Parmi ces engagements à court terme, il y en a deux, en particulier, que nous applaudissons : une baisse des impôts pour les particuliers et le dégel des droits de scolarité
Mais tout cela n'est que broutille de séparatistes sans importance, dites-vous. Le hockey et la victoire du Canada passent avant tout.
ANALYSE
L'ancien député péquiste de Fabre, Joseph Facal, ne ferme pas la porte à l’idée de se présenter pour succéder à André Boisclair. La liste des prétendants à la direction du Parti québécois peut être courte, mais mardi il n’était pas acquis qu’on assisterait à un couronnement de Gilles Duceppe.
Mais tout est arrivé trop vite, finalement, dans la carrière politique d'André Boisclair, et pour cela tout finit trop mal - pour l'instant.
La cause la plus fondamentale du malaise actuel se situe fort probablement dans la déception qui habite les militants et les membres de cette formation depuis quelques mois.
L’histoire d’André Boisclair, c’est donc celle d’un chef trop faible qui a été mis en tutelle, dont le symbole est cette stratégie référendaire suicidaire qui a provoqué la débâcle.
La présidente Monique Richard a cependant reconnu hier que la charge d’André Boisclair contre le chef bloquiste Gilles Duceppe a changé la donne.
M. Duceppe est sans doute un choix logique parce qu'il est expérimenté et très connu. Bref, c'est une solution de rechange « clés en main «. Mais sans rien vouloir lui enlever, il n'a pas le calibre, le charisme et l'instinct des plus grands chefs péquistes.
Chose certaine, la saga Orford aura été un beau gâchis politique qui en aura épuisé plus d'un et, surtout, qui aurait pu être évitée.