Qui a dit qu’une intelligence supérieure ne garantissait pas un bon jugement?
Il faut penser que cette personne avait des capacités cognitives quand même assez importantes puisqu’aujourd’hui encore, son observation lui donne raison : des médecins, sûrs de leurs bonnes capacités intellectuelles à comprendre les maladies et les bonnes façons de les soigner, avisent leurs patients qu’ils risquent de ne plus être bien soignés selon leur code déontologique si le gouvernement va de l’avant avec sa loi sur leur rémunération. Nous, citoyens et patients, nous sommes pris comme juges et parties vis-à-vis des élites de notre société et de nos élus!
Les deux savent bien manipuler l’opinion publique, sauf que, il semble y avoir un manque de jugement élémentaire qui vient d’être abandonné par les détenteurs officiels de l’intelligence supérieure : ne plus être en mesure de respecter leur propre code déontologique! N’est-ce pas dépasser le bon jugement? Rompre avec la logique même de sa profession!
Le Québec souffre de plus en plus d’anomie : c’est l’anarchie qui semble être l’intelligence au pouvoir de notre société! Les plus fins ont-ils définitivement le pouvoir sur les moins malins? Et tant pis pour le bien suprême ou la simple logique du vivre heureux, et de bien faire ce qui mérite d’être fait! Nous devons toutes et tous nous regarder le nombril…
La santé est un coup de dé! Aujourd’hui, tout va pour le mieux, demain, rien n’est garanti! Et encore moins avec l’attitude des maîtres en pouvoir de nous aider (ou non) à nous garder fonctionnels à l’optimum en retour d’une juste rémunération.
J’ai souvent perdu ma santé, mais heureusement, il y avait les médecins pour accourir à mon aide : c’est ensemble qu’on a fait ce qu’il fallait pour recouvrer le souverain BIEN! Mais là, si les plus fins menacent de ne plus agir selon leur code déontologique, comment le peuple va-t-il chercher l’aide nécessaire au retour à la santé? Nous reviendrons à nouveau un pays pauvre et malade.
Évidemment, on n’est plus au temps des prières ni aux frais chargés selon notre revenu estimé pour se faire soigner par un vrai médecin. N’attendons pas le système parfait; il n’existera jamais. Jamais!
Je demanderais aux plus fins de ne plus menacer les citoyens, patients et propres commettants de ne plus «bien» nous soigner quand ce sera nécessaire : c’est là une manipulation honteuse des plus fins, même si l’intelligence supérieure n’est pas une garantie d’un bon jugement; c’est un manque élémentaire de responsabilité professionnelle vis-à-vis de leur vocation.
Quand mon médecin me soignera, je continuerai toujours de dire merci après ma consultation, son diagnostic et ses prescriptions médicales, en espérant que cette personne saura être fière et satisfaite de sa rémunération; sinon, qu’y puis-je vraiment de plus, moi citoyen, patient, commettant et contribuable à cette société que l’on souhaite la meilleure sinon, seulement meilleure?
François Champoux, Trois-Rivières
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