Une distinction capitale à comprendre

Diversité mondiale, oui; diversité nationale, non

Un peuple, une culture

Tribune libre

Il existe un confusion dans l'application du terme "diversité" qui, lorsque mal utilisé, peut entraîner l'anéantissement de la culture distincte de chaque nation. Et les fédéralistes ennemis du Québec jouent précisément sur cette confusion pour justifier des politiques nuisibles à la protection de l'identité québécoise, comme celle du multiculturalisme et de l'immigration tiers-mondiste massive et mal contrôlée.

Car ce terme de diversité peut revêtir deux réalités tout à fait différentes, voire diamétralement opposées. L'une est bonne, l'autre est mauvaise. Voyons voir.


Lorsqu'employée dans le sens de diversité mondiale, la chose est évidemment hautement désirable. Chaque culture distincte doit être préservée et valorisée en tant qu'enrichissement et contribution à la communauté internationale. Autrement, c'est un monde uniformisé et sans relief qui nous guette, et imposé de manière impérialiste par une seule culture hégémonique qui gomme les particularités et l'apport de chaque peuple.

Par contre, le mot diversité dans le sens local, régional ou national prend un tout autre sens, contraire à la survie de l'identité fondamentale de chaque nation. En effet, pour être solide et survivre, une nation doit être d'abord et avant tout homogène et refléter un ensemble de valeurs communes, d'us et coutumes partagés, d'éléments culturels nombreux et variés qui sont le miroir de ceux qui vivent ensemble sur un territoire donné. Il est naturel que les gens qui vivent ensemble aient de nombreux points en commun et qu'ils se sentent sur la même longueur d'ondes si on veut qu'ils arrivent à se comprendre et s'entendre en tant que collectivité unie, c'est l'évidence même.

Contrairement aux idées reçues des bien-pensants, la soi-disant diversité imposée au niveau national est un appauvrissement de la culture majoritaire, dont l'application forcée produit un effritement érodeur des particularités fondamentales de chaque culture distincte. Dans le cas du Québec, on peut imaginer les conséquences catastrophiques d'une telle doctrine si elle était appliquée à la grandeur de la province lorsqu'on constate les ravages dénationalisateurs qu'elle accomplit à Montréal. Cette forme de diversité nocive provoque la dilution du noyau vital identitaire d'une population.


Et il n'est plus même nécessaire de démontrer que ce sont les fédéralistes multiculturalistes qui cherchent à imposer ce genre de diversité désastreuse à l'ensemble de la population dans le but d'affaiblir l'identité de notre peuple et de le noyer sans merci dans la masse invasive, sans oublier ceux qui en tirent le plus profit à notre détriment, c'est-à-dire les tiers-mondistes eux-mêmes. Aidons ces derniers à se libérer et à se développer dans leurs pays respectifs, pas à se substituer à notre population.

Un peuple, une culture, c'est aussi simple que ça.

Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.

Le célèbre anthropologue Claude Lévi-Strauss l'a bien expliqué:
http://www.vigile.net/Une-culture-distincte-ca-se

En complément de lecture: C’est beau et grand d’être Québécois. Restons-le fièrement et solidement:
http://www.vigile.net/Patriotisme-et-nationalisme-2

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Réjean Labrie887 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    24 février 2011

    Comme vous le dites si bien, un peuple pour survivre a besoin d’un territoire et d’un état qui lui son réservé. Le multiculturalisme et l’immigration prive les peuples d’une tel place.
    Un immigrant va toujours avoir sa nation d’origine pour promouvoir sa culture et où il va pouvoir retourner… puisque 90% des pays du tiers-monde n’ont pas d’immigration massive et n’applique pas le multiculturalisme…. Mais où est-ce que les québécois vont se tourner lorsque nous serons minoritaire ? vers la France ? la France est prise avec les mêmes problèmes que nous! Fini la culture, les traditions et l’histoire française et québécoise lorsque nous serons minoritaire… nous passerons aux poubelles de l’histoire.
    L’immigration DOIT devenir un enjeu politique.
    L’immigration massive est rien de moins qu’une forme de génocide par substitution… on métisse et on remplace la population par une autre… de façon passive certes… mais le résultat est le même, la destruction du peuple d’origine.
    Mettons fin à la culpabilisation qu’on nous renvoie à chaque fois que l’on aborde ces sujets sinon c’est notre disparition qui nous guette.
    C’est tout de même incroyable que personne n'ose aborder le sujet par lâcheté… une lâcheté qui va nous mener à notre perte et à la perte de l’occident au grand complet.