Issus des défricheurs du pays

Les Québécois de souche ne sont pas des descendants d'immigrants

Ils ont construit la nation

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Tribune libre

Il est erroné de prétendre que les Québécois de souche ne sont que des descendants d'immigrants, comme certains esprits mal tournés le font dans le but de diminuer notre importance et notre contribution. En effet, les Québécois de souche sont les descendants directs des colonisateurs de la nation. Ce sont là deux choses tout à fait différentes pour ne pas dire tout à fait opposées qu'il serait trop facile de confondre.

Les ancêtres des Québécois de souche et leurs nombreux descendants sont ceux qui ont fondé le pays, qui l'ont colonisé et développé, qui ont défriché et aménagé le territoire, qui l'ont doté de ses institutions, qui ont façonné sa culture, et qui l'ont peuplé à leur ressemblance. Ils ont apporté la civilisation là où l'espace était encore à l'état vierge, poursuivant l'élan de la vaste entreprise universelle de l'époque consistant à apporter le progrès aux quatre coins de la planète.

Nous les héritiers en droite ligne de la nation avons su faire évoluer cette société dans la direction que nous avons choisie avec un attachement grandissant renforcé par la succession des générations qui a fait de nous une continuité sans faille.

Comme une équipe olympique de course à relai soudée par un effort concerté, nous nous sommes passés le témoin de main en main, d'étape en étape, le témoin étant ici tout l'héritage culturel qui nous fusionne de manière homogène et qui nous rend à nul autre pareils au monde.

Mais la situation est fort différente pour les immigrants qui arrivent quant à eux en ce pays un fois qu'il est déjà pleinement constitué, qu'il possède une identité collective bien distincte, son système politique, sa culture distincte, sa langue commune, sa configuration territoriale bien délimitée.

L'immigrant provient bien souvent d'un pays où tout cela est fort différent. Il doit faire preuve de souplesse adaptative et démontrer un désir d'intégration totale visant à adopter sa nouvelle réalité, son nouvel environnement. Il se doit de laisser derrière lui rapidement tous les éléments qui ne conviennent pas à sa terre d'accueil, et ne doit surtout pas chercher à reproduire ici le fonctionnement inapproprié pour nous qu'il a connu là-bas.

C'est à ces nouveaux arrivants qu'incombe le devoir élémentaire de se fondre et de s'adapter aux mœurs et normes modernes de la société d'accueil, ce qui implique la nécessité de changer de mentalité. Ils se doivent d'abord et avant tout de respecter le peuple qui les accueille ainsi que le mode de vie choisi par la majorité. C'est à cette seule condition qu'ils peuvent prouver leur bonne foi.

Les dénigreurs patentés multiculturalistes des Québécois de souche tentent par tous les moyens de diminuer notre apport et notre valeur en nous dépréciant, et de nier tout avantage ou fierté que nous pourrions tirer du fait de faire partie du peuple fondateur qui a bâti le pays.

Ces relativiseurs honteux jouent sur les mots en cherchant continuellement à amoindrir notre contribution à l'échafaudage de la nation tel qu'elle est devenue grâce à nos efforts soutenus.

Qu'on se rappelle que de telles médisances existaient déjà à l'époque d'un Lord Durham de triste mémoire qui avait eu l'impudence de prétendre que nous n'étions qu'un pauvre peuple sans histoire; François-Xavier Garneau s'empressa de le remettre à sa place en lui répondant par la bouche de ses canons à boulets d'encre et de papier.

Les Québécois de souche ont eu la chance insigne de naître en ce futur pays du Québec de la première à la quinzième génération, bénéficiant ainsi dès leur plus jeune âge des avantages qu'il y a à grandir dans un des pays les plus évolué qui soient, possédant un système de valeurs solide qui leur permet d'acquérir une mentalité reflétant les idéaux élevés partagés par la grande majorité d'entre nous.

Pour toutes ces raisons, nous représentons individuellement et collectivement le modèle du bien-vivre ensemble auquel devrait normalement aspirer tout nouvel arrivant.

Portons tous ensemble cette heureuse responsabilité avec une fierté et une légitimité bien affichées. À chacun de nous de donner le bon exemple de ce que c'est que d'être Québécois.

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Réjean Labrie889 articles

  • 1 544 181

Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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28 commentaires

  • Réjean Labrie Répondre

    25 juin 2022

    La génétique récente révèle que les Québécois de souche n'ont pas de sang indien, comme c'était bien vu de le croire à une certaine époque tendancieuse vantant le métissage à tout crin.


     


    Source: Quelles sont les origines des Québécois canadiens français ?


