raymond Théberge, a déposé mardi son rapport annuel. Son principal constat : les francophones doivent attendre plus longtemps que les anglophones pour recevoir des services dans leur langue au sein des institutions fédérales.
L'anglomanie de la F1
Dans le fond, je suis content que ça arrive à un jeune. François-David Rouleau, un des jeunes loups des sports, a posé sa question en français à Lance Stroll. Lance parle très bien français, François-David représente Le Journal de Montréal et de Québec, on est à Montréal et au Québec dont la langue officielle est le français...
À Montréal, parler français est un combat du quotidien
Mon Verdun natal est malheureusement l’un des recoins les plus colonisés du Québec ! Laissez-moi vous raconter une scène survenue dimanche dernier.
Chronique de Richard Le Hir
LE BARREAU ATTAQUE LA CONSTITUTIONALITÉ DES LOIS QUÉBECOISES (2)
Le Québec et les Québécois l’ont échappé belle !
Le 13 avril dernier, les Barreaux du Québec et de Montréal (le second étant une section du premier) annonçaient, à la stupéfaction générale, leur intention de contester tous les deux la validité constitutionnelle de toutes les lois du Québec pour le motif farfelu qu’elles n’auraient pas été adoptées correctement dans les deux langues officielles du Canada.
L'effondrement du fait français
Même au Québec, fière province francophone du Canada anglophone, le français perd du terrain devant la progression – orchestrée ? – de l’anglais.
« L'ironie dans cette affaire, c'est que l'AANB, y compris son fameux article 133, n'existe pas en français ! »
Pour une question de mauvaise traduction, le Barreau du Québec et celui de Montréal ont demandé à la Cour supérieure de forcer l’Assemblée nationale à adopter le bilinguisme intégral en matière législative, comme à Ottawa.
Que devient la langue française face aux assauts de l'anglomanie ?
Il faudrait peut-être décoller son nez de ses stories Instagram, de ses « engagements » dans les réseaux sociaux numériques, des big dataqui nous façonnent et des égoportraits qui nous affligent pour en prendre un peu plus conscience : « L’incessante poursuite de nouvelles connaissances, de découvertes et fabrications innovantes, l’accumulation infinie de données, leur numérisation, leur diffusion universelle modifient la pensée, qui modifie le langage, nécessairement contaminé par la pensée et la langue technique en général, numérique en particulier », écrit Jean-Michel Delacomptée dans Notre langue française, une exploration politique et esthétique de la langue sur un terrain balisé par l’inquiétude, la lucidité et l’érudition.