Santé nationale

Le syndrome du rétrécissement fait des ravages

Sortez votre langue et dites 33

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Chronique de Marc Huber

J’ai toujours considéré les nombres comme les révélateurs d’une connaissance intouchable à laquelle nous devons obéir. Ainsi, si un médecin me demande de tirer ma langue en disant le numéro 33, j’adhère à son désir sans poser de questions. J’en suis même à croire que les chiffres que nous chérissons peuvent autant dévoiler les profondeurs de notre être que provoquer le syndrome du rétrécissement.


C’est parfois confondant. Je pense ici à Elizabeth II (1926-2022) qui nous a quittés après 70 ans de règne. Soixante-dix! Il s’agit d’un gros nombre pour certains, assez pour meubler divers reportages. Pour d’autres, ces longues années ne suffisent pas pour apprendre la langue de Molière.  Ce n'est pas grave! Alex Tyrrell, le chef du Parti vert du Québec et grand gourou du bonjour-hi, semble lier cette lenteur d’apprentissage de la langue française à la lutte contre les GES. La raison est simple. Si nous restons passifs et immobiles, nous pouvons nous rapprocher  des singes paresseux et cultiver ainsi de la mousse végétale sur nos tissus cutanés. Mais encore, pourquoi prendre 70 ans pour passer du nombre deux au trois - d’Elizabeth II à Charles III – alors que nous faisons les éloges de la vitesse et de la productivité?


Pour plusieurs personnes, cette confusion des nombres serait liée au syndrome du rétrécissement. Pour effets, certaines perdent en grandeur, lorsque leur langue est bafouée, d’autres se sentent rétrécir quand les idées et les opinions qu’elles exposent sont suivies d’attaques et de mépris. Il y a aussi celles dont l'identité et l'histoire les transforment inexorablement en petits citoyens. Ajoutons que pour la majorité, cette contamination s’envenime par une adhésion à des projets globaux qui dépassent largement leurs capacités. Pour conséquence, ces personnes acceptent de léguer leurs droits à des monarques du capital, souffrant de gigantisme, et qui savent exploiter le mondialisme pour raccourcir la nation. Mais encore, un jour ou l'autre, ils finissent par accepter que les libres échanges puissent se signer sans leurs consentements et qu’aucun laboratoire n’ait accouché d’un vaccin pour lutter contre l’épidémie de rétrécissement.


Les nombres invisibles


Pourtant, depuis l’invasion de la COVID-19 en mars 2020, nous vivons ce rétrécissement comme jamais.  En plus de provoquer une croissance générale de l’incompétence dans tous les recoins de la société, cela s’accompagne d’une profonde transformation des numéros.  Avant, nous  pouvions observer des chiffres, lorsque nous étions entubés, qu'il s'agît du prix du litre d’essence, de l’augmentation des taxes foncières ou des loyers. Aujourd’hui nous sommes entrés dans l’ère des petits bytes numériques qui pénètrent la bouche de méga-réseaux de données. Nous parlons principalement des banques de nombres invisibles qui se lient au passeport sanitaire, au paiement obligatoire avec une petite carte de plastique aux guichetiers de la Société de transport de Montréal (STM), pour fréquenter un parc de la SEPAQ, ou concevoir les passeports climatiques et citoyens.


Je ne sais pas si cela vous indispose, mais moi je déteste vivre dans un monde qui me force à créer des nombres invisibles, tout en m’interdisant d’accéder à ces derniers. Tout autant lorsque je découvre que pendant qu’on m’abuse, les députés québécois se métamorphosent en clowns silencieux qui se réunissent sur la scène du cirque en tournant le dos au public. Mais encore, il faudrait être sérieusement rétréci pour ne pas penser que le comportement de ces 124 paillasses puisse préparer adroitement la carrière d’un clown bavard qui fait face à la foule.