    Les Canadiens français sont les descendants des pionniers venus s’établir en Nouvelle-France aux XVIIe et XVIIIe siècles. Tout au cours de cette période et des siècles qui ont suivi, des immigrants d’origines autres que françaises se sont aussi établis sur le territoire de ce qui est aujourd’hui la province de Québec et se sont intégrés à des degrés divers à la population canadienne-française.


    Les mesures réalisées sur divers groupes de fondateurs font ressortir la prédominance de la contribution française, mais elles montrent aussi que celle des autres immigrants, quoique bien inférieure, n’est pas négligeable.


    Au cours des siècles, des Amérindiens ont épousé des Canadiens français et se sont ainsi intégrés à la population d’origine européenne. La mesure de ce métissage et de la contribution des Amérindiens au bassin génétique canadien-français a depuis plusieurs années suscité l’intérêt des chercheurs et soulevé bien des controverses. Les avis étaient partagés, certains estimant sur la base généalogie que cette contribution se situait à moins de 1 % du pool génique [1], alors que d’autres considèrent qu’elle est certainement sous-estimée, car il aurait existé des préjugés défavorables à consigner sur un registre paroissial un ancêtre amérindien (Denys Delâge dans [2]) et qu’elle pourrait même être de l’ordre de 5 à 10 % (Jacques Beaugrand dans [2]). Dans leur étude, Bherer et ses collègues (2011) ont trouvé que 47 % des 2221 généalogies analysées comportaient au moins un fondateur (souvent très éloigné) amérindien. Sur la base de ces généalogies, les fondateurs amérindiens représentaient 1,2 % de l’ensemble des fondateurs, mais leur contribution génétique n’était que de 0,2 % (ils ont eu moins d’enfants que d’autres ancêtres).


    On entend régulièrement des affirmations douteuses par rapport à ce groupe ethnique, visant à conforter des dogmes idéologiques ou des modes (il est chic auprès de certains de déclarer avoir un ancêtre indien ou de se dire métissé). Parfois, on entend dire que le Québécois de souche n’existerait plus, que le sang français aurait été fortement dilué sous les vagues successives d’immigrants ou encore par métissage avec les Amérindiens. Selon les excellents travaux publiés en 2005 par la chercheuse Hélène Vézina, les Canadiens français nés entre 1945 et 1965 ont un bagage héréditaire qui provient à 95 % de la France et le reste de la Grande-Bretagne (1,5 %), des Amérindiens (1,4 %), des autres pays européens (2 %). Les 0,6 % restants sont inconnus. Les principaux résultats des travaux de la chercheuse sont résumés dans le tableau ci-dessous [3].




     Origine génétique des individus nés entre 1945 et 1965

























































    Contribution génétique

    des ancêtres (%)
      Hommes     Femmes
    France  90,8 88,7
    Grande-Bretagne  1,9 1,0  
    Allemagne  0,5 0,2  
    Irlande  0,6 0,5  
    Autre pays européen  1,4 0,6  
    Acadie  3,6 6,4  
    Amérindiens 0,8 1,9  
    Inconnue  0,5 0,8  

    Dans des travaux plus récents [4], Hélène Vézina a mesuré la contribution des ancêtres amérindiens aux généalogies de 794 participants résidant sur l’île de Montréal, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, en Gaspésie et sur la Côte-Nord. Les ancêtres amérindiens ont été identifiés à partir de sources généalogiques et des données génétiques provenant de l’analyse de l’ADN mitochondrial des participants. Les résultats indiquent que, dans chacune des régions, plus de la moitié des participants ont au moins un ancêtre amérindien dans leur généalogie, et cette proportion atteint même 85 % sur l’île de Montréal. Bien que la majorité des participants soient porteurs de gènes reçus de fondateurs lointains amérindiens, la contribution génétique totale de ces ancêtres aux quatre groupes régionaux demeure cependant assez faible. En effet, elle est de moins de 1 % au Saguenay–Lac-Saint-Jean et sur l’île de Montréal et dépasse à peine cette valeur sur la Côte-Nord et en Gaspésie. (Un ancêtre, il y a 10 générations, soit il y a environ 250 ans, ne contribue habituellement qu’à 1/1024e du patrimoine génétique, ce chiffre peut augmenter si le même fondateur apparaît à plusieurs endroits de l’arbre généalogique.)


    Les travaux d’analyse génétique d’Hélène Vézina se poursuivent, mais comme elle concluait son étude de 2012 « si l’on considère l’ensemble des fondateurs qui ont participé à la constitution du pool génique des Québécois d’origine canadienne-française, l’impact de la contribution amérindienne est faible et le chiffre précédemment avancé de 1 % pourrait s’avérer assez juste. »






    La population européenne éclipsa assez tôt la population autochtone. Les interactions entre les groupes raciaux étaient assez différentes en Amérique du Nord à ce qui se passa en Amérique centrale et du Sud. Les tribus ont maintenu leurs propres communautés insulaires et la plupart des scénarios de mariages interraciaux ont eu lieu dans ce contexte tribal et non dans la vallée du Saint-Laurent.



