Par définition, une région autonome est une subdivision territoriale ou une dépendance d'un territoire indépendant et souverain bénéficiant d'un certain niveau d'autonomie politique officialisé par un statut juridique spécifique dans le territoire dans lequel elle est située. Les territoires qui jouissent de ce type de statut peuvent être des entités géographiques distinctes du territoire dont ils dépendent ; dans ce cas l'autonomie facilite l'auto-administration. Ils peuvent aussi abriter d'importantes minorités nationales, et la décentralisation des pouvoirs peut alors faciliter l'apaisement des revendications autonomistes et indépendantistes. De nombreux territoires autonomes remplissent ces deux conditions.
Son appellation peut différer selon l'État ou le territoire dans lequel elle se trouve. Le substantif « région » peut plutôt faire place à une zone autonome, un territoire autonome, une province autonome, un district autonome ou encore un État autonome.
Source : région autonome https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9gion_autonome
Une entité autonome est définie comme une subdivision d'un pays qui possède un degré d'autonomie territoriale ou qui est libre vis-à-vis d'une autorité externe. Typiquement, cela concerne des entités géographiquement distantes ou habitées par des minorités.
Source : entité autonome https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_d%27entit%C3%A9s_territoriales_autonomes#:~:text=Une%20entit%C3%A9%20autonome%20est%20d%C3%A9finie,ou%20habit%C3%A9es%20par%20des%20minorit%C3%A9s.
Plus d'une quarantaine de territoires jouissent déjà d'un tel statut reconnu par la communauté internationale.
Source: Liste: https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_d%27entit%C3%A9s_territoriales_autonomes
Ci-dessus: carte politique du monde ; les pays présentant au moins une entité territoriale autonome sont indiqués en vert.
À défaut de pouvoir réaliser l’indépendance dans un avenir rapproché, faisons en sorte que le Québec déclare unilatéralement son statut d’État autonome réduisant au strict minimum le lien de sujétion avec le Canada.
Établissons la liste de tous les pouvoirs qui doivent nous appartenir et rapatrions-les tous sans délai.
Laissons nos politiciens, technocrates et constitutionalistes débroussailler le terrain et agir en mode accéléré pour que tout cela soit réalisé cette année même. Aucune bureaucratie ne peut entraver l’élan de tout un peuple dans son processus d’émancipation nationale.
Reprenons tous les pouvoirs, un par un. Loi par loi. Statut par statut. Ministère par ministère.
Plus juste une partie de la gestion de l'immigration, toute la gestion. Plus juste une partie de la gestion de la santé, toute la gestion, et ainsi de suite.
De cette façon, le Québec ne sera plus qu’une simple province, mais un État autonome qui s’auto-administre dans pratiquement tous les domaines, un changement nécessaire et justifié par notre spécificité identitaire historique de peuple fondateur et si différent du reste du Canada.
Plus le temps avance, plus nous devons acquérir de pouvoirs décisionnels et s’éloigner du reste du Canada, que cela leur plaise ou non. On se fiche bien de tous ces maugréeurs patentés.
Donnons-nous les outils requis pour la sauvegarde de l'identité collective de la nation québécoise, qui a prouvé depuis longtemps qu’elle est capable de s’auto-gérer elle-même. L’État autonome, c’est fait pour nous, et tout de suite. On en est rendu là. Fonçons toutes voiles dehors.
Un sondage ou un référendum devraient confirmer que c'est là la pleine volonté de la nation québécoise et donner de l'élan à cet irrésistible mouvement vers l'avant.
Ci-dessus: l'avenir du Québec. Nos enfants méritent le pays prospère que nous leur offrirons
L’État autonome n’est qu’une première étape; l’indépendance en sera la suite logique.
Une fois les bons résultats obtenus dans le cadre de l’État autonome officialisé, il deviendra de plus en plus clair pour nous tous que l’indépendance sera encore plus indiquée pour favoriser la prospérité et l’épanouissement du peuple québécois.
Agrandissons tous ensemble le drapeau québécois fleurdelysé tricoté serré à la grandeur de notre territoire. Pour être maîtres chez nous.
La liberté, ça ne se demande pas, ça se prend.
Note: cliquez sur les termes surlignés en bleu pour approfondir davantage votre réflexion sur le sujet
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4 commentaires
Réjean Labrie Répondre
9 décembre 2024Notre premier ministre actuel François Legault a tout intérêt à se comporter comme un chef d'état à l'international et à nous représenter fièrement, accentuant notre volonté d'autonomie.
Le plus récent exemple qui nous fait honneur est sa participation à la réouverture de la cathédrale catholique Notre-Dame-de-Paris.
Ci-dessus: le premier ministre Legault avec le président Macron
Sa présence a été remarquée, d'autant plus que le premier ministre canadien Justin Trudeau brillait par son absence, sans doute pour ne pas offusquer ses électeurs musulmans et risquer de perdre leur vote assuré.
