M. Charest disait hier attendre les propositions du PQ. Il n'a pas à attendre. Il est premier ministre. C'est à lui que revient de prendre les devants, d'adopter un ton plus conciliant et d'ouvrir la voie à un compromis.
Les stratèges péquistes assurent qu’on peut trouver une solution sans nécessairement passer par une diminution des baisses d’impôts déjà annoncées.
L'absurdité de la situation dans laquelle se trouve plongée l'Assemblée nationale depuis jeudi semble décidément n'avoir aucune limite, aggravée un peu chaque jour par des petits jeux politiques malsains.
Pauline Marois est prête à mener les troupes péquistes lors d'élections générales dès cet été si le premier ministre Jean Charest refuse de revoir le budget présenté jeudi dernier.
Dommage qu'Ottawa ait décidé de réduire le financement des festivals, parce qu'il y en a tout un depuis jeudi à l'Assemblée nationale: le festival des contradictions.
Voici que, pour la première fois, le gouvernement a les moyens de faire ce qu'il s'était engagé à faire.
Jeudi, les critiques s’accordaient à dire qu’une réduction d’impôt de 950 millions est insoutenable.
D'abord, les vraies affaires, comme dirait Mario Dumont: le gouvernement Charest survira-t-il à son premier budget? Ça dépend maintenant du PQ et ça dépend même du moment où vous posez la question à son chef intérimaire, François Gendron.
Jean Charest a beaucoup à perdre d'un recul. Le PQ tout autant d'une fuite en avant.
Jusqu'ici, la classe moyenne a vu le gouvernement faire ce que l'ADQ préconisait la veille.
La dette de l'État québécois s'est enflée de 4,1 milliards $ en 2006-07. En 2007-08, la hausse sera de 2,8 milliards $.