PQ - stratégie revue et corrigée

Pour le meilleur et pour le pire



Le scrutin du 26 mars dernier est indéniablement devenu une date historique. Bien que nous le pressentions quelque peu, nous avons tous été assommés par la fulgurante croissance de l’ADQ. Or, nous devons intégrer cette nouvelle réalité sociopolitique s’imposant dorénavant au Québec. Pour ma part maintenant, je l’admets, je suis extrêmement inquiet par la situation.

Réplique à M. Louis Bernard

PQ - des réponses insuffisantes

C’est le refus d’aborder ces aspects de la question qui explique, à mon avis, pourquoi beaucoup d’indépendantistes estiment que le Parti Québécois ne parle plus de l’indépendance.


M. Louis Bernard, Nous sommes beaucoup de souverainistes qui ont le sentiment que le Parti Québécois ne parle pas suffisamment de la question de l’indépendance du Québec. Selon vous l’explication en est qu’appelé par les circonstances à gouverner le Québec, le Parti Québécois a développé un programme de gouvernement qui, avec le temps, a pris le pas sur la nécessité de faire la promotion de l’indépendance. Je ...

Le PQ doit se recentrer sur l'indépendance ou mourir



Si le Parti Québécois ne recentre pas son discours sur la nécessité de réaliser l’indépendance du Québec pour le développement optimal de notre nation française tout en préparant et présentant un programme de pays détaillé lors des prochaines élections, alors il ne pourra que se marginaliser, puis finalement disparaître du paysage politique. En désirant mettre l’idéal indépendantiste sur la glace au prétexte que...

Réplique à Michel C. Auger

Le véritable enjeu: la libération du Québec



Le présent message est une réponse à la chronique de Michel C. Auger dont l'adresse figure ci-dessous. En plus de M. Auger, de nombreuses personnes figurent parmi les destinataires, y compris les principaux médias du Québec. Au PQ : fuite en avant et déni Monsieur Auger, Vous ne changerez j...

Priorité à la souveraineté

Le PQ divisé

Bernard Landry ne partage pas du tout l'avis de Louis Bernard


L'ancien premier ministre du Québec Bernard Landry ne partage pas du tout l'avis de Louis Bernard, ancien haut fonctionnaire et candidat à la direction du PQ en 2005, qui croit que le Parti québécois ne doit miser que sur la souveraineté lors des prochaines élections. Lors d'une entrevue avec Michel Viens à RDI, mardi matin, M. Landry a déclaré que, selon lui, les péquistes feraient une grave erreur en renonç...

Le PQ dans une impasse



Une semaine après les élections du 26 mars, les souverainistes québécois sont en état de choc. Chacun cherche à comprendre les causes du glissement des appuis au Parti québécois. Jusqu'ici toutefois, on a refusé de regarder la vérité en face. Plusieurs leaders souverainistes ont dit qu'il fallait "faire la pédagogie" de la souveraineté. Comme si les Québécois n'avaient pas compris ce que leur expliquent inces...

Et si le Parti Québécois n’était pas indépendantiste

Il y a eu la révolution orange. Il y a eu la révolution de velours. Pourquoi pas la révolution bleue ?


L’indépendance d’une nation appartient au peuple et non à une clique de députés qui se fait élire à tous les quatre ans et qui enterre, par son mutisme et son inaction, les espoirs et la dignité de ceux qui optent pour l’affranchissement. Depuis 1968, le PQ essaie de faire accroire à la population qu’il va un jour réaliser le rêve de la libération nationale. Ça fait quarante ans qu’on joue au cirque et aux victoires morales. A vouloir un matin et à ne pas plus vouloir le soir. A dire qu’on va faire, à parler qu’on va faire, sans jamais parler pourquoi et comment le faire. En espérant que les conditions pour le faire viennent, apparaissent d’une façon magique.

La souveraineté et rien d'autre

Dans son texte, M. Bernard propose «que le PQ précise le plus explicitement possible dans son programme la manière dont se fera la souveraineté, afin que la population ait l'assurance que la transition pourra se faire correctement».