Pour conséquence, être le seul sur cent vingt-cinq suffit amplement pour transformer Éric Duhaime, le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ),  en sauveur de la nation. Celui qui a occupé le grand espace délaissé, pour ramasser les victimes des mesures sanitaires, les nationalistes déçus, les martyrs de la loi 96 et les fidèles des politiques identitaires du Canada de Justin Trudeau. En fait, on le vante tellement que je me suis mis à croire que le cirque avait orchestré une mise en scène pour pousser la  carrière du clown bavard. Non seulement pour le transformer en un  formidable membre parlementaire, mais aussi planifier d’autres rétrécissements. Pour comprendre le sens de mes mots, revenons quelques jours en arrière. Au début de septembre dernier. Éric Duhaime a dû s’expliquer sur des comptes impayés, dont près de 14000 $ en taxes municipales qu’il devait à la ville de Québec. Nous le savons, il n’est pas le seul dans cette situation. Par contre, en tant qu’ancien animateur de radio, il devrait être au fait que les médias adorent ce genre d’insouciance, au point qu'ils peuvent parfois tuer la carrière d’un politicien. Souvenons-nous de Daniel Breton. En 2012, ce rare type qui avait les compétences pour occuper le poste de ministre de l’Environnement est tombé après un mois.


De là, je me permets cette question: est-il possible que monsieur Duhaime ait volontairement laissé pourrir le dossier pour qu’il puisse rebondir dans les médias? Pour moi, le chef du PCQ ressemble plus au phoque de Michel Rivard (Beau Dommage) qui fait tourner des ballons sur son nez, dans un cirque aux États-Unis, pendant qu’un de ses chums est resté à Québec, avec des taxes et des comptes en souffrance et quatre enfants.   Les ballons sont des informations qu’on lance dans l’espace public pour recueillir les réactions de la population sur les réseaux sociaux. À cette fin, un gros chiffre apparent de 14000$ permet de fabriquer des millions de nombres invisibles remplissant des banques de données  réservées à la vue de quelques privilégiés. Parmi ces derniers, nous retrouvons des firmes-conseils dont le travail consiste à changer l’opinion générale en puisant le maximum d’information concernant les citoyens. Pour y arriver, elles diffusent des informations et sondent les mouvements qu’elles génèrent.


Ainsi, le 15 septembre dernier, après que le dossier des taxes impayées de Duhaime ait fait son chemin, un sondage Léger Léger nous apprenait  que la Coalition avenir Québec (CAQ) a perdu quatre points, alors que les votes dédiés au PCQ ont grimpé de 2 points. Bien que ce sondage reste imprécis et que les données ont changé depuis à l'avantage du Parti québécois (PQ), il démontre la présence d’électeurs teflon. Il s’agit de personnes qui restent collées au PCQ, malgré les taxes impayées. Maudits conservateurs! Ce phénomène n’est pas exceptionnel. Il touche toutes les formations, que ce soit Québec solidaire (QS), le Parti libéral du Québec (PLQ), la CAQ ou le PQ. Ce qui varie est la raison de l’adhésion. Pour le PCQ, la gestion sanitaire de la CAQ, la prolifération des nombres invisibles et le nationalisme trop timide de François Legault ont eu un rôle à jouer. Ajoutons que l’idée n’est pas d’exploiter les chiffres concernant les électeurs teflon, mais comprendre que lorsque nous les associons aux autres données invisibles, on s’offre de nombreuses  occasions pour rapetisser les gens. Nous pouvons penser ici la volonté de mettre de l’avant les tendances des nationalistes du PCQ à renforcir leurs positions devant l’adversité, les scandales et les critiques. Ce qui est suffisant pour les transformer en terroristes et façonner l’acceptation sociale de l’emprisonnement de quelques citoyens dignes des méchants camionneurs.


Le libertarisme et le réseau de la CIA


Quoi qu’on en pense, la création de nombres invisible est le point d’ancrage du capital où se rencontrent des conglomérats de corporations, de gestionnaires, de services financiers, d’organisations, de médias ainsi que l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN). Toutes ces entités qui grandissent au sein d’un réseau mondial qui se construit en fonction des intérêts de la Central inteligence agency (CIA). Sur la liste, nous retrouvons quelques organisations non gouvernementales (ONG), dont le Forum économique mondiale (FEM) de Klauss Schwab, le National Democrary Institute (NDI) et le National Endowment for Democracy (NED). Le FEM fut fondé en 1971 par le soutien de Herman Kahn (1922-1983) du RAND Corporation et du Hudson Institute, Henry Kisinger et la CIA, une information qui fut en partie diffusée par Jean-Pierre Desmarais, sur les ondes de ThéoVox, le 28 avril 2022. Ajoutons que le NDI est la sœur jumelle du NED née en 1983, pour servir la démocratie de la CIA.


