L'une des raisons qui font que les gens se détournent des médias traditionnels encroûtés, c'est qu'ils sont excédés de voir les journalistes se plier au politiquement correct et ne jamais oser dire les vraies affaires sans détour.
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En conséquent, tout journaliste se voit écartelé, coincé entre la censure d'un bord (ligne politique éditoriale) et l'auto-censure auto-imposée de l'autre, dès qu'il prend la plume. Épineuse situation s'il en est une, un véritable nœud gordien d'indécision et d'hésitation.
Et comme le journaliste moyen n'a pas le choix de s'y plier, cela donne des articles consensuels, convenus, mous, qui évitent de faire des vagues, et surtout, de froisser les susceptibilités maladives des minorités piailleuses.
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Comme preuve de ce pointillisme où on ne peut plus rien dire directement, où il faut surveiller chaque mot, l'autre soir à une émission de ligne ouverte, une dame d'un certain âge racontait que sa grand-mère était à moitié indienne mais qu'elle avait toujours été bien traitée au pensionnat. L'animateur la reprenait sans cesse pour qu'elle dise "autochtone" plutôt que "indienne". La dame ne comprenait pas trop pourquoi et disait que c'était toujours comme ça qu'on les appelait de son temps, des indiens. L'animateur bien-pensant n'a pu s'empêcher de lui servir un petit laïus moralisateur, à l'effet qu'on ne devait plus les appeler "sauvages" (équivalent du mot en N) ni "indiens", que cela avait été remplacé d'abord par "amérindiens", puis "premières nations" et maintenant "autochtones". Cet animateur avait bien appris sa leçon de politiquement correct où on ne peut plus appeler un chat un chat, non monsieur, euh, non iel.
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Cette censure obscurantiste se vérifie également dans la section des opinions du lecteur de chaque journal, qui n'accepte rien qui puisse porter à controverse.
Par exemple, j'envoie sur une base régulière aux journaux certains de mes articles paraissant sur Vigile.quebec qui ne font aucune concession au politiquement correct, mais qui reflètent le point de vue de beaucoup de gens (ce n'est pas pour rien que mes vues sur Vigile approchent les 2 millions). Pourtant, ces points de vue ne sont pratiquement jamais retenus par l'éditeur sourcilleux. Une exception récente est parue dans Le Devoir, mais une fois n'est pas coutume. Au moins, cela prouve qu'ils reçoivent les textes et les lisent. C'est déjà ça de gagné.
À lire: Test: comment savoir si vous êtes endoctriné au politiquement correct?
Quelle est la solution?
Il existe une solution à la portée des journalistes intègres: braver courageusement les interdits, oser dire la vérité, toute la vérité, ne rien cacher au public, refléter le point de vue du peuple, bref, se moquer de la bien-pensance vertueuse lourdement biaisée qui musèle la liberté d'expression et freine le choc des idées d'où jaillira la lumière.
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Une bonne devise pour tous
Une bonne devise à mettre en pratique pour chacun d'entre nous: toujours dire ce qu'on pense, peu importe ce qu'en pensent les autres. C'est la meilleure façon de faire changer les choses.
À lire: Il faut évaluer les idées en elles-mêmes, peu importe qui les défend

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1 commentaire
Réjean Labrie Répondre
27 décembre 2025La censure frappe fort au Québec. On frappe celui qui refusait de pratiquer l'auto-censure pour plaire à l'éditeur.
L'excellent journaliste d'expérience Christian Rioux vient de se faire congédier cavalièrement après 30 ans de loyaux services par Le Devoir. Comme on l'explique ici, ses analyses éclairées mais plus conservatrices portant sur les problèmes liés à l'immigration, les dérives de l'Union européenne, l'islamisation insidieuse, la théorie du genre, les autochtones et autres sujets sensibles étaient systématiquement désapprouvés par le rédacteur en chef Brian Miles qui s'est appliqué à le bâillonner de manière indirecte, exerçant sur lui une forme de censure coercitive.
Devant cela, plusieurs lecteurs indignés ont décidé de résilier leur abonnement et pour cause.
Ci-dessus: pas question de laisser parler le journaliste chevronné Christian Rioux de l'attentat islamiste au Bataclan de Paris
Ci-dessus: le censureur en chef au nom très anglophone Brian Miles
Imaginez la réaction des autres journalistes du même journal qui doivent prendre cela comme un avertissement et une incitation non déguisée à pratiquer l'auto-censure. Pour peu on se croirait en Russie, en Chine, en Corée du nord ou dans les pays arabes.
À lire: le texte intégral de Christian Rioux relatant le harcèlement éditorial dont il a été victime