Paul Roy - À l'heure où certains péquistes songent à se défaire du boulet de la souveraineté, Louis Bernard propose exactement le contraire : se défaire de tout le reste pour ne conserver que la souveraineté. Dans une [lettre publiée aujourd'hui dans La Presse->5784], l'ancien haut fonctionnaire et conseiller de René Lévesque et Jacques Parizeau, candidat défait à la succession de Bernard Landry en novembre 2005...

Louis Bernard

Le PQ doit donner la priorité à la souveraineté

<b>Le PQ doit refuser à l'avance de gouverner le « Québec-province » et, s'il perd le référendum, son gouvernement doit démissionner</b>


Le remue-méninge se poursuit au Parti québécois. Dans une entrevue exclusive accordée à Radio-Canada, Louis Bernard, candidat à la direction du Parti québécois en 2005 et man...

Du vote national scindé

Un parti propose des mesures souverainistes sans souveraineté ; un autre propose la souveraineté sans mesures souverainistes !


Le nationalisme provincialisé de Dumont, son bricolage « autonomiste », ne marchera pas plus que la souveraineté dénationalisée et dépolitisée de Boisclair. La nation ne peut réaliser son unité véritable qu'autour de son existence, c'est-à-dire de son indépendance, à condition qu'un parti sache, non pas la lui montrer à l'horizon du quarante-huitième millénaire et au travers du télescope référendaire !, mais bien la décliner en politique réelle, au moment des rendez-vous électoraux, et utiliser le gouvernement que les citoyens lui confient pour faire l'indépendance.

En primeur sur Vigile - Éditorial du numéro d'avril de L'Action nationale

Reprenons dans le bon ordre



Le PQ est condamné à se raccorder avec une formule de coalition qui fera de lui le parti de l'indépendance sans quoi il disparaîtra. Il lui faudra donc reprendre le débat là où les phalanges étapistes l'ont fait dévier et revoir enfin son cadre stratégique. Il devra se défaire de ces radicaux qui confondent le trajet avec la destination et qui lui proposent de renoncer aux fins pour ne pas quitter le consentement à l'impuissance et abandonner une démarche inadéquate. Ils sont dans une impasse et tentent d'y maintenir le parti et d'y enfermer la nation.

Une pensée pour ti-poil

Lévesque, le joueur de poker, aurait-il gagé, comme j'ai envie de le faire, que l'ADQ pourrait bien un jour parler de faire l'indépendance du Québec?


Je n'arrête pas de penser à lui depuis le 26 mars. Je suis sûre que je ne suis pas la seule. «Un seul être vous manque et tout est dépeuplé», a dit quelqu'un de bien intelligent. De penser à lui ne me rend pas triste. Je dirais même que c'est plutôt le contraire. Je l'imagine plutôt se tapant sur les cuisses et riant de bon coeur de ce que les Québécois viennent de servir comme avertissement à son parti, celui-là ...

L’arme de destruction massive

Et si la souveraineté était devenue, pour la majorité des francophones québécois, ce que les armes atomiques étaient dans l’arsenal de la Guerre froide? Une arme qu’on doit posséder, mais qu’on ne voudrait jamais employer. Une arme qu’on veut avoir en réserve, au cas où l’intolérable se produirait.


Et si la souveraineté était devenue, pour la majorité des francophones québécois, ce que les armes atomiques étaient dans l’arsenal de la Guerre froide? Une arme qu’on doit posséder, mais qu’on ne voudrait jamais employer. Une arme qu’on veut avoir en réserve, au cas où l’intolérable se produirait. On l’a vu dans le résultat de lundi dernier, il n’y a pas de demande populaire pour la tenue d’un référendum sur...

La nouvelle révolution tranquille populiste



Lundi 26 mars, le Québec est entré dans une nouvelle phase, celle de la révolution tranquille populiste. C'est une grande tendance de l'opinion publique, véhiculant un désenchantement de l'État et qui veut remettre les pendules à une nouvelle heure. Implicite depuis une dizaine d'années, cette tendance vient d'exploser au grand jour avec la montée-surprise de l'ADQ. - Son principe essentiel est le populism...

