C'est un fait: les Québécois forment une nation homogène identifiable; il ne sont pas un quelconque mélange hétéroclite de sources indéterminées. Nous ne sommes pas un assemblage disparate de communautés désassorties qui s'ignorent les unes les autres, ni une agrégation de toutes les provenances imaginables allant de Tombouctou à Katmandou, ni un zoo humain de toutes les espèces séparées par des cages pour éviter de s’entretuer, ni une destination vacance permanente offrant un buffet ouvert à tous les profiteurs avides de nos généreux programmes de services sociaux gratuits. Dans le jargon du Club Med, on dirait que les Québécois ne sont pas les GO (Gentils Organisateurs), les amuseurs publics, les serviteurs des arrivants de toutes provenances.
Non, ce n'est pas ainsi que se conçoit la nation québécoise. Nous ne sommes pas qu'une accumulation de millions de demandes de permis de résidence, de demandes d'asiles aux documents falsifiées, de migrants entrant pêle-mêle et illégalement contre notre volonté, sans respect pour le processus officiel de sélection des immigrants répondant à des critères de sélection bien précis.
Nous ne sommes pas une simple nation civique, heureusement pour nous, mais une nation possédant des caractéristiques génétiques bien identifiées qui doivent être respectées si on veut que notre identité ne soit pas altérée et entraîne la disparition une à une des précieux éléments qui ont fait de nous qui nous sommes en cette terre bénie d'Amérique.
Nous sommes une "sorte de monde" bien particulière, des "gens pareils en dedans comme en dehors", aux caractéristiques physiques et mentales qui nous sont propres.
Ce sont ces qualités avantageuses d'homogénéité, de similitude intrinsèque, d'appartenance à la même grande famille, avec cet air de parenté si désirable, qui nous relient et nous identifient aux autres sans risque de se tromper.
Un exemple de caractéristique mentale qui nous est propre: notre caractère bon vivant et d'un abord facile que tous les touristes et immigrants récents remarquent d'emblée avec un certain étonnement. Par contre, je connais des gens qui sont allé dans les pays d'Europe de l'est et qui ont reçu un accueil bourru, maussade et grognon.
Un second exemple de trait mental collectif: l'absence du besoin d'établir des rapports de stricte hiérarchie comme cela se passe en Suisse et en France, ou de classe sociale comme en Grande-Bretagne. Nous sommes de tradition beaucoup plus égalitaire.
Les dizaines de grandes familles souches québécoises aux doux patronymes français sont issues des premiers colons arrivés sur nos terres à partir des années 1600. Mon propre ancêtre Philippe dit Matou a accosté ici dès 1662. C'est là une source de grande fierté que de se savoir de la dixième génération, d'être en mesure de retracer son arbre généalogique qui forme une lignée ininterrompue d'hier à aujourd'hui, de faire partie du peuple fondateur de la nation, d'être né sur la terre fertile qu'il nous ont léguée, et de voir que la famille est déjà rendue à 2 générations plus loin que la sienne.
Louanges aux Filles du Roi qui ont engendré plusieurs de nos prédécesseurs. Honneur aux soldats en garnison qui ont décidé finalement de rester, aux nobles qui se sont établis à demeure, au clergé qui nous a donné courage et motivation à peupler le territoire tout entier, aux congrégations altruistes qui nous ont instruits et soignés. Tous ensemble, nous sommes leur descendance reconnaissante.
La transmission intergénérationnelle s'est poursuivie d'hier à aujourd'hui et à ce titre, ce processus de la vie qui se succède à elle-même sur un territoire donné mérite d'être protégé et perpétué dans le temps.
De son côté, la population de la majorité des pays européens est en train de prendre conscience de l'importance de préserver tous les aspects identitaires d'un pays, incluant la "sorte de monde qu'il y a dedans". L'arrivée inconsidérée et massive de populations extra-européennes fortement inintégrables est la cause de cette prise de conscience qu'on espère salutaire pour la sauvegarde des identités nationales.
Pour bien comprendre cette idée justifiant la préservation des particularités de chaque nation, procédons par analogie.
- Si vous voulez faire partie du club sélect des millionnaires, il va de soi que vous soyez... millionnaire!
- Si vous voulez faire partie du club Mensa, il va de soi que vous ayez... un QI élevé!
- Si vous voulez faire partie d'un club échangiste, il va de soi que vous ne soyez pas une sainte nitouche!
- Si vous voulez faire partie d'un club de golf privé, il va de soi que vous ne serez accepté qu'à certaines conditions, comme celle de porter le polo et des chaussures spéciales.
- Si vous voulez faire partie du Parti québécois, il va de soi qu'il faut être... indépendantiste!
- Si vous voulez être considéré comme Québécois, il va de soi qu'il faut être à peu près comme Nous ou s'en rapprocher pas mal!
Plus les différences entre les cultures seront marquées, plus les chances de réussite seront limitées. Plus les deux sociétés seront opposées, plus il sera difficile, voire impossible de faire le chemin requis pour combler l'écart qui les sépare. On ne bâtit pas une société fonctionnelle avec des gens logés aux antipodes les uns des autres, ayant des divergences trop grandes, avec des incompatibilités sur tous les plans qui divisent et éloignent.