    Sources :


    [1] Beauregard, Y., 1993. « Mythe ou réalité. Les origines amérindiennes des Québécois : entrevue avec Hubert Charbonneau », Cap-aux-diamants, 34, pp. 38-42.


    [2] Dubé, C., 2008. « Un génome bien accommodant », Québec Sciences, été 2008 : pp. 41-43.


    [3] Les Canadiens français deviendraient minoritaires au Québec en 2042


    [4] Vézina, H., 2012, « L’apport des données génétiques à la mesure généalogique des origines amérindiennes des Canadiens français », Cahiers québécois de démographie, Volume 41, Printemps 2012, pp. 87–105.


  • Réjean Labrie Répondre

    8 février 2022

    Ceux qui osent insulter les Québécois de souche de n'être que des immigrants parmi les autres alors que nous faisons partie intégrante du peuple fondateur qui a lutté avec succès pour préserver tous les éléments de son identité collective de l'érosion étrangère, le font pour 2 raisons.


     


    1- Ils cherchent à diminuer l'immense apport, à relativiser la contribution de chaque génération de Canadiens-français à la construction et la prospérité de la nation qui est restée fidèle à son image. On cherche à nier la résistance victorieuse que nous avons su opposer à toutes les tentatives d'assimilation, voire d'annihilation pure et simple manigancées par le vil conquérant anglais. Nous sommes restés nous-mêmes tout le long d'une continuité ininterrompue. De la première jusqu’à la 14ième génération qui fait ses tout premiers pas.


     


    2- Ils cherchent à accorder aux nouveaux immigrants issus des pays sous-développés une importance qu'ils n'auront jamais, sur le principe de la grenouille qui veut se faire plus grosse que le bœuf.


     


    Dans un cas comme dans l'autre, leurs prétentions sont irrecevables.


     


    Nous sommes le peuple fondateur de la nation, un point c'est tout.


     


    Il demeure néanmoins qu'on peut accorder la définition élargie de Québécois à ceux qui le méritent et qui répondent à un certain nombre d'exigences essentielles.


     


    En voici un certain nombre:  Identité collective: 15 conditions d'appartenance


     



  • Réjean Labrie Répondre

    22 juin 2018

    Pour de plus amples considérations sur la question, les lecteurs sont invités à lire:


    Les Québécois de souche sont loin de n'être que des immigrants.


    Ne confondons pas peuple fondateur et immigrants.


    Référence: https://vigile.quebec/articles/les-quebecois-de-souche-sont-loin-de-n-etre-que-des-immigrants


  • Gilles Verrier Répondre

    19 janvier 2018

    M. Labrie, Je pense que vous négligez un fait de grande importance. La colonisation française en Amérique est fort différente de la colonisation anglaise, espagnole ou portugaise. Vous ne mentionnez pas cette colonisation française en Amérique qui est faite essentiellement d'alliances (en 1603 et en 1701, notamment).  C'est pourtant quelque chose dont nous devrions être fiers et qu'il nous importe de souligner aussi souvent que nécessaire. Bien plus que de conquëtes, contrairement aux autres, notre épope n'est pas de cet ordre. Avez-vous pensé que la singularité de la présence française en Amérique - de Louisbourg à la Nouvelle Orléans - la colonisation et l'exploration ne pouvait être possible que par la coopération ? Ceci étant une évidence compte tenu de la faiblesse démographique des Français et Canadiens en Amérique ? 


    La présence française en Amérique mériterait d'être retenue au titre du patrimoine mondial de l'Unesco pour son exemplarité jamais égalée - un modèle de bon comportement - en ce qui concerne la rencontre entre les peuples de deux continents - l'Europe et l'Amérique, une expérience inédite en colonisation qui dura deux siècles et demi. Un passé qu devrait nous inspirer une fierté exempte de doutes et sans égal. 


    Il faut laisser aux Anglais les Réserves indiennes et nous attribuer ce qui nous appartient de plein droit. À eux les conséquences de la discrimination, à nous un passé sans tache systémique.  


    Longtemps après la Conquête la coopération qui avait prévalu du temps du régime français persistera, mais la répression sévira et on empêchera que prospère la destinée des colonies du midwest par la violence  (Assiniboine et Rivière rouge) - francophones et catholiques. On créa sur leurs cendres le Manitoba et la Saskatchewan. Ne l'oublions pas. En 1603 et en 1701, la Nouvelle-France et ses Canadiens créèrent des alliances durables avec les premiers habitants des territoires qu'ils explorèrent et sur lesquels ils s'établirent doucement. 


