On entend certains haut-placés à la vue courte avancer que la ville de Québec devrait devenir une deuxième métropole. Ce serait alors une catastrophe assurée pour la capitale nationale et sa région immédiate, une défiguration organisée de sa nature profonde.
Ce qui attend la ville de Québec si on entreprend de la surgonfler massivement et rapidement aux stéroïdes migratoires:
- perte de l'âme collective des Québécois pure souche, rapidement noyés dans la marée multiethnique étrangère. Plus grand'monde ne sera d'ici. Trop seront d'ailleurs. Détricotage du tissu humain unifiant qui nous a permis de traverser les siècles et les épreuves en se tenant par les coudes.
- déshumanisation résultant de l'anonymat, sentiment d'aliénation de l'individu, froide indifférence des uns envers les autres propre aux mégalopoles. On ne salue même pas son voisin de palier. On enjambe l'itinérant dormant avec des journaux comme couverture sans le voir.
- hausse de la criminalité, ensauvagement des moeurs, fusillades quotidiennes, intimidation, quartiers dangereux, le tout dû à la prolifération de gangs noirs, maghrébins
- sentiment d'insécurité généralisée croissante de la population en place face à la montée de la criminalité et de la violence d'origine multiethnique
- sentiment malaisant de ne plus être chez soi
- saleté des rues, insalubrité des logements mal entretenus par des locataires négligents venus du tiers-monde, détérioration des bâtiments laissés à l'abandon, squattage, vandalisme de graffitis
- pollution atmosphérique, smog, brouillard
- déquébécisation (la culture québécoise fout l'camp faute de consommation par les immigrants)
- ethnicisation destructrice d'une population possédant la qualité hautement appréciable d'homogénéité intergénérationnelle
- anglicisation inévitable, amenant rapidement le refus de parler français, comme à Montréal. Une majorité aborde l'autre en anglais, s'attendant à ce qu'on lui réponde de même.
- pratique du communautarisme, ce repli sur soi des ethniques qui ne se joignent pas à notre culture
- conflits de mentalité et choc des valeurs entre les multiethniques et les natifs
- fuite forcée des natifs de leurs quartiers, de leur ville, comme à Montréal et Laval, qui n'en peuvent plus de se sentir à l'étranger
- implantation de religions inadaptées au bon fonctionnement des sociétés modernes et qui les font reculer
- problèmes insurmontables de circulation, de mobilité, d'heures de pointe étirées
- hausse soudaine des loyers, flambée du prix des maisons, crise du logement magnifiée par les surplus d'immigrants et de migrants fraudeurs qui s'emparent de tous les logements dévolus aux natifs, incluant les logements sociaux prévus pour nos pauvres à nous
- augmentation incontrôlable des drogués, des marginaux, des itinérants, des malades mentaux non soignés et potentiellement dangereux, des autochtones désœuvrés qui trainent en bandes
Certains lecteurs auront eu l'impression dérangeante qu'on vient dresser le portrait fidèle et actuel de la métropole montréalaise en 17 points explicites... C'est précisément le modèle à ne pas suivre.
Non, la ville de Québec ne mérite pas ce triste sort, elle qui a su s'en préserver jusqu'à maintenant en gardant des proportions humaines et gérables. Et surtout grâce à sa composition démographique homogène qui unit les gens.
Ce qui a fait d'elle un joyau du patrimoine mondial de l'Unesco ne doit pas disparaître.
Que vaut la croissance économique à tout crin si la population finit par en perdre son âme collective? Vraiment pas grand-chose.
La ville de Québec ne gagnera rien à s'hypertrophier, à devenir une obèse morbide, prête à éclater on ne sait quand.
Petit, c'est beau aussi. C'est même mieux parfois.
Il importe que la ville de Québec demeure à taille humaine. Elle est parfaite comme elle est actuellement. Elle a atteint un point de développement optimal qu'il serait dangereux de dépasser. La croissance sans limite et sauvage n'est bonne pour personne. Ne la laissons pas enfler jusqu'à ce qu'elle soit méconnaissable.