L'heure n'est plus aux aventures romantiques

L'option souverainiste du Parti québécois n'a plus de pertinence.


Par Robert P. Godin Les moments de grands changements sont des moments d'occasions et d'ouverture pour ceux qui ont de la vision et du courage. Le Québec politique vit un tel moment. Qui aura cette vision et ce courage? En tant que citoyens du Québec, de l'Amérique, de la planète, nous sommes tous préoccupés par la dégradation de notre habitacle naturel. Chaque jour, les médias nous font part de nouvelles étude...

Reconstruisons notre parti



Nous sommes le 27 mars, nous ne pouvons pas nous en cacher, nous venons d'en manger toute une! Ça fait mal mais il faut se relever. En tant que peuple, nous sommes fiers de dire que nous exportons notre imagination dans tous les coins du globe. Je cro...

Politique-fiction: PQ, 2009



Nous sommes au printemps 2009, deux ans après le séisme électoral qui a propulsé Mario Dumont dans le siège de chef de l'opposition officielle. Pendant ces deux années, Jean Charest s'est maintenu au pouvoir avec le concours alterné de l'Action démocratique et du Parti québécois. De son côté, le parti de René Lévesque a digéré, de peine et de misère, son amère défaite...

Gagner du temps

Paradoxalement, l'ampleur même du désastre qui a frappé le PQ lundi pourrait rendre la partie plus facilement jouable pour André Boisclair.


Il faut pourtant être aveugle pour ne pas voir que la personnalité de M. Boisclair constitue un sérieux handicap pour son parti. Les candidats défaits le disent ouvertement, et ceux qui l'ont emporté savent très bien qu'ils l'ont fait malgré lui. Le chef péquiste a dit se réjouir de l'appui de ses députés, mais tout ce qu'ils ont trouvé à dire pour sa défense est que Jean Charest est encore plus mal pris que lu...

L'inguérissable blessure



Et si le 26 mars 2007 marquait la fin d'une époque et l'évaporation d'un rêve? Déserter le Parti québécois aujourd'hui, comme l'ont fait tant d'électeurs, n'est pas seulement changer de parti. Si c'était, souvent en se faisant violence, perdre la foi dans cette idée aussi généreuse que folle de l'indépendance du Québec? Si c'était assumer enfin, non sans douleur, les conséquences des échecs successifs des deux référend...

La souveraineté peut-elle survivre?

«L'option risque d'être orpheline de son parti»


L'option souverainiste peut-elle survivre à la débâcle électorale du parti politique qui la porte depuis près de 40 ans? Voilà la question que se posent aujourd'hui de nombreux indépendantistes lorsqu'ils ne sont pas occupés à chercher qui, du chef ou du...

Parti québécois: le ménage des idées



Le verdict prononcé par les électeurs lundi soir dernier n'a pas seulement ébranlé les bases du Parti québécois, il lui a également démontré que lui aussi pourrait un jour faire partie du passé. Désormais, pour regagner le coeur des Québécois, les péquistes devront mettre de côté l'obsession référendaire, faire un sérieux «ménage des idées» et redonner à l'indépendance une couleur identitaire, selon les pionniers du mo...

Un questionnement proportionnel pour que chaque vote compte!



En appliquant aux résultats électoraux du 26 mars 2007 la règle proportionnelle, nous pourrions assister non pas à la formation d'un gouvernement Libéral minoritaire, mais plutôt à celle d'un gouvernement d'union, toujours minoritaire, entre le PQ, Québec Solidaire et le Parti Vert, qui ensemble ont obtenu la majorité des voix, soit ± 36%, trois points de plus que le Parti Libéral. Ce qui correspond à l'anal...