    Le problème des premières nations et des métis n'est pas le nôtre. Il ne l'a jamais été, même si un homme comme Bernard Landray a voulu qu'on en prenne la responsabilité... elle n'était pas la nôtre. Il s'agit d'un problème créé depuis la Conquête par le colonialisme suprémaciste anglo-saxon. Nous n'avons pas à l'assumer car l'histoire du régime français à leur égard est exemplaire et ensuite, après 1763, nous étions et continuons d'ëtre les descendants des vaincus. 




  • Laurent Desbois Répondre

    18 janvier 2018

    « Le nouveau drapeau comportera désormais un symbole représentant la contribution des communautés autochtones à l’histoire de la Ville. »
    Je suis contant de constater que la ville de Montréal va reconnaittre mes ancêtres Micmacs…La PREMIÈRE NATION de la Vallée du Saint-Laurent!
    Les premiers Québécois étaient Gaspésiens et les Mi'kmaq serait la PREMIÈRE NATION de la Vallée du Saint-Laurent!
    https://www.youtube.com/watch?v=VmWfqqPv_Wg
    Les Indiens Planos ou Planoens ont longé les hautes terres de la vallée du Saint-Laurent, il y a plus de 10,000 ans, pour se rendre en Gaspésie, lorsqu’ils sont arrivés des plaines de l’ouest américain par la Sibérie!
    http://www.lapresse.ca/actualites/montreal/201709/13/01-5132815-montreal-ajoute-un-symbole-autochtone-a-ses-emblemes.php

  • Archives de Vigile Répondre

    27 septembre 2016

    Nous sommes un peuple ancêtre au même titre que les basques. Nous avons fait le Canada et l'Amérique. Les Canadiens-anglais et les américains ont tous environ 25 % d'ascendance Québecoise. On peut trouver des Québecois et des français purs jusqu'en l'an 1000. À part ça, comme aussi vieux peuple, il y a les anglais d'angleterre, les néerlandais, les danois, les norvégiens, les suèdois et les peuples fino-ougriens, les russes, les indiens, les arabes, les hans. De plus, nous avons bien sunous défendre, ne nous sommes jamais fais exterminé complètement et avons colonisé des lieux. Les peuples du même âge sont généralement morts et dans le futur il restera les anglais, les néerlandais et les scandinaves. Mon clavier ne fonctionne pas bien puisque ça n'a pa pu effacer le s

  • Michèle Clément Répondre

    14 novembre 2015

    Pour votre information,
    Les Français qui se sont installés en terre de Nouvelle-France avant l'arrivée des femmes n'ont pas vécu comme des ermites. Ils ont naturellement épousé des amérindiennes, souvent par contrat de mariage comme ça se faisait à l'époque. Elles ont pris le nom de leur mari ce qui fait que leurs traces les plus visibles se retrouvent principalement dans la morphologie de plusieurs de nos visages québécois.
    Comme des mariages ultérieurs ont été contractés entre descendants de ces premiers métissages, certaines familles ont plus qu'une goutte de sang indien dans les veines.
    Ci-joint, un relevé des 400 premières familles métissées identifiées en Gaspésie où les pêcheurs européens mettaient le premier pied. Merci aux généalogistes qui ont effectué cette recherche. D'autres noms devraient suivre. Je vous les transmettrai dès que je les aurai.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 novembre 2015

    Il est paradoxal de parler de nos origines en terre d'Amérique tout en disant seulement que nous sommes les Québécois. Car, dans ce contexte, nous sommes plus qu'une nation insignifiante sortie d'une boîte à chanson emboucanée durant les années soixante : Nous sommes les SEULS vrais Canadiens depuis plus de quatre siècles.
    Quand vous serez tannés de perdre vos élections et référendums et que vous voudrez comprendre pourquoi près de la moitié de notre peuple ne se sent pas concerné par les propos des souverainistes, vous penserez à ça.
    www.canadalibre.ca

  • Pablo Lugo Herrera Répondre

    4 novembre 2015

    Article écrit par un Québécois de souche abruti ou raciste... Je n'ai pas trouvé dans ces lignes, l'apporte des Premières nations!

  • Archives de Vigile Répondre

    4 novembre 2015

    http://quebec.blog.lemonde.fr/2008/05/24/l%E2%80%99amerique-francaise-1608-1803-fondee-sur-les-alliances-avec-les-amerindiens/

  • Archives de Vigile Répondre

    4 novembre 2015

    Voici qui en bouchera un coin à tous ceux qui s'imaginent que nous avons volé ces terres aux amérindiens. Voilà, apprenez de l'Histoire avant de commenter.
    http://quebec.blog.lemonde.fr/2008/05/24/l%E2%80%99amerique-francaise-1608-1803-fondee-sur-les-alliances-avec-les-amerindiens/

  • Archives de Vigile Répondre

    4 novembre 2015

    Votre texte est tres interressant mais contrairement a une verite il propose une vision pour se donner bonne concience.
    Vous dites avoir apporter la civilisation sur une terre sauvage, mais en quoi notre civilisation occidentale est elle plus evoluee que celle des indiens qui vivaient en harmonie avec la nature ou meme celle des nouveaux emmigres qui cherchent a etre en harmonie avec leur prophete.
    Notre civilisation est plutot en harmonie avec les banquiers qui pillent toutes les richesses et affame des populations, les marchands d'armes qui provoquent des guerres de la misere et l'emmigration, des politiciens et medias corompus et d'une population manipulee ... Alors nous devrions plutot faire profil bas et regarder d'autres facons de vivre pour nous ammeliorer au lieu de fermer les yeux et penser que nous sommes les meilleurs.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 novembre 2015

    Texte intéressant qui remet les pendules à l'heure. J'ajouterais à cela que nous sommes peut-être le peuple le plus métissé d'Amérique du Nord.
    http://quebec.blog.lemonde.fr/2008/05/24/l%E2%80%99amerique-francaise-1608-1803-fondee-sur-les-alliances-avec-les-amerindiens/

  • Laurent Desbois Répondre

    3 novembre 2015

    La loi des indiens d’Ottawa n’est non seulement raciste, mais aussi sexiste !
    La crise d’Oka a été créé pour bifurquer l’attention des Québécois suite au rejet de l’accord du Lac Meech !
    « La crise d'Oka aurait pu durer moins longtemps si le fédéral avait fait preuve de plus d'ouverture, affirme aujourd'hui l'ancien ministre des Affaires autochtones du Québec » John Ciaccia, ex-ministre libéral.
    VOIR : « OKA: DERNIER ALIBI DU CANADA-ANGLAIS »
    Par ROBIN PHILPOT, 2000 , V.L.B. ISBN : 9782890057555 (2890057550)

    http://lesintouchables.com/afficherlivre.php?id=538&demandeCouvs=%5Btype+Function%5D&toutAfficher=%5Btype+Function%5D&greffeOmbre=%5Btype+Function%5D&greffeCurseur=%5Btype+Function%5D&decortiquerListe=%5Btype+Function%5D&toutReduireAuFormat=%5Btype+Funct
    Je me permets de vous souligner certains des titres se rapportant à ces sujets dans le livre de Philpot mentionné ci-haut :
    • Revenu moyen : « Les Indiens connaissent un meilleur sort au Québec. ».
    • Moins de ménages Indiens vivant sous le seuil de pauvreté au Québec.
    • Les Amérindiens conservent davantage leur langue au Québec qu’en Ontario.
    • Billy Diamond : « Le conseil scolaire Cri possède plus de pouvoirs qu’aucune autre commission scolaire… »
    • Conditions d’habitations dans les réserves, par rapport au chauffage central.
    • « Le plus haut taux de suicide au monde! » Au Canada oui, mais pas au Québec.
    • Conventions et négociations de nation à nation au Québec.
    • Moins d’Indiens sont incarcérés au Québec, que dans le reste du Canada.

  • François Munyabagisha Répondre

    27 octobre 2015

    Vous apportez, cher monsieur Labrie, de l'eau au moulin québécois de pensées identitaires.
    J'ajoute mon commentaire à celui de François A. Lachapelle, qui je crois évoque l'idée des sempiternelles batailles d'immigrants colonisateurs. C'est triste, et c'est hélas la fatalité. Voyez-vous, vous semblez glorifier votre ascendance et l’œuvre colonisatrice de vos aïeux. Vous vous en réclamez l'héritage. C'est correct, qu'il en soit ainsi.
    Cependant, l’œuvre colonisatrice ne s'est pas déroulée en beauté n'en déplaise à Jean Claude Pomerleau et sa «grande alliance». J'en veux pour preuve le commentaire de Tracy Allard, entre autres. C'est discutable, vous direz. Mais il y a une preuve qui résiste aux tempêtes d'opinions, c'est la destruction des nations autochtones. En prenant sans nuance l'héritage des colons lointains qui ne sont même pas de notre époque, je crois qu'on devrait en même temps assumer leurs crimes et penser à que faire pour les dues réparations.
    Mais comme on peut le constater, l'humanité est un théâtres de guerres, de batailles. Et ici comme dit T. Allard, l'immigrant devra se faire sa place et n'aura nullement besoin qu'un indien signe lui offre sur un plateau d'argent la clé du destin.
    Alors, bonnes souches, de bonnes guerres ! Que ces guéguerres soient «civilisées» et intelligentes, tel est mon souhait. Ainsi le jeu vaudra la chandelle.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 octobre 2015

    En fait, ce sont les premières nations qui sont les québecois de souches ou canadiens de souches.
    De plus, les européens du sud sont des métissés par les MAURES et les SARASINS. Il suffit de regarder leurs physionomies. Les blancs blancs et grands sont des nouveaux venus du nord de l'Europe, après le métissage, regardez leurs noms. Ce ne sont pas des DUPON.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 octobre 2015

    Environ 60% des Québécois que l'ont dit de souche seraient métissés avec des Amérindiens, selon des chercheurs et des historiens.
    Moi, même j'ai un ami qui dit que sa grand mère maternelle est une pure Iroquoise et j'ai des cousins et cousine de père Amérindien..
    J'ai une amie, qui dit que sa grand mère paternelle était une pure Abénakis
    Lorsque M. Bouchard dit aux Québécois de Souche de jeter leurs souches au FEU, est il prêt a dire la même chose aux amérindiens?
    http://lempreinte.quebec/videos-inedites/

  • Etienne Ferron Hannequart Répondre

    18 octobre 2015

    Le Québec, c'est deux empires, anglais et français, qui se disputent pour un territoire, les anglais gagnent, les français restés sur place deviennent des Canadiens. Ensuite la conquête de l'ouest fait un nouveau Canada, plus grand, et nous y voici maintenant, avec une souche française, aujourd'hui nommée québécoise, qui persiste malgré l'histoire, malgré l'anglais. Ceci n'est pas l'histoire d'Israël. Le Québec a ses propres problèmes et contradictions, c'est déjà assez compliqué. Ce n'est pas la même situation.

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    18 octobre 2015

    La Grande alliance : en 1602 Henry IV a conclut une alliance avec deux indiens venus en ambassade en France. En 1603, cette alliance est scellé par Champlain à Tadoussac avec Anadabijou.
    ....
    Champlain et Dupont Gravé en contexte
    Texte de la communication présentée par Denis Vaugeois lors du 133e congrès du comtié des travaux historiques et scientifiques (CTHS) à Québec le 2 juin 2008.
    (extrait ) :
    1603. Du 15 mars au 24 août. Cours intensif pour Champlain.
    Pour ce voyage de 1603, Dupont-Gravé ramène, à bord de la Bonne-Renommée, deux Indiens qui avaient été reçus par Henri IV. La traversée dure plus de deux mois. On peut supposer que les échanges sont passionnants pour Champlain. Il a tout à apprendre. La barrière des langues n’existe pas : les deux Indiens qui avaient voyagé avec Malhortie ,l’année précédente, ont certes appris un peu de français et Dupont-Gravé parle assez bien leur langue. Ce qui suivra n’est pas le fruit du hasard.
    À leur arrivée, la population de Tadoussac est en pleine tabagie. Le grand sagamo Anadabijou écoute attentivement les deux émissaires. Le Roi leur a fait « bonne réception »; ils assurent, rapporte Champlain dans son rapport intitulé Des Sauvages et qu’il fera publier « par privilège du roi », dès novembre 1603, que « sadite Majesté leur voulait du bien et désirait peupler leur terre ». Surtout, ajoutent-ils, Sa Majesté désire « faire la paix avec leurs ennemis ( qui sont les Iroquois, précise Champlain,) ou leur envoyer des forces pour les vaincre ». Anadabijou a le sens du protocole. Son idée est arrêtée, mais il fait d’abord distribuer du pétun (tabac) à Dupont-Gravé et à ses compagnons. « Ayant bien pétuné, il commença sa harangue […] fort content d’avoir sadite Majesté pour grand ami […] et fort aise que sadite Majesté peuplât leur terre et fit la guerre à leurs ennemis ». Les alliances franco-indiennes, amorcées en 1600, venaient de franchir une nouvelle étape. Anadabijou et Dupont-Gravé avaient jeté les bases de l’Amérique française. Ce sera l’affaire de Champlain de faire en sorte que cohabitation et métissage soient au rendez-vous.
    http://www.septentrion.qc.ca/blogue/champlain-et-dupont-grave-en-contexte
    ....
    Mais il n'en fut pas toujours ainsi. Dans son ouvrage intitulé Le Rêve de Champlain, l'historien américain David Hackett Fischer, lauréat du prix Pulitzer, fait l'éloge du fondateur de Québec pour sa vision des relations avec les Amérindiens. «Partout où a agi Champlain, les relations entre Français et Amérindiens ont été fusionnelles, intimes, créatrices. La Nouvelle-France n'a pas été un échec. Bien au contraire, c'est une formidable réussite, une leçon de vie et de savoir-vivre dont on n'a pas d'autre exemple dans toute l'histoire de l'Amérique» (cité par Georges-Hébert Germain, L'Actualité, 1er mai 2011).
    ....
    Bref. La Grande alliance porte bien son nom et elle fut unique dans l'histoire des colonies en Amériques. Elle scellait le sort des Habitants et de ces nations indiennes, tous deux ont perdu le contrôle sur leurs destins lorsqu'elle a été rompu suite à 1760 !
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    18 octobre 2015

    Monsieur Labrie,
    Je vous remercie pour votre article. Vous replacez ce débat dans une perspective sociologique particulièrement intéressante.
    Cependant, je présume que votre raisonnement s'applique aussi aux autres peuples colonisateurs qui ont fondé un pays, sinon il serait logiquement réfutable. Alors, on pourrait aisément en déduire que l'entité sioniste qui ensanglante le peuple palestinien depuis plus de soixante-dix ans (et encore aujourd'hui même) aurait les mêmes droits et la même considération que le peuple québécois. En effet, selon cette logique, les descendants directs des génocidaires colonisateurs sionistes seront des israéliens de souche. Cette perspective me fait frémir d'horreur.

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    18 octobre 2015

    Les québécois de souche, un sujet devenu tabou à une époque de bien-pensante qui nous interdit de réfléchir sur notre histoire. Sur ce qui nous à façonné comme nation,
    Bref, sur ce que nous sommes.
    Québécois de souche, en fait, on doit plutôt parler des Habitants. Entité politique reconnue historiquement, en fait et en droit.
    Un - Habitants . Venu pour peupler et mettre en valeur un territoire (deux premières missions d'un État), avec l'accord des autochtones : La Grande alliance de 1603.
    Deux- Le territoire des Habitants fut structuré par la première constitution en 1663 : l'Édit de création (le français langue d'État et la coutume de Paris)
    Trois- Les Habitant, entité politique reconnu à la fois par le Congrès continental (États Unis) : lettres aux Habitants pour les invité à rejoindre le projet républicain et chasser les britanniques du continent. Et, entité politique reconnue par l'État anglais par l'Acte de Québec de 1774 (Nation reconnue dans caractéristiques essentiels : langue , religion et coutume de Paris). Reconnaissance consentie pour ne pas que les Habitants rejoignent la révolution américaine (ce qui aurait été fatal aux britanniques sur le continent.).
    Donc une puissance régnante et une puissance montante ont reconnu en actes les Habitants comme entité politique. Reconnaisance statutaire donc.
    Ce sont ces Habitants qui se sont formé en État au cours du temps, pour ce reconnaitre de fait en 1960 et de droit en l'an 2000 : Loi 99. L'État est d'abord territorial (G, Bergeron) et organique (Aristote).
    Cette reconnaissance du rôle des Habitants, une composante qui donne sa substance à l'État, ne s'est pas fait aux préjudices des autres composantes étatiques. Loi 99 : statut reconnu aux nations autochtone et droit de la minorité historique anglophone.
    En 1960 nous sommes passé du « nationalisme culturel au nationalisme étatique », (Gérard Bergeron). Notre identité a changé de Canadien français à québécois, en adéquation avec le territoire national.
    La confusion vient du fait que nous sommes un État sans constitution , sauf l'embryon de la Loi 99.
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    18 octobre 2015

    Votre article me chatouille quelque peu.. du fait que vous oubliez les nations autochtones déjà sur place. Nous ne pouvons parler je pense de peuple venu habiter une contrée sauvage.. insulte selon moi à ce qui existait déjà.. une culture, un peuple, une façon de vivre. Nous ne sommes pas des immigrants parce que nous n'avons pas quittés la France pour un autre pays, nous avons simplement changé de territoire, le Québec étant territoire français tout simplement. Est immigrant celui ou celle qui vient d'un autre pays. Le Québec était territoire français selon les termes de cette époque.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 octobre 2015

    Rassurez-vous nos amis québécois, en France, on nous sort aussi qu'il n'y a pas de peuple autochtone, que nous sommes tous des descendants de migrants.
    Je suppose qu'il s'agit là d'une attaque psychologique destiné, comme chez vous, a nier à toute communauté humaine, même historique, un quelconque droit sur une terre. En gros la Québec n'appartient pas plus aux québécois fussent-ils de vieille souche, que les français modernes ne descendent des gaulois. Dans ces conditions, ils n'ont pas plus de droit, de légitimité à imprimer leur marque dans la société que n'importe quelle autre communauté. Le problème c'est que le monde occidental est le seul à nier de cette façon leurs droits aux autochtones, partout ailleurs le principe d'un peuple, une terre s'applique. Si un français (par exemple) n'est plus chez lui en France, le voici apatride, errant, car nulle part ailleurs il n'a sa place et on ne se gênera pas pour le lui dire.

  • Etienne Ferron Hannequart Répondre

    17 octobre 2015

    Dans ses écrits, Mathieu Bock-Côté parle de "majorité historique francophone", de "majorité démographique" ; mais le terme sous-jacent est famille. On parle aussi de substrat : ce qui sert de base au fonctionnement des forces d'un être. Les bases du fonctionnement des forces du Québec, historiquement, sont la famille, l'église catholique et la langue française ; voilà les assises de nos relations en tant que groupe humain, voilà ce qui fait de nous un peuple. Ensuite vient l'intérêt économique, qui n'a d'identité ni d'histoire ; cette nébuleuse globale, cette suprématie des marchés sur tout le reste, sur les êtres et leurs forces.
    Le capitalisme, c'est la libre circulation des marchandises, des capitaux et des humains. L'immigration actuelle est essentiellement une question d'argent.
    Les Québécois de souche qui naissent et meurent ici, ne représentent aucun marché, aucun intérêt financier. La famille, la foi et la parole ne valent rien. Aucun crédit, aucune monnaie ni profit ne peut acheter ou rentabiliser ces trois piliers de notre existence.
    Cette force peut prendre différentes formes, mais elle persiste. Malgré la corruption politique, malgré la violence des marchés, malgré la spectaculaire idéologie humaniste consommatrice d'elle-même, le peuple continue d'être l'idée centrale de la construction du monde. Ce qui résiste au changement, au marché et à la dépression - la famille, la foi et la parole - est la réponse dialectique au suicide organisé que nous vivons présentement ; l'auto-destruction et la guerre (civile ou autre) comme moteur de la perpétuelle révolution capitaliste.
    Nous entrons dans une phase de contradiction, comme d'habitude ; et nous en sortirons indemnes, comme d'habitude ; si Dieu le veut, si nous nous parlons et si l'amour est le sang qui nous irrigue tous.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 octobre 2015

    Quoiqu'il soit vrai qu'un colon d'est pas nécessairement un immigrant... et que les premiers colons francophones ne sont pas tous venus par choix... parler ainsi de la terre d'accueil de ces premiers colons, car il y a bien eu ACCUEIL de la part des autochtones de la région, «où l’espace était encore à l’état sauvage» est une vision très extrême-droite raciste impérialiste envers les personnes généreuses qui vivaient déjà en Amérique du Nord. Ces autochtones qui nous ont permit de survivre nos premiers hivers.
    Il y a un faux meme sur l'internet, que puisque les autochtones avaient eu la gentillesse de nous accueillir, que le moindre qu'on puisse faire serait de faire la même chose pour les nouveaux immigrants.
    MAIS...
    Si les autochtones de l'époque avaient compris l'ampleur de la mort qui allait s'abattre sur eux, ils auraient, je l'espère, combattu à la mort notre arrivée.

    Non les autochtones n'auraient pas du nous accueillir, et là, nous les «de souche» sommes les nouveaux autochtones, et nous avons le devoir d'arrêter les migrations de touts acabits. À force de procréer comme des lapins et de suivre des religions vétustes, les autres nations imposent un poids démographique et un poids culturel à la nôtre. Ici, nous les femmes, nous avons réduit l'effort de reproduction, afin de trouver une meilleure place dans la civilisation et, surtout, afin de calmer la croissance de population invétérée dont est obsédée l'espèce Homo sapiens.
    _
    _ Alors non à toute immigration... mais pas pour les mêmes raisons que vous.
    _

  • François A. Lachapelle Répondre

    16 octobre 2015

    Félicitations Réjean Labrie pour ce mémorendum qui nous rappelle la grande différence entre "un colonisateur" et "un immigrant".
    Le temps en terme de siècles joue en faveur du colonisateur dont les constructions sociales se sont raffinées et affirmées sur des centaines d'années. Les sacrifices et les batailles des colonisateurs et de leurs descendants sont enracinés dans le pays d'ici.
    L'immigrant avant de quitter son pays natal a certainement livré des batailles là-bas. Cela n'a pas la même pertinence que les batailles d'ici.
    L'immigrant qui arrive au Québec ne part pas d'aussi loin en terme d'organisation sociale. Son apport peut être positif et significatif, mais la structure, la direction des valeurs de sa société d'accueil sont déjà en place et méritent respect et accueil.

  • Michel Patrice Répondre

    16 octobre 2015

    Nous sommes tous des immigrants?
    Mais alors d'où viennent donc alors les québécois? De France? Alors si j'allais en France, je retrouverais les québécois dont nous sommes issus? Non. Des français sont arrivés de France, pas des québécois. Et des anglais sont arrivés d'Angleterre, et des irlandais d'Irlande et des écossais d'Écosse. Et tant d'autres de tant de pays.
    Mais aucun québécois n'est jamais arrivé ici d'ailleurs et, un jour, pourtant, on a constaté qu'il y avait ici un peuple nouveau : les québécois, issus d'ici et venus de nulle part ailleurs.