Les investissements doivent être plutôt redirigés en région vers des villes plus petites possédant un certain potentiel de développement.
Dernièrement, le maire de Drummondville invitait aux nouvelles les gens à venir s'installer dans sa ville et à Victoriaville, où le coût de la vie y est moindre. Partant de ce principe, les investissements prévus pour Québec pourraient y être redirigés par le gouvernement. Tout le Québec doit se développer, pas juste Montréal et Québec. Que les nouveaux projets d'investissements économiques s'installent en région.
Ne répétons pas le gâchis actuel qu'est devenue Montréal, la pauvre métropole enlisée et altérée pour le pire, une île qui s'enfonce irrémédiablement comme Venise sous les flots.
Une seule métropole endommagée suffit amplement. Ne doublons pas les problèmes.
* * *
Note 1: toutes les photos de la pittoresque rue Saint-Denis, zoomées à partir du même point vue du haut de la Citadelle dans le Vieux-Québec, sont de l'auteur
Note 2: cliquez sur les termes surlignés en bleu pour approfondir davantage votre réflexion sur le sujet
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
1 commentaire
Réjean Labrie Répondre
24 mai 2024Il faut protéger la ville de Québec de la surimmigration étrangère issue des pays de misère. On vient d'apprendre que la capitale a connu cette année la plus forte hausse d'immigrants après Montréal, ce qui est consternant lorsqu'on constate l'effet dévastateur sur la métropole déquébécisée et anglicisée.
La région de la Capitale-Nationale arrive au deuxième rang après Montréal dans les taux de croissance démographique régionale grâce à l’immigration, selon l'Institut de la statistique du Québec. Entre les mois de juillets 2022 et 2023, 20 678 personnes de plus se sont installées dans la région, les migrations internationales y sont pour 18 494 de ses nouveaux arrivants.
En ajoutant le solde de 340 personnes qui sont arrivées de l'extérieur de la province, les gains totaux grimpent à 18 834 personnes pour la Capitale-Nationale en 2022-2023.
, écrit l’ISQ, dans son rapport.Radio-Canada, toujours aussi biaisé, ayant un mandat multiculturaliste et diversitaire très prononcé, présente ces faits affligeants comme étant une bonne chose, alors que c'est le début d'une catastrophe humaine et sociale, si cela devient comme à Montréal.
Dans ce reportage de Radio-Canada, une intervenante de Québec expliquait entre autres que les nouveaux immigrants du tiers-monde s'appropriaient sans vergogne tous les services conçus initialement pour nos démunis et nos familles en difficulté: popote roulante, refuges, pillage des banques alimentaires.
Ces étrangers exacerbent la crise du logement à nos dépens. L'intervenante ajoute qu'ils s'arrangent même pour se faire meubler gratis. Ils ne veulent rien avoir à payer, car s'attendant à être pris en charge à vie et qu'on subvienne à tous leurs besoins, comme cela leur a été promis. C'est dans leur mentalité du tiers-monde habitué à l'aide internationale qui leur fournit tout sans rien avoir à donner en retour.
Source: Immigration record à Québec
Non, ce type d'immigration profiteuse doit être confinée à la métropole déjà mal en point. Ce n'est pas pour rien que même le gouvernement affirme avoir dépassé la capacité d'accueil.
Le premier ministre Legault le déclare sans ambages: il affirme que la capacité d'accueil du Québec est dépassée et qu'on n'arrive plus à fournir les services publics aux nouveaux arrivants, que ce soit en matière de francisation ou de scolarisation, d'aide sociale, d'aide juridique, de services de santé, en plus de la crise du logement.
Source: Capacité d'accueil dépassée
La ville de Québec est assez populeuse comme ça. La faire croître encore ne peut entraîner que la multitude des problèmes que connaît Montréal, ce qu'aucun Québécois ne veut.
À lire: Montréal se déquébécise
C'est pourquoi il faut protéger les régions du Québec des effets néfastes des masses décivilisatrices envahissantes qui en demandent toujours plus et qui cherchent à se répandre comme nappe d'huile.