Il faut préciser que le modus operandi de ces groupes repose avant tout sur le même libertarisme qui forge la politique du PCQ. Cette philosophie anglo-saxonne repousse les limites des libertés individuelles en même temps qu’elle s'associe à un des grands paradoxes de l’Occident, puisqu'au nom de cette liberté, on voit jaillir une croissance d’actes criminels et de cas de corruption au service de dogmes économiques qui font grimper les gains du réseau de la CIA et musellent la presse libre. Ajoutons que ce libertarisme est faussement lié au nationalisme. La raison est qu’il finit un jour ou l’autre par mandater une alliance mondiale qui balaye le nationalisme en soutenant le «wokisme». Ainsi, alors que la grosse maladie faisait sa tournée mondiale, le Québec s’enfonçait dans cet univers. À cette fin, il faut souligner le travail de Laith Marouf au sein du Community Media Advocay Center (CMAC), une ONG soutenue par le Canada pour lutter contre le racisme. Entre 2019 et 2021, Marouf a été financé pour plaider devant le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), pour s’assurer que la CBC et la SRC puissent laisser plus de place aux représentants de la communauté woke. Ajoutons que le CMAC marche avec le Center for International Media Assistance (CIMA) qui a été créé par le NED. Enfin,  Laith Marouf a proféré de nombreux propos  haineux visant les Québécois.


Comme ailleurs, après la liberté des nombrils, suivent habituellement des privatisations, des censures et des comportements affolants pouvant rappeler les  mesures sanitaires, le silence de 124 députés québécois et notre incapacité à réagir à une actualité  devenue lourde de sens. Le 24 août 2022, lorsque Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l'OTAN, a débuté sa visite canadienne de trois jours avec Justin Trudeau, j’étais certain qu’on aborderait le dossier du transport d’énergies fossiles vers l’Europe planifié par l'OTAN depuis de nombreuses années. Les médias ont seulement traité du besoin de sécuriser l’Arctique. Était-ce pour éviter d’embarrasser le gouvernement canadien, qui a interdit le projet GNL-Saguenay en février 2022, sans trop savoir si la raison reposait sur le respect de l’environnement ou la protection des singes verts? Peu importe, quelques jours plus tard, Éric Duhaime a de nouveau tourné un ballon sur son nez sur son nez en se prononçant pour GNL-Saguenay, accompagné dans ce jeu par Pierre Fitzgibbon, le ministre de l’Économie et de l’Innovation ainsi que du Développement économique régional au sein de la  CAQ.


Liberté? Pierre Fitzgibbon est le dernier politicien en liste à avoir participé au forum du FEM, l’ONG qui œuvre pour le mondialisme technocratique de la CIA. Pour le silencieux gouvernement de Justin Trudeau, il est composé de nombreux disciples du FEM. Ajoutons qu’avant que le Canada soit transformé en garderie du mondialisme, Stephen Harper a fréquenté le FEM en 2010 et 2012. Le même qui est intervenu dans  Droits et Démocratie, une ONG canadienne qui a marqué l’actualité en 2010 et 2011, lors de conflits administratifs qui se sont faits à l’avantage de groupes radicaux. Pour régler le litige, Stephen Harper a choisi de placer Gérard Latulippe à la tête de Droits et Démocratie pour remplacer feu Remy Beauregard (1944-2010), décédé à Toronto, alors qu’il était la cible de Shuars canadiens, réducteurs de têtes. En avril 2012, le même Stephen a dissous l’ONG.  Par la suite, en novembre 2012, Latulippe a occupé le poste de haut-commissaire du Canada à Trinité-et-Tobago, jusqu’en août 2016. Alors qu’il prenait sa retraite, il a été accusé, par un média mexicain, d'avoir sabordé les relations culturelles entre le Québec et le Mexique et d’avoir un tempérament colérique.  Ensuite, Latulippe publie dans Le Devoir, le 1er juin 2017, un texte proposant une intervention militaire au Venezuela. Cela suit le «coup d’État avorté» du 12 février 2015 qui met en scène, selon le journaliste Jooneed Khan en entrevue avec l’auteur et animateur Robin Philpot, le gouvernement canadien, l’OTAN et le NED.


Une élection qui dépasse le Québec


Cela m’a interpellé, car Latulippe est un camarade du NDI. Ajoutons qu’Éric Duhaime, celui qui a réussi comme aucune autre à s’imposer comme l’option politique, est lié au NDI depuis qu’il a oeuvré au Maroc et en Irak, de 2005 à 2009. Questionné sur cette appartenance, il y a plus de 10 ans, il a affirmé  qu’il restait membre de cette ONG. Est-ce encore le cas en 2022? J’ai tenté de sonder le terrain pour amener cet élément de discussion sur Facebook. J’ai seulement vécu divers troubles informatiques, avant que mon profil soit utilisé par un pirate informatique, le 20 septembre dernier, afin de diffuser une propagande du PLQ de Dominique Anglade. Enfin, je fus surpris que Duhaime cite, lors du Débat des chefs du 22 septembre dernier, un sondage de la firme Mainstreet Research laissant croire que 62% des Québécois sont d’accord pour que le Québec exporte des énergies fossiles, alors que le sondeur ressemble plus à un groupe de relations publiques partisan. 


Tout cela pour affirmer que je crois que les ambitions du PCQ dépassent largement la liberté de vendre de l’énergie fossile à l’Europe. Cela implique le Réseau, le gouvernement canadien et une volonté de nous divertir pendant que l’élection du 3 octobre devient celle de la CIA. Je sais. Je suis du genre méfiant et loin d'être le parfait exemple du type qui frappe au centre de la cible.  Dans Nous finançons la haine, le mépris, la division et la refonte de notre histoire qui fut publié en juin 2021,  j’affirmais craindre l’assassinat d’un politicien pour placer le PLQ sur le trône du pouvoir. Je le rappelle, car le Québec, autant pour son eau, Hydro-Québec, ses ressources naturelles, le fleuve Saint-Laurent et son passage vers le nord, est sérieusement convoité par le Réseau depuis des nombreuses années. En décembre 2014, j’ai même utilisé ma plume pour traiter, dans Nouvelles de l’Interzone, d’un lien entre la marchandisation des énergies fossiles et une militarisation du Québec.  À l’époque, l’OTAN mettait en place le consentement d’attaque de la Russie et offrait, le 2 décembre 2014, le poste de ministre des Finances à Nathalie Jaresko, une dame qui fut la fondatrice de la firme d’investissement Horizon Capital  avec le soutien de l’USAID, une ONG chapeautée par le Pentagone et la CIA. De mon côté, je voyais le «projet Énergie Est» comme une «menace à la sécurité nationale des Québécois [...] pour alimenter les machines de guerre gourmandes des membres européennes de l’OTAN et fabriquer le consentement d’une présence accrue de soldats canadiens dans l’est du Canada» 


Le 20 septembre 2022, alors que j’ai pris le temps de fouiller la filière gazière, j’ai découvert que le projet GNL implique les entreprises Symbio Infrastructure (SI)  et Naftogaz. Alors que SI évite d’exposer la liste de ses partenaires, Naftogaz se présente comme une société anonyme ukrainienne entière publique qui a été créée en 1991 et qui est devenue rapidement une des sociétés les plus corrompues. Et pendant que nous sommes menacés par des pénuries alimentaires et énergétiques, on évite de mettre de l’avant les satanées  interventions  de Justin Trudeau en Ukraine. Servent-elles à planifier le consentement que la Russie pourrait s’en prendre à des entreprises  canadiennes? Une grosse panne d’électricité causée par la Russie, qui serait bénéfique pour le bradage planifié par le Réseau de la CIA!


Aujourd’hui, les personnes qui sont les plus aptes à agir collectivement, pour redonner pleine grandeur à la nation, ont la langue collée sur le poteau du PCQ. Pendant ce temps, on peut croire que des politiciens seraient impliqués dans la planification d'une militarisation du Fleuve, pour s’assurer que le Québec reste le petit serf du réseau de la CIA soumis au Canada. Ainsi, si une situation exceptionnelle ramenait les gens à la nécessité de passer par l’indépendance pour élargir le spectre de leurs libertés, il suffirait de fabriquer des petites menaces contre des infrastructures gazières pour les accuser de terrorisme international. C’est comme ça lorsqu’on vit dans un pays qui a la capacité de rétrécir des gens, pour que des petits politiciens puissent ressembler à des géants.


