Une action pilotée par un organisme non relié à un parti

Pour une consultation annuelle sur l'opportunité d'un référendum

Assortie d'une campagne continue de promotion de la souveraineté

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Tribune libre

Le beau et grand projet de souveraineté doit être perçue par toute la population québécoise comme une occasion d'améliorer le bonheur de vivre au Québec, d'améliorer notre sort collectif, de sauvegarder notre identité culturelle.
Ce projet collectif de posséder sa propre patrie ne doit pas être l'apanage d'un parti quelconque (avec tout l'attentisme procrastinatoire qui peut en découler).
C'est pourquoi un organisme indépendant (c'est le cas de le dire) serait tout à fait désigné pour piloter le projet au nom de tous ceux à qui la cause tient à cœur.

Cet organisme effectuerait une campagne continue de promotion dans les médias en vantant les avantages de la souveraineté et en expliquant au public de semaine en semaine les améliorations et les changements à venir. Ce serait en quelque sorte une diffusion systématique un point à la fois d'un livre blanc sur l'indépendance.

L'idée de base serait de présenter l'indépendance comme un projet de société prioritaire et rassembleur ayant pour objectif premier d'assurer la préservation de notre identité culturelle collective.

Tous les moyens de diffusion sont bons: articles et chroniques hebdomadaires dans les journaux, émissions régulières de télé et de radio, site internet, blogues, réseaux sociaux, bref la présence universelle de l'idée de l'indépendance diffusée sur la place publique, le tout de façon continue toute l'année durant.

Une fois l'an, on mettrait sur pied une consultation sur l'opportunité de déclencher un référendum, par voie de sondage ou de demande d'initiative populaire. Si à ce moment-là suffisamment de monde (50%) sont prêts à se lancer dans la grande aventure libératrice, le gouvernement quel qu'il soit devra obtempérer au désir de la population et déclencher une campagne référendaire.

Le but de la campagne de promotion continue est de rappeler que ce projet restera toujours d'actualité malgré ce que prétendent les opposants libéraux provinciaux et les fédéralistes.

L'appui à l'indépendance demeure constant au fil du temps, avec des variations négligeables. Conséquemment, il suffit seulement de convaincre de 10 à 15% des gens incertains pour que le Oui l'emporte. Cela représente environ 1 personne sur 6 à persuader, ce qui est relativement peu tout compte fait pour faire pencher la balance en faveur de la cause. Toute compagnie de mise en marché ou de publicité vous confirmera qu'un objectif d'un sur six est tout à fait réalisable.

Cette campagne d'information continue devrait entre autres viser les jeunes qui sont actuellement endoctrinés au mondialisme, au cosmopolitisme, au relativisme religieux, à la négation de l'identité nationale, comme on en constate les ravages dans la région de Montréal qui semble de moins en moins québécoise aux yeux du reste de la province.
On induit dans l'erreur également les jeunes dans l'ordre de priorité des choses, en détournant sciemment leurs énergies vers l'écologie, une cause s'étalant sur 50 ans alors que l'indépendance se veut un projet plus immédiat à concrétiser d'ici 5 ans.
C'est pour contrer ces errements qu'une campagne de fierté nationale d'être québécois doit être lancée sur une grande échelle afin de recréer la ferveur mobilisatrice des années soixante-dix.

Le point le plus important à garder à l'esprit est que les conditions propices peuvent se produire à tout moment dans le cours d'une année dans le monde politique; il suffit que se produise une crise majeure avec le gouvernement fédéral pour provoquer le ras-le-bol de la population, une crise qui viendra décupler son désir d'émancipation, son envie de poser le geste décisif et positif permettant de se débarrasser pour de bon du carcan fédéral qui nous limite et nous étouffe. C'est alors qu'il faudra saisir l'occasion de lancer une campagne rapide de 21 jours pour maximiser l'effet d'entraînement dans la population et réaliser enfin notre rêve libérateur.
L'engouement pour le changement peut bénéficier de toute conjoncture favorable à son essor. Une fois bien remise sur ses rails, l'idée renouvelée de l'indépendance fera boule de neige.
Quoi qu'on en dise, l'indépendance du Québec viendra peut-être plus tôt que prévue. Dans la vie, ce sont les optimistes, les battants, qui réalisent leurs rêves envers et contre tout, pas les défaitistes...

