PQ - stratégie revue et corrigée

Un échec du PQ plutôt que de l’option souverainiste!

Pourquoi l’appui au parti Québécois est-il maintenant si faible par rapport à l’appui à la souveraineté et l’appui à son chef, encore davantage?


Ça y est, la machine médiatique simplificatrice s'emballe. Cette élection témoignerait d’un recul, voire de la fin de la souveraineté! Nous nous opposons fortement à tous ces propos réducteurs qui visent à démobiliser les souverainistes. Ce n'est pas la fin de la souveraineté, même pas un recul de la souveraineté. Ce n'est qu'un recul du Parti Québécois, un échec de sa politique sans substance. Oui il faut...

Sans position indépendantiste, le Parti Québécois n'est plus utile!



Avant que l'on nous accuse d'être des caribous, suicidaires par nature donc, nous tenons à préciser que, en ce qui nous concerne, un parti indépendantiste n'est pas tenu de crier, tout le temps et sur tous les toits, qu'il veut organiser un référendum dans la précipitation la plus désordonnée. Le message que devrait diffuser le PQ à partir de maintenant, c'est qu'il travaillera d'arrache-pied pour créer les conditions qui permettront enfin aux indépendantistes de porter la coupe aux lèvres. Pas besoin de nous dire « quand » la chose sera possible, puisque à l'impossible nul n'est tenu. Tout ce qu'on réclame, c'est la garantie ferme que le PQ y travaillera. Rien de plus, rien de moins. Il nous semble que nos exigences sont tout à fait raisonnables!

Le référendum mis en veilleuse

«Ce qui pourrait arriver de pire au PQ, c'est de rester comme il est», dit André Boisclair


Québec -- Contrairement à la rumeur qui a circulé en début d'après-midi hier, André Boisclair a indiqué qu'il souhaitait rester à la tête du Parti québécois et le transformer en fonction des «messages» envoyés par la population lundi. Selon lui, sa formation politique doit éviter le «déni» dans lequel il s'est plongé après la défaite de 2003 et avoir le courage de remettre en question d'importants éléments de sa straté...

« Le courage de changer »



Avoir le courage de changer est le défi qui se pose aux militants du PQ. Il leur faut se demander, à la lumière du résultat des deux dernières élections, si la formulation de la souveraineté correspond à la réalité d'aujourd'hui. Également, se demander s'il est possible de redéfinir le projet de pays et de remobiliser les Québécois autour de ce rêve.

Entrevue - Bernard Landry

La souveraineté, ce n'est pas « ringard »



L'ancien premier ministre du Québec Bernard Landry attribue partiellement l'échec électoral du Parti québécois à l'incapacité de son chef, André Boisclair, à établir un lien avec la population. Dans une entrevue exclusive à Radio France internationale qui sera diffusée samedi à 6 heures du matin, heure avancée de l'Est, Bernard Landry affirme que l'idée de la souveraineté n'est pas un concept « ringard » e...

Lettre à mes concitoyens



Madame, monsieur, Pardonnez-moi mais je sais que si je veux être franc comme je l'exige de moi, j'apparaîtrai problablement très rabat-joie pour plusieurs d'entre vous ce soir, en particulier ces sympathisants adéquistes que je voyais si euphoriques hier soir. Votre joie était pourtant belle à voir, passer de 5 à 41 députés me rappelait comment nous, les 6 de l'opposition en 1976, avions accueilli les 65...

Will the ADQ replace the PQ?

Mario Dumont's ambivalent nationalism is a convenient, yet dignified, exit from the sovereigntist agenda, says LYSIANE GAGNON


Is this the beginning of the end for the sovereigntist Parti Québécois? It is much too early to tell, of course. Still, the results of Monday's election are so devastating for the PQ that they sound like the first notes of a requiem. For the first time since 1970 (when it finished fourth in terms of seats in that year's election), the PQ has ended up with third-party status. Its percentage of the popular vote (...

Soft on sovereignty

Boisclair's willingness to work with ADQ on constitutional change means PQ knives will be out for him


Yesterday, Pequistes witnessed the surprising return of former leader Pierre Marc Johnson's "national affirmation." It was one thing for Andre Boisclair to decide he would stay on as leader, even though he led the Parti Quebecois to third-party status. But it was quite another to take it upon himself, without a party congress, to make the stunning statement that sovereignty is desirable but not do-able, for now...

Souveraineté: le début de la fin



Tout le monde s'entend pour qualifier les élections de lundi d'historiques. Mais ce qui est historique, ce n'est pas le fait que le gouvernement soit minoritaire, ni qu'un nouveau parti, l'ADQ, jouera dorénavant un rôle central. L'événement déterminant, c'est d'abord le rejet par les électeurs du débat qui a dominé la vie politique au Québec depuis la fin des années soixante. Le ras-le-bol contre les vieux pa...

Le parti d'une génération?



Au tournant des années 70, le PQ remplaça l'Union nationale comme deuxième grand parti québécois et finit par balayer le Québec francophone. L'ADQ serait-elle à son tour en train de supplanter le PQ? Mario Dumont aime bien se faire passer pour le successeur de Lévesque, avec lequel il a pourtant bien peu de choses en commun. (Lundi, il comparait sa victoire au 15 novembre 1976... La modestie n'étouffe pas le fu...