Voix publique

Boisclair n'est pas le problème

Alors, que reste-t-il pour les indépendantistes? Plutôt que de chercher un "sauveur", un charismatique illuminé ou un jeune pour faire jeune, choisir un chef qui veut VRAIMENT travailler à l'indépendance.


André Boisclair n'a pas l'étoffe d'un chef. L'homme n'est tout simplement pas à sa place. Sous sa gouverne, le Parti Québécois a fait une chute vertigineuse, passant de 50 % à 28 % d'appuis. Mais Boisclair n'est pas LE problème. Il n'en est que la manifestation. Un effet, et non la cause. LE problème au PQ remonte à très loin. Le problème, c'est celui d'une base militante qui veut l'indépendance, mais qui se do...

Un rappel...

La pesanteur et la grâce...

Le PQ a la frousse de proposer aux Québécois le projet de l'indépendance nationale.


Le Parti Québécois est une coalition souverainiste. C'est sa nature. Il est un rassemblement de militants et de partisans qui ont un but : combattre pour réaliser l'indépendance nationale. De sensibilité de gauche ou de droite, ils ont fait en commun le choix de mettre de côté ce qui les oppose, le temps de régler la question nationale. Comme certains ministres, les analystes de GESCA et de Can-West ignorent ce fait. P...

Du délire



Le plus grand reproche que l'on peut faire au PQ, c'est d'avoir tué la seule option vraiment empreinte de dignité qui s'offrait à ceux qui rejettent le Canada. C'est-à-dire l'indépendance pure et simple, la rupture des liens politiques, la fin des obligations de réciprocité. Le PQ est responsable de sa propre turpitude. Il a fait la démonstration, pour reprendre l'expression de Laurent-Michel Vacher, que le souverainisme était soluble dans le fédéralisme, qu'il n'était rien d'autre en réalité que la revendication d'un fédéralisme renouvelé.

Gérald Larose craint que le PQ évite les vrais problèmes



Le président du Conseil de la souveraineté, Gérald Larose, craint que le Parti québécois veuille éviter de se pencher sur les vrais problèmes en se contentant d'«exécuter» André Boisclair, selon son expression. Gérald Larose se dit convaincu que l'élection de cette semaine ne représente pas un recul de la souveraineté mais bien du PQ et que ce recul est attribuable à la façon du parti d'aborder la question de la...

Changer de stratégie

Mais la catastrophe, c'est de rester dans une casserole d'eau que d'autres font bouillir peu à peu


Par Denis Griemar Comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire au journal "Le Québécois", il me semble qu'il faut changer de stratégie. D'abord, ne jamais parler de "risque", même "beau". L'électeur ne vote jamais pour un risque, et ensuite être indépendant n'est pas prendre un risque, c'est se donner toutes ses chances. En second lieu, il me semble que l'élection référendaire est une solution qui n'a pas été étud...

«J'ai hâte au troisième référendum», Jean Pelletier



Joël-Denis Bellavance - Jean Pelletier juge incontournable la tenue d'un troisième référendum sur la souveraineté au Québec, afin de régler une fois pour toutes l'avenir de la province au sein de la fédération canadienne. Dans une longue entrevue qu'il a récemment accordée au réseau CPAC, M. Pelletier, qui été le chef de cabinet de l'ancien premier min...

Le PQ doit se repenser et se relancer



Le véritable choc qu'a été pour le Parti québécois le scrutin du 26 mars commande à cette formation d'effectuer un véritable examen de conscience, condition première d'une redéfinition et d'un nouvel élan. Car pareille défaite, pour amère qu'elle soit, peut se révéler salutaire si la direction du parti et l'ensemble des membres tirent promptement les leçons qui se dégagent de l'événement. La première d'entre elle...

No celebrations, please: The bad guys will be back



Most every time a political party suffers a stiff setback, someone will draw out the dagger and declare that it is moribund. The astute separatist leader Gilles Duceppe was fielding questions of that nature after the bad day his flock incurred in the Quebec election. "We've been hearing that kind of talk since August of 1976," the Bloc Québécois Leader responded. "That was when Pierre Trudeau declared separ...