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Réjean Labrie825 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Plus de 825 articles publiés en ligne ont été lus un million 400 000 fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période de plus de 14 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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5 commentaires

  • Jean-Jacques Nantel Répondre

    6 mai 2014

    Ben non, voyons, il ne faut pas demander aux fédéralistes, qui sont majoritaires, s'ils veulent d'un référendum! Il faut le demander aux souverainistes! Sinon, il n'y aura jamais de référendum.
    Il suffit que la majorité des souverainistes soient d'accord, c'est-à-dire 25% de la population, pour qu'on promette d'en tenir un quelques mois seulement après l'élection. C'est après le référendum qu'il faudra faire le bon gouvernement.
    Arrêtez d'obéir aux fédéralistes, bon yeu!
    Le rôle d'un chef n'est pas de suivre la foule sous prétexte qu'il en est le chef. Son rôle est de montrer le chemin et de s'y engager avec résolution en disant à la foule ¨qui m'aime me suive¨. Quand Parizeau a fait ça à la fin de la décennie 1980, la foule qui, paraît-il, ne voulait plus entendre parler de souveraineté, l'a finalement suivi au point de voter ¨oui¨ à 50%.
    Changez de chefs, prenez-en qui ont du courage plutôt que de l'ambition et vous cesserez d'être d'éternels perdants!

  • Archives de Vigile Répondre

    4 mai 2014

    Ce sont des idées auxquelles j'adhère. Ça suscite de l'enthousiasme de vous lire.

    Articles hebdomadaires dans les journaux... Je cherche lesquels. Les médias de masse sont tous fédés. Je souhaite ardemment que ce que vous proposez se concrétise.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 mai 2014


    Absolument et parfaitement !comme le disait ,autrefois, le bon notaire !Nous devons en venir à ce que l'option souverainiste ''coule de source'' , et parler davantage de l'identité québécoise. La transmission de l'option souverainiste doit viser à sensibiliser davantage ''les jeunes'' pour aviver la flamme et raviver l'ardeur des troupes souverainistes. Comment ? Exemple :par des spectacles ( 5 ou 6 fois par années )dans les écoles ,les cégeps et les universités.
    Le Parti Québécois doit trouver parmi ses membres les plus influents :des personnes qui serviront de courroie de transmission. Ils doivent se montrer plus volontaires et démontrer leur capacité et leur volonté à ''monter au front'' : En agissant davantage sur le terrain. Les auditoriums, les places publiques, les arénas sont autant de lieux de rassemblement ; afin de se rendre plus visibles et plus présents au yeux des citoyens du Québec.
    Par ailleurs, nous devons impérativement ''régler la question'' de la dernière élection du 7 avril 2014. Nous devons révoquer nos méthodes électorales désuètes et archaïques et organiser des méthodologies électorales nouvelles :comme cela se fait dans d'autres pays .Sinon nos ambitions politiques , si belles soient-t-elles, demeureront ''lettres mortes''....pour la postérité des futures générations.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 mai 2014

    Bonjour Mr Labrie, peu importe la manière que les indépendantistes prendront pour promouvoir le Pays si en bout de ligne nous revivons ce qui s'est passé en 1995 et l'élection du 7 avril dernier à quoi bon!?
    Il y a tellement de tricherie, de choses inacceptables dans une démocratie que c'est hilarant.
    En 1995, vous le savez, on nous a volé le Pays et cette élection en 2014 la même chose. Les fédéralistes usent de tactiques malhonnêtes pour arriver a contre barrer l'indépendance du Québec.
    Pour que ce soit honnête avant, pendant et après un référendum il nous faudra c'est certain des experts pour surveiller, dénoncer, sévir voir annuler la consultation. Tous les accrocs, tactiques et manières malhonnêtes visant à nuire au fonctionnement d'une élection, référendum devraient être sévèrement punis et tous ceux qui y participeraient, devraient en être imputables devant la justice.
    Voilà ce que je pense. Nous en sommes rendus à avoir l'air si ce n'est la chanson itout d'une république de bananes.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 mai 2014

    Bonne argumentation en faveur du pays Québec dans toutes les contributions à Vigile, ... sauf la question clef: POURQUOI?
    Une analyse détaillée de la justification, compréhensible par tous les québécois, des avantages et désavantages de la séparation d'avec le Canada n'a pas été faite depuis des lunes.
    Et encore, la conjoncture politique, sociale, économique etc. a grandement évolué depuis 1995.
    Voyez l'évolution du coût des responsabilités des provinces par rapport aux responsabilités constitutionnelles du gouvernement fédéral. Pour l'exercice 2014-2015, un déficit de 3,7 milards pour le Québec et de 12,5 milliards pour l'Ontario alors qu'Ottawa devrait déclarer un surplus.
    Ce sont les faits, de préférence produits par une instance non partisane, qui vont faire pencher la balance en faveur du pays, et tant mieux si survient une crise improbable.