Le français à Montréal : urgence en la demeure !
Évolution de la situation linguistique au Québec: un sombre portrait
Vous avez eu l'audace d'affirmer, le 18 décembre, qu'il y a «un sérieux problème» dans la langue d'affichage à Montréal.
Le français à Montréal : urgence en la demeure !
Vous avez eu l'audace d'affirmer, le 18 décembre, qu'il y a «un sérieux problème» dans la langue d'affichage à Montréal.
Nous attendons un peu plus de vigueur de la part d'un parti « nationaliste » sur la question linguistique !
Si quelqu’un a été heureux de vous voir devenir la ministre responsable de la loi 101, c’est bien moi. Mais je commence à avoir hâte que vous me donniez l’occasion d’aller me battre pour vous !
La politique actuelle de francisation des immigrants est une véritable catastrophe
Pendant la dernière campagne électorale québécoise, et de façon récurrente d’ailleurs, il a beaucoup été question d’immigration, de francisation et d’intégration. J’aimerais apporter le point de vue de quelqu’un qui, pendant plus de 30 ans, a côtoyé quotidiennement nos nouveaux arrivants.
La sécession culturelle de Montréal : c'est une conséquence du Plan B d'Ottawa pour faciliter la partition du Québec en cas de déclaration d'indépendance
Alors que l’éditorialiste en chef d’un autre quotidien estimait récemment que « la montée du bilinguisme à Montréal [constituait] une grande richesse », Robert Dutrisac regrette, lui, « La bilinguisation du Québec » (Le Devoir du 5 janvier).
Il faut mettre fin au bilinguisme institutionnel de l'État québécois
François Legault a eu beau exprimer ses craintes quant à l’avenir du français au Québec, son discours d’ouverture ne mentionnait aucune mesure pour défendre ou promouvoir la langue française.
« L’assimilation à l’anglais menace toujours les Franco-Ontariens. »
2018 fut l’année des Franco-Ontariens. Personne ne l’avait vu venir. Pendant qu’au Québec, le mouvement souverainiste poursuivait sa lente agonie, l’éveil politique des Franco-Ontariens fut soudain et puissant. Sa bougie d’allumage portait le nom de Doug Ford.
Il y a encore des gens pour s'indigner de l'hostilité des Anglais à notre endroit
La crise linguistique ontarienne fait comprendre que le compromis linguistique canadien est bien fragile.
Le réseau anglophone continue d'être surfinancé au Québec
Impératif français estime que la dernière année a été difficile pour les francophones de plusieurs provinces au pays, notamment en Ontario.
Rien n'est jamais acquis, surtout pas la langue
La récente mobilisation des francophones de tout le pays pour protéger les droits des Franco-Ontariens, bafoués au nom des contraintes économiques, revêt pour plusieurs des allures de première : c’est la première fois que la jeunesse québécoise est directement confrontée à la fragilité de la langue française dans le Canada actuel.
L'anglicisation des élites québécoises préfigure celle du peuple
Pitoyable. Lorsqu’on est mairesse de Montréal, donner un discours en anglais seulement dans la seule grande ville de langue française en Amérique est une honte. Le sujet du discours de Valérie Plante, ironiquement, était l’« intelligence artificielle ».
Montréal devient un territoire étranger au reste du Québec
Valérie Plante fait vraiment tout ce qu’elle peut pour nous faire comprendre qu’elle aimerait bien avoir un rôle dans un remake du Temps des bouffons. On l’aura compris au fil des mois, la mairesse préfère l’anglais au français, comme si elle se grandissait en parlant sans accent la langue des puissants.
Lettre d'Impératif français aux élus responsables
En raison des événements qui ont eu lieu en Ontario, soit l’abolition du Commissariat aux services en français et du projet d’une université de langue française, j’estime que nous avons le devoir d’appuyer les francophones non seulement de l’Ontario, mais tous les francophones hors Québec.
Mobilisation franco-ontarienne
Une foule record de 14 000 Franco-Ontariens en colère est descendue dans les rues aux quatre coins de la province, samedi, pour forcer le gouvernement Ford à annuler ses compressions en francophonie.
Le français en recul au Québec également
Les intentions du gouvernement Ford, hormis qu’il a un peu retraité, et les propos servis lors de la présentation du budget ontarien traduisent la pensée profonde des « white anglo saxon protestant » du Canada. Les communautés francophones hors Québec sont de plus en plus perçues comme un héritage folklorique et vivent la majorité du temps dans la langue de Shakespeare. Leur association se compare à un club social au même titre que les associations des autres communautés ethniques.
Chronique de Charles Castonguay
La catastrophe canadienne
Il faut cesser d'entretenir le jovialisme linguistique
Mme Francine Pelletier soutient dans sa chronique du Devoir du 21 novembre que le pourcentage de francophones hors Québec se maintient à peu près au même niveau depuis 20 ans, soit à environ 4 %.