Les nombres visibles


Tout cela pour vous dire que le seul remède que je connaisse contre le rétrécissement vient des nombres. Oubliez le deux d’Elizabeth et le trois de Charles, notre bon roi ami des petits. L’année 2022 est celle du 600ièm anniversaire du sacre du roi Charles VII (1403-1461), celui dont la cote-Charles était 233% plus élevée en France en 1422, que celle de l’Angleterre en 2022. Charles VII nous rappelle aussi qu’on peut guérir le syndrome de rétrécissement. Rapetissé comme jamais, le roi Charles VII était sur le point de céder son territoire à l’Angleterre, lorsque Jeanne d’Arc (1402-1431) est arrivée comme un miracle, en répondant à la voix de Dieu. Non seulement ce fut la défaire la plus amère de mémoire de l’Angleterre, mais aussi la raison de notre existence. Sans elle, la Nouvelle-France n’aurait jamais vu le jour, ainsi que le camembert Charles VII, devenu introuvable depuis l’élection de Justin.


Ne rêvons pas. Le Québec calque l’Angleterre, sans oser se l’avouer. Ainsi, pendant que là-bas ils passent d’Elizabeth II à Charles III, ici on passe des  Deux Frères aux Trois Accords. Malgré le grand talent de ces deux groupes, nous devons oublier Arseniq 33, Tremblay 73 ou encore 350 Quatre Barils, à moins que l’Angleterre nous offre un monarque qui porterait un de ces numéros. Mais encore, je suis subjugué par notre obéissance aux petits nombres. Ainsi, on peut vénérer un deux et ensuite un trois, sans former le nombre 33, à l’aide de deux trois. C’est comme si nous craignions ce nombre qui nous oblige à tirer notre langue pour permettre à un docteur d’ausculter l’état de notre santé.


Osons le réel. En plus de la lenteur maladive de certains à apprendre un mot en français et l’attention démesurée que nous portons aux petits nombres de la monarchie britannique, nous avons une difficulté maladive à honorer les personnes d'importance. En plus de Charles VII, nous avons Walter Boudreau qui vient de quitter la direction de la Société de musique contemporaine du Québec (SMCQ), sans la moindre invitation médiatique,  malgré son grand apport à la culture locale. Pas durant deux ou trois ans, mais 33! Mais encore, avant de joindre la SMCQ, Walter Boudreau formait l'Infonie avec Raoul Duguay et Michel Le François. Cela donna ces quatre disques, entre 1969 et 1974: Vol 3, Vol 33, Vol 333 et Vol 3333.


C'est pour moi une occasion pour vous informer que vous venez de lire mon trente-troisième texte. Lorsque j’atteins ce nombre, je suis obligé de recommencer à zéro, avec un autre nom. Pour souligner ce moment, je vous offre Le Réseau de la CIA en format PDF. Il s'agit d'un texte qui inspire cette dernière chronique. Si vous en retirez quelques plaisirs, je vous invite à faire un don à Vigile. De mon côté, moi qui pensais annuler mon vote pour la première fois de ma vie, car trop tanné de me sentir petit et sans personne pour me défendre, j’ai changé d’idée en découvrant le visage familier d’un type brillant et qui est originaire de la Kabylie (Algérie). Il était sur une pancarte électorale du PQ. Signe des temps, il s'oppose à un jeune candidat du PCQ qui peine à s'exprimer en français.


Les petits nombres finissent-ils par nous donner le goût de voter pour des petits candidats? Je crois qu'il est temps de nous rappeler qu'avant de parler de liberté, on doit passer par une libération. Pour y arriver, il faudra nécessairement nous offrir une «course à rebours» afin de retrouver rapidement la fierté, la détermination, le courage et la foi que nous avons perdue sur la route de notre servitude au Réseau.


 







 


 

 





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1 commentaire

  • François Champoux Répondre

    4 octobre 2022

    Bonjour M. Huber,


    Divin, devin, ou humoriste?


    François Champoux, Trois-Rivières