On apprend aux nouvelles que Justin Trudeau veut s’opposer à l’usage de la disposition de dérogation (clause dérogatoire) au Québec. Il envisage même de porter la question perfidement en Cour suprême, sur le principe de la dictature des juges.
Clouons-lui le bec et le Québec en adoptant une loi qui appliquera automatiquement et systématiquement la disposition de dérogation (clause nonobstant) à toutes les lois passées et à toutes les nouvelles lois adoptées en chambre.
Que cela soit vu comme un geste autonomiste rendu nécessaire et tout à fait justifié dans l'intérêt supérieur de la nation québécoise.
On doit pouvoir faire adopter toutes nos lois sans jamais se soucier le moindrement de ce qu'en pensera le gouvernement fédéral.
«C’est à l’Assemblée nationale de décider des lois qui nous gouvernent en tant que nation. Le Québec n’acceptera jamais un affaiblissement pareil de ses droits. Jamais!», a lancé le premier ministre québécois François Legault.
Rappelons que l’usage de cette disposition permet de contourner certains principes de la Charte des droits et libertés qui vont à l’encontre des intérêts du Québec et de sa nation, -et ils sont nombreux puisque plusieurs d’entre eux ont été adoptés expressément dans le but de nous nuire et de nous limiter.
Cela rend l’application généralisée et de cette dérogation essentielle à notre bon fonctionnement et justifie qu’elle s’applique automatiquement par défaut à toutes les lois du Québec voulues démocratiquement par sa majorité, et qu'elle renforce toutes les lois existantes.
Voyons cette nouvelle loi comme une mesure visant notre protection collective.
On n’a pas de comptes à rendre à Ottawa.
Ce n’est pas le fédéral centralisateur et autoritaire qui viendra dicter à la majorité québécoise comment se comporter et à agir, ni comment gérer tout ce qui concerne notre province.
Le gouvernement de Québec doit prendre dès maintenant l’habitude se comporter en état souverain. C’est à nous seuls qu’il revient de maîtriser notre destinée et de la diriger vers bon il nous semble en tant que collectivité tellement distincte du reste du Canada, avec qui nous avons du reste de moins en moins de points communs. On se sépare petit à petit de tout ce que le Canada représente. On s’en éloigne. On s’en débarrasse. Soyons expéditifs.
Que nos avocats et constitutionalistes nationalistes se regroupent avec le gouvernement québécois pour piloter ce projet de loi et le faire advenir dès la prochaine session parlementaire.
Le Québec n’appartient qu’aux Québécois.
Personne n’a le droit de nous dicter la bonne conduite à suivre.
Maîtres chez nous : une attitude, une intention, un élan qui ne datent pas d’hier.
Et qui doit se poursuivre jusqu’à la victoire finale : le Québec souverain et maître de sa destinée.
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1 commentaire
Réjean Labrie Répondre
26 janvier 2023Le premier ministre François Legault a réagi plusieurs fois sur Twitter pour s'opposer aux machinations de Justin Trudeau.
François Legault
4 tweets de François Legault: ·
1/4 Justin Trudeau a déclaré dans une entrevue qu’il souhaite que la Cour suprême limite le pouvoir des provinces et du Québec d’utiliser la clause dérogatoire.
2/4 Cette volonté manifestée par Justin Trudeau est une attaque frontale contre la capacité de notre nation de protéger nos droits collectifs.
3/4 Je rappelle qu’aucun gouvernement du Québec n’a adhéré à la Constitution de 1982, qui ne reconnaît pas la nation québécoise. Les gouvernements du PQ, du Parti libéral et de la CAQ ont tous utilisé la clause dérogatoire, notamment pour protéger la langue française.
4/4 C’est à l’Assemblée nationale de décider des lois qui nous gouvernent en tant que nation. Le Québec n’acceptera jamais un affaiblissement pareil de ses droits. Jamais!
Source: François Legault sur Twitter