Dans les nouvelles, on apprend que les Forces militaires canadiennes font face à une pénurie de main-d'oeuvre, là comme dans bien d'autres domaines d'ailleurs.
On annonce qu'elles viennent tout juste d'élargir l'accès aux Forces aux résidents permanents, un pas dans la bonne direction. Pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? Poussons l'idée plus loin.
Comme on répète souvent que l'immigration sert précisément à combler les lacunes dans le domaine de l'emploi, une solution pratique consisterait à obliger tout nouvel immigré, homme ou femme, à consacrer les 2 premières années de son séjour ici à un service militaire complet.
Ce sera pour lui l'occasion parfaite de démontrer concrètement son allégeance à sa nouvelle patrie, en lui consacrant 2 pleines années de son temps, et en s'engageant à prendre sa défense quoi qu'il advienne.
Ces nouvelles recrues seront les premières appelées sur la ligne de front si jamais il y a un conflit à régler pour prouver leur engagement total.
Ce sont eux qu'on enverra aider à combattre les feux de forêt, les ouragans et les inondations.
Pour tester sa loyauté, le conscrit sera déployé dans des missions dans son pays d'origine pour voir de quel côté il penche dorénavant. Par exemple, les recrues immigrées d'origine haïtienne iront en mission de paix et de maintien de l'ordre à Haïti.
Le fait d'être accepté dans un pays au filet social si généreux comme le nôtre ne doit pas comporter que des avantages. Il est tout à fait normal que l'intéressé doive aussi se soumettre à des obligations de tout ordre dans le but de prouver sa bonne foi et son désir de servir la nation. Le service militaire obligatoire sera l'une de ces exigences.
Lorsque ce nouveau programme d'embauche forcée dans les Forces armées sera en vigueur, on ajoutera comme mesure supplémentaire rétroactive le service obligatoire qui s'appliquera non seulement aux nouveaux arrivants, mais à tous les immigrés reçus depuis 10 ans. Et s'il en manque toujours pour combler les besoins des Forces armées, on reculera jusqu'à 15 ans en arrière.
Et pas d'échappatoire possible, tous devront s'y soumettre de bonne grâce. C'est cela ou bien le renvoi automatique au pays natal.
Dans le but de faire réaliser des économies au système, ces recrues ne recevront que le minimum vital durant ces 2 années, tout comme un étudiant qui ne reçoit pas de salaire durant ses études ou ses stages.
Plusieurs pays imposent déjà un service militaire aux jeunes, comme la Suisse. Pourquoi ne pas en faire autant avec les immigrants ? Tout immigrant devrait être tenu d'occuper les emplois où il y a un manque, un besoin, peu importe que ce soit en conformité avec ses attentes ou ses qualifications. Si on a besoin de chauffeurs de taxi, un immigré ingénieur sera chauffeur de taxi. Il n'est ici que pour servir de bouche-trou, rien de plus. Si on manque de militaires, c'est là qu'on les enverra. Ce ne sont pas eux qui décident, c'est nous. Que ce soit clair pour tous.
Dans le même ordre d'idée, au Québec, le ministre de la santé Christian Dubé parle d'imposer aux nouveaux médecins un service obligatoire dans le réseau public à la fin de leurs études, pour contrecarrer l'hémorragie vers le privé, et dont la formation est extrêmement coûteuse. Si c'est fait pour le bien de tous, alors c'est bien.
Il sera intéressant de voir quels sont les immigrants qui sont véritablement prêts à se dévouer au service de leur nouvelle patrie, et ceux qui préféreront retourner penaud chez eux, quand ils verront qu'ils ne peuvent plus abuser autant du système et contourner les lois et engagements de nouveaux citoyens. Il y a fort à parier qu'il y en aura peut-être plus qu'on ne le croit...
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