Aux nouvelles de Radio-Canada dernièrement, on annonçait ainsi le spectacle de la confédération à Ottawa: le Canada célèbre la diversité.
À cela il faut ajouter: le Québec, quant à lui, doit célébrer son unicité identitaire. Nous avons la fierté de ceux qui ont su se tenir debout, forts de la certitude de ne former qu'une seule et même entité, nous savons que nous sommes formés de gens semblables, avec plus de choses en commun que l'inverse.
Et c'est ce caractère homogène qui est le garant de notre survie en terre d'Amérique, l'ingrédient indispensable, la condition nécessaire pour continuer à évoluer et prospérer en tant que nation complète en soi.
Nous possédons une remarquable et riche culture de convergence, qui nous rassemble et nous lie. Une culture qui nous reflète et nous nourrit. Une culture qui nous rend fiers et dont on peut valoriser tous les aspects.
Quant à l'option discutable de la diversité multiethnique canadienne, c'est leur choix. Ce n'est pas le nôtre. Et ça n'a pas à l'être. Ce n'est pas un objectif de société plus valable qu'un autre. Il serait même facile de démontrer que ce n'est qu'une simple vue de l'esprit, pouvant devenir contestable et condamnable lorsqu'utilisée à mauvais escient.
Avez-vous remarqué comme on emploie désormais le mot diversité à toutes les sauces? Ça se comprend: la diversité se veut un mot plus propre, plus respectable que le multiculturalisme, mais ça revient pas mal à la même chose dans son application concrète, peu s'en faut.
Le crime consiste à vouloir l'infliger sans merci à une nation qui possède déjà sa pleine identité culturelle collective et ce, dans le but de la fractionner, de la diluer, de l'affaiblir et ultimement de l'assimiler en l'avalant pour qu'il n'en reste plus une seule miette.
Au Québec, appliquer les principes délayeurs de la diversité provoquerait un génocide de substitution. Une nation existante se verrait peu à peu remplacée par un ramassis d'ethnies indifférenciées aux mille charabias, dissemblables, cloisonnées et imperméables les unes aux autres.
Pour illustrer la chose, procédons par analogie. Prenons un casse-tête de 1 000 morceaux représentant l'un des magnifiques paysages du Québec. Remplacez un à un chaque morceau par un morceau de paysage de diverses régions du tiers-monde jusqu'à ce que tous les morceaux du paysage québécois soient enlevés. Que restera-t-il alors? Plus rien du Québec, plus rien de nous. L'image résultante n'aura même plus aucun sens, avec 1 000 morceaux de 1 000 endroits différends, une image composite totalement illisible et incompréhensible, avec rien d'identifiable.
Faisons plutôt le choix unanime de rester unis comme une seule nation. Qu'on nous respecte pour ce que nous sommes. Nous avons su nous perpétuer en tant que peuple soudé par sa longue continuité historique, car nous, nous en avons une identité bien définie, contrairement aux Canadiens qui oscillent et vacillent entre l'Angleterre et les États-Unis, avec entre les deux le peu qu'ils peuvent trouver de propre à eux. Mais s'ils ne disposent que de Tim Horton ou du commentateur de hockey Don Cherry pour se distinguer de ceux d'en bas, ils n'ont certes pas grand'chose à perdre au change avec l'idéologie de la diversité...
Le choix du Québec doit être celui de l'unicité identitaire, de la convergence culturelle. Cela est désirable et approprié, car c'est celle des deux nations du Canada qui possède une identité collective distincte raffermie par les siècles passés. Une identité qui a su résister vaillamment aux tentatives répétées d'anéantissement de notre peuple.
Les Canadiens ne semblent jamais tout à fait convaincus d'être autre chose que des Américains du nord au fond, sans différence notable dans le quotidien. Alors que nous regardons Pénélope McQuade ou France Beaudouin et leurs invités d'ici qui nous sont familiers, eux se rabattent sur Oprah Winfrey et ses invités américains. Alors qu'ils écoutent Taylor Swift et Rihanna à la radio, nous, nous avons à part ça toute une pléiade d'artistes québécois qui agrémentent les ondes. On pourrait poursuivre la comparaison en notre faveur avec tous les aspects de la culture.
C'est le caractère homogène de la population et de la culture qui nous maintiennent soudés, bien ancrés, et qui fait qu'on est toujours là après un demi-millénaire.
Pour couronner finalement l'affirmation définitive de notre identité nationale par le biais de l'indépendance, il suffira d'atteindre le pourcentage de 50% plus 1, ce chiffre un qui représente le fait qu'on est un seul peuple, un comme dans unis et québécois.
Qui veut être le 1 dans le 50% plus 1? Chacun qui vote oui peut l'être, autant vous que moi. Et devenir celui qui donnera une nation aux siens.
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3 commentaires
Réjean Labrie Répondre
5 décembre 2016Alors qu’au Québec, le top 20 des émissions les plus regardées est entièrement composé de productions québécoises, au Canada anglais, c’est tout le contraire. Dix-neuf des 20 séries de fiction les plus populaires cet automne viennent des États-Unis!
C'est signe que nous possédons une culture vivante qui nous rejoint, nous reflète et nous suffit.
Archives de Vigile Répondre
14 juillet 2016''Le choix du Québec doit être celui de l’unicité identitaire, de la convergence culturelle.''
Mais avec le PLQ au pouvoir y a de quoi devenir fou:
10-03-2014
« Les gens de Québec veulent une équipe de hockey, pas un pays », dit Sam Hamad
http://ici.radio-canada.ca/sujet/elections-quebec-2014/2014/03/10/001-sam-hamad-reactions-pkp-lundi.shtml
14-07-2016
Le Québec ne doit pas avoir son équipe de hockey, estime Couillard
http://www.lapresse.ca/sports/hockey/201607/14/01-5000996-le-quebec-ne-doit-pas-avoir-son-equipe-de-hockey-estime-couillard.php
Archives de Vigile Répondre
10 juillet 2016Ce qui me désespère la plus dans tout ça, c'est qu'aucun de nos élus ou journalistes digne de ce nom ripostent de la même manière que lui lorsqu'il nous ennuie avec sa vision débile du Canada, qui nous a été imposée par la ruse et le mensonge par son géniteur.
Justin Trudeau semble agacé par une question sur la nation québécoise (VIDÉO)
«Le Québec est une nation, le Canada est une nation, je peux pas croire qu'on est encore en train de parler de ça...» a répondu le premier ministre, ajoutant du même souffle qu'il était plutôt temps de penser à tous les investissements majeurs en infrastructures et à la collaboration nécessaire entre les divers paliers de gouvernement.
A chaque fois que Trudeau abordera sa fierté multiculturelle canadienne, faisons lui savoir de cesser de se préoccuper des ses balivernes; c'est de prospérité, d'éducation, d'investissement que la population veut entendre parler, pas de ses inutiles propagandes non rentables sur le plan économique.
Quand pensez-vous?
La place du Québec dans le Canada n’est pas une priorité
Justin Trudeau et la nuit des longs-couteaux.
Justin Trudeau a des traits indiens, c’est un enfant de cheyenne.
http://vigile.quebec/Justin-Trudeau-et-la-nuit-des