Toujours dire ce qu'on pense, peu importe ce qu'en pensent les autres

Les journalistes: écartelés entre censure d'un bord et auto-censure de l'autre

La solution: braver les interdits, dire la vérité

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Tribune libre

L'une des raisons qui font que les gens se détournent des médias traditionnels encroûtés, c'est qu'ils sont excédés de voir les journalistes se plier au politiquement correct et ne jamais oser dire les vraies affaires sans détour.


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Appel aux ministres de la justice et de l'intérieur : respectez la liberté  de la presse, renforcez le secret des sources


En conséquent, tout journaliste se voit écartelé, coincé entre la censure d'un bord (ligne politique éditoriale) et l'auto-censure auto-imposée de l'autre, dès qu'il prend la plume. Épineuse situation s'il en est une, un véritable nœud gordien d'indécision et d'hésitation.


Et comme le journaliste moyen n'a pas le choix de s'y plier, cela donne des articles consensuels, convenus, mous, qui évitent de faire des vagues, et surtout, de froisser les susceptibilités maladives des minorités piailleuses.


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🔴 « L’autocensure est la règle chez les journalistes » Aude Lancelin dans  OFFInvestigation


Comme preuve de ce pointillisme où on ne peut plus rien dire directement, où il faut surveiller chaque mot, l'autre soir à une émission de ligne ouverte, une dame d'un certain âge racontait que sa grand-mère était à moitié indienne mais qu'elle avait toujours été bien traitée au pensionnat. L'animateur la reprenait sans cesse pour qu'elle dise "autochtone" plutôt que "indienne". La dame ne comprenait pas trop pourquoi et disait que c'était toujours comme ça qu'on les appelait de son temps, des indiens. L'animateur bien-pensant n'a pu s'empêcher de lui servir un petit laïus moralisateur, à l'effet qu'on ne devait plus les appeler "sauvages" (équivalent du mot en N) ni "indiens", que cela avait été remplacé d'abord par "amérindiens", puis "premières nations" et maintenant "autochtones". Cet animateur avait bien appris sa leçon de politiquement correct où on ne peut plus appeler un chat un chat, non monsieur, euh, non iel.


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C'est quoi la censure ?


Cette censure obscurantiste se vérifie également dans la section des opinions du lecteur de chaque journal, qui n'accepte rien qui puisse porter à controverse.


Par exemple, j'envoie sur une base régulière aux journaux certains de mes articles paraissant sur Vigile.quebec qui ne font aucune concession au politiquement correct, mais qui reflètent le point de vue de beaucoup de gens (ce n'est pas pour rien que mes vues sur Vigile approchent les 2 millions). Pourtant, ces points de vue ne sont pratiquement jamais retenus par l'éditeur sourcilleux. Une exception récente est parue dans Le Devoir, mais une fois n'est pas coutume. Au moins, cela prouve qu'ils reçoivent les textes et les lisent. C'est déjà ça de gagné.


À lire: Test: comment savoir si vous êtes endoctriné au politiquement correct?


l'Autocensure parlons en !


Quelle est la solution?


Il existe une solution à la portée des journalistes intègres: braver courageusement les interdits, oser dire la vérité, toute la vérité, ne rien cacher au public, refléter le point de vue du peuple, bref, se moquer de la bien-pensance vertueuse lourdement biaisée qui musèle la liberté d'expression et freine le choc des idées d'où jaillira la lumière.


À lire: Quelles sont les 12 idéologies néfastes à combattre en 2026?



Une bonne devise pour tous


Une bonne devise à mettre en pratique pour chacun d'entre nous: toujours dire ce qu'on pense, peu importe ce qu'en pensent les autres. C'est la meilleure façon de faire changer les choses.


À lire: Il faut évaluer les idées en elles-mêmes, peu importe qui les défend


Congrès 2022 de la FPJQ : Ceci n'est pas de la censure


Note: cliquez sur les termes surlignés en bleu pour approfondir davantage votre réflexion sur le sujet


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Réjean Labrie993 articles

  • 1 765 457

Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 1 000 articles publiés en ligne ont été lus 1¾ million de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas.





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1 commentaire

  • Réjean Labrie Répondre

    27 décembre 2025

    La censure frappe fort au Québec. On frappe celui qui refusait de pratiquer l'auto-censure pour plaire à l'éditeur.


    L'excellent journaliste d'expérience Christian Rioux vient de se faire congédier cavalièrement après 30 ans de loyaux services par Le Devoir. Comme on l'explique ici, ses analyses éclairées mais plus conservatrices portant sur les problèmes liés à l'immigration, les dérives de l'Union européenne, l'islamisation insidieuse, la théorie du genre, les autochtones et autres sujets sensibles étaient systématiquement désapprouvés par le rédacteur en chef Brian Miles qui s'est appliqué à le bâillonner de manière indirecte, exerçant sur lui une forme de censure coercitive.


    Devant cela, plusieurs lecteurs indignés ont décidé de résilier leur abonnement et pour cause.


    Comité de censure»: Christian Rioux bel et bien évincé par Le Devoir -  Libre Média


    Ci-dessus: pas question de laisser parler le journaliste chevronné Christian Rioux de l'attentat islamiste au Bataclan de Paris


    Le journaliste Brian Myles quitte «Le Devoir» | HuffPost Nouvelles


    Ci-dessus: le censureur en chef au nom très anglophone Brian Miles


    Imaginez la réaction des autres journalistes du même journal qui doivent prendre cela comme un avertissement et une incitation non déguisée à pratiquer l'auto-censure. Pour peu on se croirait en Russie, en Chine, en Corée du nord ou dans les pays arabes.


    À lire: le texte intégral de Christian Rioux relatant le harcèlement éditorial dont il a été victime