Pour devenir québécois, il faut posséder dès le départ la majorité de nos caractéristiques essentielles ou être en mesure de les acquérir rapidement et de manière mutuellement satisfaisante.
Qu'ont en commun la majorité des Québécois enracinés qui les définit comme groupe, peuple et nation distincte de toutes les autres?
1- un bagage génétique homogène de souche occidentale européenne qui est très semblable au nôtre
Photo: l'imposante façade de l'église Saint-Roch à Québec
2- un héritage religieux chrétien (la plupart des Québécois se considèrent comme catholiques, même lorsque non-pratiquants. À preuve, on respecte encore les rites solennels du mariage, du baptême et des funérailles, la messe de minuit, Pâques, sans oublier la notion du bien et du mal, l'aide à son prochain qui viennent de notre héritage chrétien)
3- la langue maternelle française
4- un système de valeurs solide: adhésion à la démocratie, la justice, l'égalité homme/femme, la valorisation de l'honnêteté, du coeur au travail, l'organisation du quotidien et du partage des tâches, la tolérance de la différence [handicapés, orientation sexuelle], les droits individuels et collectifs, etc.
5- de nombreux us et coutumes, des traditions bien de chez nous
6- une culture vivante qui reflète bien ce que nous sommes et que nous consommons en priorité
7- un mode de vie au quotidien composé de mille petits éléments qui forment notre identité culturelle
8- une certaine joie-de-vivre, un côté bon vivant, qui s'accommode mal, et pour cause, de certains groupes d'immigrants du tiers-monde de tempérament sombre, au caractère chicanier et revendicateur inné, allant même jusqu'à se montrer ouvertement hostile envers nous
9- un attachement viscéral à sa terre natale (comme l'a si bien écrit un poète anonyme: "Québec, je veux t'avaler tout rond pour que tu occupes tout l'espace qu'il y a en moi, pour que tu me remplisses de ton immensité qui fera de moi un géant", un poignant cri du coeur lu sur une corde à poèmes du Festival de la poésie de Trois-Rivières)
10- le désir de se perpétuer en tant que nation fondatrice, de ne pas perdre son âme collective, de ne pas devenir étrangère à elle-même en devenant tout autre
11- le désir latent d'être un jour reconnu comme un pays viable qui pourra enfin s'épanouir et prospérer sur l'échiquier mondial
* * *
La diminution, voire l'effacement de la moindre de ces caractéristiques vitales ne peut que provoquer la dénaturation de notre peuple tissé serré et qui doit se montrer fier de l'être resté. Ce serait une triste dénudation lente comme les arbres d'automne.
Les Québécois pure laine sont prêts à accueillir en nombre raisonnable (25 000 par année serait une limite raisonnable) des gens venus d'ailleurs en autant qu'ils puissent rapidement se fondre de manière indiscernable dans le paysage d'ensemble. Pour y arriver, il importe que ce soit des morceaux du même casse-tête.
Pour bien comprendre cette idée, faisons une analogie avec l'un de nos plats traditionnels les plus réconfortants, le pâté chinois bien de chez nous. Si vous remplacez les patates pilées par du manioc, puis le steak haché par du tilapia, et finalement le blé d'inde par du couscous, ce ne sera tout simplement plus du pâté chinois!
Autrement dit, un Québécois, c'est une recette avec des ingrédients bien précis et savamment dosés, et qu'on ne peut remplacer avec n'importe quel autre, sinon cela deviendra tout autre chose.
La diversité des nations et de leurs cultures respectives au niveau mondial représente un trésor inestimable méritant d'être protégé. Mais pour y arriver, il est nécessaire que chaque nation et sa culture demeure une et homogène de par sa composition.
La diversité et la cosmopolitisation annulent les cultures locales, les aplanissent, les éteignent.
L'expérience aussi éprouvante que récente des pays européens démontre sans l'ombre d'un doute que cet objectif éminemment louable de préservation de chaque identité nationale ne peut être maintenu en subissant passivement la submersion massive d'extra-européens originaires des pays les plus sous-développés et sous-civilisés de la planète, à la mentalité et l'évolution retardées, ne possédant pas pour la plupart la capacité intellectuelle de se hausser à notre niveau d'évolution. Cela en choquera certains mais c'est pourtant la triste réalité factuelle.
Qui se ressemble s'assemble, on ne pourrait mieux formuler la meilleure recette pour créer une société harmonieuse possédant une heureuse ressemblance intrinsèque, et qui se dirige résolument vers plus de ce qu'elle est déjà au fin fond d'elle-même.
Et au Québec, cela implique logiquement de favoriser une immigration de souche européenne et occidentale à notre image. Puisque que c'est de là que nous tirons nos propres origines.
L'évolution de la nation doit se faire dans une belle continuité linéaire, d'hier à demain.
Ne nous laissons pas dévier de notre sentier tracé par les premiers laboureurs comme nos courageux ancêtres Louis Hébert et Guillaume Couillard, assistés de Marie Rollet et de toutes les autres pionnières de la nation.
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