Ci-dessus: le premier ministre Legault avec le président réélu Donald Trump, parlant protection des frontières et tarifs
On a pu voir le premier ministre Legault à sa place dans la cour des grands, à l'aise dans le grand concert des nations réunies pour l'occasion.
Ci-dessus: le premier ministre Legault avec le président Zélensky, réitérant son appui à la défense de la démocratie
Ci-dessus: le premier ministre Legault avec Élon Musk, parlant filière batterie
Le Québec doit briller de tous ses feux, comme la sublime cathédrale ressuscitée des morts, à chaque occasion officielle qui lui est offerte.
Lorsque le Québec sera indépendant, les grands de ce monde seront déjà habitués à sa présence et à sa contribution.
Vive le Québec, notre nation et bientôt, notre pays!
Réjean Labrie Répondre
16 octobre 2023On pourrait présenter les choses en disant qu'on doit faire avancer le Québec sur les 2 plans: autonomie et souveraineté, la seconde devant découler logiquement de la première.
Acquérir plus d'autonomie nous rapprochera du fonctionnement d'un état indépendant, et les progrès dans cette direction nous donneront le goût de l'accomplir complètement avec l'assurance du succès. Chaque étape supplémentaire servira à confirmer que nous pouvons gérer les choses par nous-mêmes.
À lire: Autonomisme au Québec
Le premier ministre Legault a un penchant autonomiste avoué:
François Legault: un moment autonomiste
Mais comme il y aura des limites à ce qu'on peut exiger et obtenir d'Ottawa, il faudra inévitablement se tourner vers l'indépendance pure et simple. Et une fois rendue devant cette fin de non-recevoir du gouvernement fédéral, la population aura bien compris qu'elle a frappé un mur et sera alors prête à poser le grand geste libérateur et émancipateur tant attendu.
Devant leur "Non, vous n'obtiendrez rien de plus", nous affirmerons: "Oui, nous voulons d'un pays du Québec!"
Le Parti québécois est en train de regagner la confiance des gens. Espérons qu'ils sauront raviver la flamme indépendantiste qui ne fait que sommeiller dans la majorité d'entre nous. Et la majorité, c'est 50% + 1.
Réjean Labrie Répondre
8 octobre 2023Le professeur Rodrigue Tremblay renforce cette idée de la nécessité de faire du Québec un état autonome.
Voici sa conclusion:
Étant donné que le Loi constitutionnelle de 1982 a imposé, de force, une réduction des droits et pouvoirs historiques du Québec, notamment en matières de langue, d'éducation de culture et de laïcité, tous des domaines qui relevaient auparavant de sa compétence exclusive, et qui sont nécessaires pour assurer sa survie dans le temps comme seule province à majorité francophone ;
Étant donné que le Québec n'est pas une province comme les autres, parce qu'étant la seule province à majorité francophone au Canada et parce qu'il est inadmissible qu'on lui ait retiré de force des droits et pouvoirs existentiels, sans son consentement ;
Étant donné qu'une telle situation est susceptible de mener à terme, à la louisianisation du Québec et possiblement à sa disparition en tant que seul État à majorité francophone à l'intérieur de la fédération canadienne ;
Étant donné que ni le gouvernement du Québec, ni la population québécoise, n'ont été directement et démocratiquement consultés sur l'acceptation ou non de la Loi constitutionnelle de 1982 ;
Il s'en suit que des correctifs de nature politique doivent être apportés avant que des dommages irréparables ne résultent de la mise en tutelle du gouvernement du Québec et de l'assujettissement de la population québécoise à la majorité anglo-canadienne.
Par conséquent, le Parlement du Québec se doit de déclarer solennellement qu'il n'a jamais entériné la Loi constitutionnelle de 1982 et proclamer, dans les meilleurs délais, qu'il est un État autonome à l'intérieur de la fédération canadienne, avec tous les droits historiques et pouvoirs nécessaires à sa survie et à son développement.
Notons qu'il ne s'agit nullement d'un statut injustifié dans les circonstances, dans l'histoire et dans le droit, car il existe de tels états ou régions autonomes dans une quarantaine de pays dans le monde, tous établis pour permettre à d'importantes minorités linguistiques de survivre en toute justice et de prospérer dans la paix.
Le Prof. Rodrigue Tremblay est professeur émérite d'économie à l'Université de Montréal et lauréat du Prix Richard-Arès pour le meilleur essai en 2018, La régression tranquille du Québec, 1980-2018, (Fides). Il est titulaire d'un doctorat en finance internationale de l'Université Stanford.
Lisez son texte au complet: Le « coup de force » du gouvernement fédéral contre le Québec, en 1982, a fait en sorte que le Québec est devenu une colonie intérieure, et pourquoi des correctifs s’imposent
François Champoux Répondre
6 octobre 2023Génial! Mais le génie est proche de la folie. Que faire? S'abstenir.
François Champoux, Trois-Rivières