Confusion des idées

La venue du roi Charles au Canada est signe d'assujettissement à un autre pays et non de souveraineté

Le Canada doit rompre tout lien avec la monarchie britannique

B30d37e9162e8fd6a538663795f38939

Tribune libre

Ironie des temps: d'un côté, le Canada bombe le torse et prétend être souverain face à un président américain assoiffé d'annexion; de l'autre, on compte faire venir le roi d'Angleterre Charles III prononcer le discours du trône à Ottawa dans le but de faire croire que le pays est souverain, alors que c'est tout à fait le contraire de la symbolique du geste.


Peut être une image de 1 personne et texte qui dit ’le journal de montréal Le roi Charles III invité par Carney à prononcer le discours du trône à la fin du mois L'objectif de la visite est de réaffirmer la «souveraineté» du Canada aux États-Unis Le roi Charles III invité à prononcer le GOUVERNEMENT LIBÉRAL LE ROI CHARLES| III INVITÉ A PRONONCER LE DISCOURS DU TRONE OLIVIER FERRON-BOISSÉ TVA Nouvelles Justice AU SEIN DE SON CHENIL DE L'İLE D'ORLÉANS DIRECT LCN 17:02 BENOIT CARDINAL,C COU’


En effet, la venue d'un monarque étranger régnant encore sur nous démontre que nous demeurons assujettis à un autre pays que le nôtre, et que nous ne sommes donc pas souverains.


C'est la confusion des idées qui règne royalement en maître.


Au sujet de la reine | L'actualité


C'est pourquoi il est grand temps que le Canada s'affranchisse de la monarchie royale britannique afin d'établir clairement sa souveraineté véritable aux yeux de tous les autres pays. Cela nécessite de devoir rompre tout lien de subordination face à la Grande-Bretagne.



Et qu’il le fasse en grandes pompes, dans un geste d’éclat exprimant le message explicite: « le Canada est enfin souverain et libre de toute attache avec un autre pays ». Ce message s’adressera à l'ensemble des pays, mais encore plus précisément aux États-Unis afin de refroidir leurs ardeurs déplacées.


À lire: La menace d’annexion du Canada, un levier vers l’indépendance du Québec?


King Charles III, Queen Elizabeth II's Sweetest Moments: Photos | Us Weekly


Vers la fin du règne d'Élizabeth II, on pouvait lire que le premier geste de Charles III serait possiblement de "libérer" les pays du Commonwealth de leur sujétion à l'Empire britannique. Relançons l'idée et battons l'enfer pendant qu'il est encore chaud.


Bloc Québécois on X: "Nos députés n'assisteront pas au discours du roi  Charles III et nous ramènerons en Chambre un projet de loi mettant fin à  l'obligation de prêter serment au roi


Ce serait le rôle du Bloc québécois de profiter de l'occasion de la venue prochaine du roi Charles III pour exprimer cette idée devant le monarque en chambre et provoquer des remous émancipateurs, en déclenchant le début d'un processus de changement libérateur qui n'a que trop tardé.


À lire: Le Canada est un autre pays que le nôtre


Sondage : le Parti québécois toujours en avance et maintenant en territoire  majoritaire | L'actualité


Et comme bénéfice marginal, une fois le Canada véritablement souverain, les indépendantistes québécois pourront renchérir en affirmant que si c'est bon pour l'un, c'est aussi bon pour l'autre. Les Québécois seront alors encore plus déterminés que jamais à réaliser leur propre souveraineté.


À lire: 12 nouvelles raisons de faire l'indépendance du Québec en 2025


Et Si le Québec Était Indépendant? - YouTube


À lire: Comment manifester concrètement son amour du pays  20 gestes du quotidien


Note: cliquez sur les termes surlignés en bleu pour approfondir davantage votre réflexion sur le sujet


Featured 08e89f9ca3ccd008612a57afbfe02420

Réjean Labrie934 articles

  • 1 612 802

Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Plus de 930 articles publiés en ligne ont été lus 1 600 000 fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé