Des solutions pratiques existent

Un chef de parti non élu devrait pouvoir siéger en chambre

Mettre fin à cet illogisme

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Tribune libre

Le fait qu'un chef de parti qui n'a pas été élu ne puisse siéger en chambre entraîne un dysfonctionnement du gouvernement et une baisse d'efficacité. C'est même tout à fait illogique et contre-productif.


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Il me semble que celui qui est le chef et porte-parole d'un parti devrait pouvoir participer aux débats au nom de ceux qu'il représente. Il est en principe celui qui est le mieux outillé pour défendre les positions de son parti.


Duhaime doit rester dehors


Cela donne des situations ridicules comme Éric Duhaime qui doit faire ses points de presse dans la rue devant l'Assemblée nationale.


Monsieur» et tous les autres | Le Devoir


En 1970, René Lévesque lui-même n'avait pas été élu et ne pouvait siéger. On se sert de cette interdiction comme d'une façon détournée de faire taire l'adversaire, de museler la voix principale de l'opposition.


Pierre Poilievre Raised Canada's Conservative Party, Only to Be Tossed From  His Seat - The New York Times


Aux dernières élections fédérales, Pierre Poilièvre et Jagmeet Singh n'ont pas été réélus. Mais leur place n'est-elle pas de se tenir debout à la Chambre des communes pour faire leur travail de chefs de l’opposition?


Canada election 2025: Jagmeet Singh announces he's stepping down as leader


Imaginons maintenant une situation hypothétique où aucun des chefs de parti n'aurait été élu et ne serait autorisé à siéger en chambre. Visualisez la Chambre des communes sans la présence de Mark Carney, Pierre Poilièvre, Jagmeet Singh et Élizabeth May du Parti vert. Ce serait du plus haut ridicule, mais possible en théorie. C'est pourtant ce qui se produit dans une certaine mesure dès qu'il en manque un. Les voix deviennent partielles.


Mark Carney gives Davos Man a shot at redemption | Reuters


Who are the co-leaders of the Green Party? - YouTube


Ci-dessus: Élizabeth May réélue en 2025, son bras droit Jonathan Pedneault défait


Plusieurs solutions faciles d'application s'offrent pour régler le problème.


Rénovations de l'Assemblée nationale: fauteuils de députés à vendre pour  800$ | JDQ


- Amender simplement la loi pour permettre que tout chef de parti ait un fauteuil dans la salle des débats et puisse s'exprimer au nom de son parti, lors de débats ou de la période des questions. Ce serait mieux que d'entendre un sous-fifre balbutier une réponse de peine et de misère.


En cartes, voici où s'est jouée l'élection | Radio-Canada.ca


- Lors des élections, si un chef n'est pas élu, on lui accorde la place du député de son parti qui a reçu le plus petit nombre de votes et qui était le moins important.


Actuellement, un chef de parti peut demander à l’un de ses candidats élus de démissionner, en espérant le remplacer par le biais d'une élection partielle. Gaspillage de fonds publics, procédure typiquement bureaucratique et controuvée pour se plier aux règles.


À lire: Des élections avec 10 questions référendaires générales. Le résultat sera exécutoire



Ci-dessus: l'Élysette, ancienne résidence officielle du premier ministre du Québec, au 1080, avenue des Braves, Québec


- Et s'il faut satisfaire les pointilleux intransigeants qui tiennent absolument à ce qu'un membre du parlement incluant le chef de parti soit "élu" pour respecter les sacro-saints principes démocratiques, on contournera le problème en créant une circonscription artificielle correspondant au domicile privé du chef de parti. Les occupants pourront voter: le mari, la femme, les enfants adultes, et pourront faire "élire" le chef de parti. Si ce dernier vit seul, il sera le seul à voter pour lui-même. Ainsi, les apparences seront sauves. De cette façon, tous les chefs de parti seront toujours présents et actifs à la chambre, là où ils peuvent être le plus utiles à la société.


À lire: La volonté de la majorité prime sur les constitutions, chartes des droits, lois, juges, jurisprudence


Repenser la Loi électorale du Québec | L'état du Québec 2024 - Institut du  Nouveau Monde


Ce qu'il faut retenir de cette proposition, c'est qu'il ne faut pas hésiter à changer les règles lorsqu'elles empêchent le bon fonctionnement des choses, en ce cas-ci, d'entendre la voix des représentants du peuple.


À lire: Accentuons la spécificité québécoise par des lois différentes du Canada pour s’en démarquer


Pour une nouvelle vision de la Loi électorale – Élections Québec


Note: cliquez sur les termes surlignés en bleu pour approfondir davantage votre réflexion sur le sujet


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Réjean Labrie931 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Plus de 930 articles publiés en ligne ont été lus 1 600 000 fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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