La ville de Québec doit cesser de grossir. Elle est parfaite comme elle est là. N’en faisons pas une obèse morbide. Elle a atteint son degré de développement optimal qu'il ne faut pas dépasser. La croissance illimitée est nocive. Que les nouvelles entreprises soient redirigées par le gouvernement dans d’autres régions. Ne risquons pas de perdre notre cachet de beau grand village à l’échelle humaine, notre âme collective, notre résonnance commune qui nous relie.
Montréal, cette ville autrefois québécoise devenue étrangère à elle-même, peut servir de contre-exemple, de tout ce qu’il ne faut pas faire à une ville, de tout ce qui finira par arriver à Québec si on en fait une seconde métropole tentaculaire déshumanisée, Dieu nous en préserve.
À l'image de Montréal, la boursouflure de toute ville entraîne inévitablement :
- Dégradation du milieu de vie
- Délabrement des bâtiments, saleté des rues
- Cosmopolitisation au détriment d’une population possédant la qualité d’homogénéité
- Augmentation des frictions interethniques
- Anglicisation inévitable
- Présence de langues étrangères qu’on entend sur la rue et qui écorchent les oreilles
- Insécurité générale
- Formation de quartiers dangereux à éviter
- Formation de quartiers ethniques
- Augmentation de la violence
- Augmentation de la criminalité
- Augmentation du nombre de mosquées, de l’islamisme, des femmes voilées asservies aux mâles. Radicalisation, extrémisme, féminicides.
- Augmentation marquée de la criminalité due aux Noirs et aux maghrébins importés, multipliant les fusillades quotidiennes
- Arrivée et installation à grande échelle des pègres ethniques
- Embouteillages monstres que de nouvelles infrastructures, ponts et troisième lien ne feront qu'empirer
- Période d’heures de pointe allongées
- Surcharge des voies rapides, rage au volant
- Sentiment malaisant d’être de moins en moins chez soi
- Formation de gangs de rue visibles et actifs
- Hausse de tous les trafics illicites
- Pénurie de logements pris par l'excédent d'immigrants
- Augmentation de l'itinérance, de malades mentaux en cavale, d'autochtones désoeuvrés traînant dans les rues
Le premier ministre François Legault a déclaré récemment qu'il préfère que le Québec reste de petite taille, qu'il n'y a que des avantages à la chose. Dans la même logique, on pourrait en dire autant de la ville de Québec.
M. Legault explique: «La Suisse, petit pays, est extraordinairement riche, dynamique. Prenez les pays scandinaves, petits pays extrêmement riches, dynamiques. C’est une taille qui permet d’offrir des services de qualité.»
«Être gros, ça peut effectivement être beau, mais ce qui est important, c’est d’avoir une qualité de vie pour les personnes qui habitent au Québec», a-t-il déclaré.
Tout ce qui précède à propos du Québec peut tout aussi bien s'appliquer à la taille de la ville de Québec qui est optimale et qui ne doit pas gonfler, enfler, bouffir, s'enlaidir.
Se métropoliser, c’est mortel, c’est se déciviliser.
Toutes les photos représentent des rues de la ville de Montréal dégradée par le surnombre
Après avoir vu l'allure d'une métropole décrépite en photos, terminez la lecture de l'article en remontant voir la photo de la ville de Québec en en-tête. Un image vaut mille mots. Une image de Québec vaut mille images de Montréal enlaidie, malheureusement pour cette dernière.
Note: Cliquez sur les mots surlignés en bleu pour approfondir votre réflexion sur le sujet
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
3 commentaires
Réjean Labrie Répondre
28 novembre 2024De plus en plus de villes québécoises se rendent comptent de l'aberration de se développer sans limites.
1- Gatineau prépare un moratoire sur le développement de son territoire.
La Ville de Gatineau envisage sérieusement d’imposer un moratoire qui pourrait s’étirer pendant plusieurs années sur le développement résidentiel et commercial dans des secteurs entiers de la ville. C’est l’incapacité des infrastructures d’eau usée de faire face à la croissance qui est en cause.
Source: Gatineau
2- Lévis doit freiner ses mises en chantier, faute d'égouts.
Sous la pression de son développement rapide, Lévis se voit forcée de lever le pied. Si elle ne ralentit pas la cadence de la construction résidentielle, la Municipalité craint de ne plus pouvoir traiter ses eaux usées.
Source: Lévis
3- La ville de Québec elle-même doit adopter un moratoire sur son développement arbitraire qui ne peut que la dénaturer et en faire une horrible métropole désincarnée.
Les pays les plus heureux et les plus productifs sont les petits pays.
À lire: Liste des pays les plus heureux de la planète
D'autres villes envisagent un moratoire sur la construction: Autres villes
Réjean Labrie Répondre
11 octobre 2022Une ville de Québec hypertophiée risquerait de finir par rejoindre les rangs peu enviables des villes les plus polluées au monde.
Plus une ville grossit, plus elle se pollue.
Classement des villes les plus polluées
Voici les 10 villes les plus polluées du monde en photos :
Référence: cliquez ici: Classement des 10 villes les plus polluées
Les citoyens du quartier Limoilou de Québec ont déjà à faire face aux émanations de nickel:
Cliquez ici: Nickel : les citoyens de Limoilou en respireraient sept fois plus qu’ailleurs
Une ville historique comme Québec, désignée joyau du patrimoine mondial de l'Unesco, ne doit pas perdre tous ses atouts au profit de la croissance débridée et sauvage.
Réjean Labrie Répondre
23 septembre 2022Dans le premier épisode de la nouvelle saison de Discussions avec mes parents, désopilante série qui réunit tous les membres de la famille autour du petit écran comme autrefois, François Morency annonce à ses parents qu'il souhaite déménager de son condo de luxe à Montréal, précisément à cause de la saleté du quartier, même huppé.
Faut-il préciser que François Morency est originaire du quartier Saint-Sacrement, à la haute-ville de Québec, et qu'il a grandi dans une ville propre. Un état de choses qui ne semble pas déranger nos pauvres Montréalais fatalistes qui finissent par s'habituer à tout.
Voir l'épisode: Discussions avec mes parents