Il faut relire « L'appel de la race » de Lionel Groulx pour comprendre la schizophrénie franco-ontarienne
En deux semaines de soulèvement et de colère, la jeune députée Amanda Simard est devenue le visage de la contestation franco-ontarienne. Celle qui manifestait déjà à 8 ans pour le français a décidé jeudi de claquer la porte du parti conservateur plutôt que d'avoir à appuyer des mesures anti-francophones. Un geste rarissime.
La ministre Roy a la légitimité pour agir
À l’Office québécois de la langue française (OQLF), on sort d’une longue période de glaciation libérale où l’on s’est fait le plus inerte possible. N’est-il pas temps de réveiller la bête ?
La base électorale antifrancophone de Ford comblée
Malgré le tollé provoqué par sa décision d'annuler la création d'une université de langue française en Ontario, l'administration Ford va de l'avant avec ses coupes budgétaires tous azimuts et visant les francophones de la province. Cette fois-ci, c'est le centre de théâtre francophone La Nouvelle Scène Gilles Desjardins à Ottawa qui écope alors que l'organisme culturel se voit retirer la subvention de trois millions de dollars promise par le dernier gouvernement libéral ontarien.
L'université francophone mise à la poubelle
Après une semaine de contestation, le gouvernement Ford a jeté du lest en fin de journée vendredi. Certains services aux francophones seront ainsi rétablis… mais pas le très attendu projet d’université francophone à Toronto.
Le surfinancement des universités anglophones doit cesser
Le gouvernement de Doug Ford en Ontario vient de mettre la hache dans le projet de la mise sur pied d’une université de langue française en Ontario. Non seulement cela, mais il abolit du même coup le Commissariat aux services en français. Une journée noire pour les Franco-Ontariens. Une autre, car ils en ont eu plusieurs…
Un long combat s'engage pour les Franco-Ontariens
Les coupes du gouvernement Ford dans les services aux francophones mériteraient d’être contestées devant les tribunaux, estime Michel Bastarache, ancien juge à la Cour suprême et spécialiste des droits linguistiques. Une option que les Franco-Ontariens gardent pour le moment dans leur manche.
La solution ? Couper les services aux anglophones du Québec
Les incartades de Doug Ford donnent actuellement lieu à de nombreuses analyses. Ce gouvernement supprime ce que certains de ses électeurs perçoivent comme des irritants. La réaction viscérale tout à fait justifiée des Franco-Ontariens ne devrait que consolider cette base hostile à la francophonie pendant que les autres provinces anglophones regardent ailleurs.
Cela rappelle l'année 1913 et l'ignoble loi 17
In the next few weeks in New Brunswick, Blaine Higgs’ Progressive Conservative Party will form the new government with the support of three MLAs from the People’s Alliance of New Brunswick (PANB).
Aujourd'hui l'Ontario, demain le Québec
C’est avec un argument économique que Doug Ford, le premier ministre de l’Ontario, justifie sa décision de mettre la hache dans le projet de l’université ontarienne francophone souhaité par le Parti libéral dirigé par sa prédecesseure.
Il faudrait adandonner le financement des universités anglophones du Québec
Tout le Canada français s’entend : la décision du gouvernement Ford d’annuler le projet d’université francophone et de supprimer le Commissariat aux services en français constitue une attaque frontale contre la nation canadienne-française. Le Québec, seule province majoritairement francophone, ne peut se contenter de critiquer publiquement le gouvernement ontarien. Nous avons le devoir moral de soutenir les francophones hors Québec, et des mesures concrètes s’imposent.
Et pourtant, l'anglicisation se poursuit dans l'indifférence générale
Aucun compromis ne peut être fait sur le droit des témoins de s'exprimer dans la langue de leur choix devant un tribunal fédéral, a tranché vendredi la Cour suprême du Canada.
Le poids proportionnel des francophones est en constant déclin partout à travers le Canada
Saviez-vous qu’il y a quatre millions d’anglophones au Québec ? C’est pourtant en suivant la même méthode qui permet de conclure qu’il y a 2,7 millions de francophones canadiens vivant à l’extérieur du Québec qu’on arrive à ce nombre… surprenant.
Lutter contre la tyrannie de l'anglais
Je suis tombé hier par hasard sur un texte intitulé « Is the English language too powerful ? ». (La langue anglaise est-elle trop puissante ?)
Même Le Devoir reconnaît que Bombardier a raison sur le déclin francophone au Canada
Denise Bombardier a jeté un pavé dans la mare en affirmant à l’émission Tout le monde en parle qu’« à travers le Canada, toutes les communautés francophones ont à peu près disparu ». La remarque n’est pas sans rappeler les « dead ducks » de René Lévesque et les « cadavres encore chauds » d’Yves Beauchemin. Mais c’est aller un peu vite en affaires que d’enterrer les minorités francophones hors Québec, dont la situation — précaire, on doit le reconnaître — est beaucoup plus nuancée.
Les Anglais, minorité privilégiée au Québec
La déréglementation des frais de scolarité chargés aux étudiants étrangers favorisera les universités anglophones et montréalaises au détriment des autres, soutient l’IRIS, dans une analyse publiée jeudi.