«Le Parti québécois est en danger»

Le leadership d’André Boisclair n’explique pas à lui seul la débandade. " Les péquistes ne doivent pas se servir de M. Boisclair comme paratonnerre pour évacuer une réflexion de fond sur leur parti, leur message, leur attitude ", a souligné M. Guay.


Pascale Breton - Au lendemain de sa débâcle électorale, le Parti québécois est en danger. Il doit entreprendre une sérieuse réflexion sur son avenir et la façon de présenter l'option souverainiste, croient des militants. Plusieurs évoquent aussi la question du leadership du chef, André Boisclair, déjà contesté. Mais ils hésitent à lui lancer la première pierre. " Il faut remettre en question le discours, le progr...

Boisclair veut revoir le programme du PQ



Malorie Beauchemin - Mettre la souveraineté sur la glace et revoir le programme du parti, voilà le douloureux constat et le difficile mandat que s'est donné André Boisclair, au lendemain de la défaite cuisante qui a relégué le Parti québécois au rang de deuxième parti de l'opposition. «L'Assemblée nationale sera dorénavant composée de députés représentant une majorité d'électeurs pour qui la tenue d'un troisième...

Tout compte fait, ce n'est pas un mauvais résultat



Je ne suis pas déprimé. Tout compte fait, ce n'est pas un mauvais résultat pour le Québec et la démocratie. Le peuple est sage, malgré ses apparents dérapages et des vues qui de loin peuvent sembler simplistes. Ce peuple était blessé, frustré et refoulé après quatre ans de Jean Charest. Le Parti québécois s'est planté avec sa rigidité sur la question de la souveraineté et un chef incapable de gagner le coeu...

Requiem pour un peuple ingrat



Ce qu'il y a de bien dans les «opinions de lecteurs», c'est qu'on y trouve parfois de fortes critiques, que n'oseraient formuler les analystes et chroniqueurs. Car en matière de vente de papier, comme en tout commerce, «le client a toujours raison», et il ne convient pas d'insulter le lecteur en remettant en cause son jugement, sa conscience ou son intelligence. Nous aurons donc au Québec une «opposition of...

Se parler dans le blanc des yeux

Il faut aussi comprendre qu'une stratégie, un discours et des méthodes de travail résolument indépendantistes permettraient au Parti Québécois de refaire le ciment unissant sous son égide autant les indépendantistes de gauche (Québec-Solidaire) que ceux de droite (Action démocratique du Québec).


Après la déconvenue - fort prévisible du reste - qu'a connue le Parti Québécois aux élections du 26 mars, l'heure est venue pour le mouvement indépendantiste de se regarder dans le miroir et de faire un véritable examen de conscience. Ce faisant, nous ne pourrons faire l'économie d'un débat sur la nature de la direction actuelle du PQ. C'est l'évidence même. Mais ce serait une erreur fondamentale que de se limiter à ce...

Premières réactions - Parti québécois

Des péquistes tirent sur le PQ



Même si la plupart des péquistes s'abstiennent pour l'instant de faire le bilan de leur piètre performance aux élections générales, l'une des figures historiques du Parti québécois, l'ancienne ministre Louise Beaudoin, a émis des critiques sur la direction donnée à la formation souverainiste depuis sa défaite de 2003. L'ancienne députée de Chambly estime que sous la direction d'André Boisclair, le Parti québ...

Un PQ à réinventer

Par Bertrand Lavoie


Je ne m’attendais pas, comme la plupart des observateurs d’ailleurs, à une telle force de l’ADQ. Même dans ma propre famille, j’ai vu des jeunes et des moins jeunes délaisser le PQ pour appuyer le parti de Mario Dumont. Je ne souscris pas à ses valeurs, mais il faut bien admettre que plus d’un million de citoyens les partagent. Quand j’ai vu hier sur les écrans l’enth...

À Ottawa, libéraux et conservateurs se réjouissent

L'option souverainiste sort affaiblie de la campagne électorale au Québec


Bellavance, Joël-Denis - Ottawa - Avant même de connaître les résultats complets des élections, hier soir, les conservateurs de Stephen Harper et les libéraux de Stéphane Dion se réjouissaient d'une chose : il n'y aura pas de référendum sur la souveraineté au Québec dans l'avenir immédiat. " La seule certitude de ces élections, c'est qu'une forte majorité de Québécois ont rejeté l'option d'un autre référendum ", a...

Rien ne sera plus jamais comme avant au Québec

Le bloquiste Michel Gauthier se pose de sérieuses questions sur l'avenir du mouvement souverainiste


St-Hilaire, Marc, Le Quotidien - Ottawa - Leader parlementaire du Bloc québécois, Michel Gauthier doute qu'André Boisclair soit en mesure de mener un jour le Québec vers l'indépendance. Au moment où l'ADQ venait d'être consacrée opposition officielle au Québec, le député de Roberval à Ottawa, Michel Gauthier, se posait de sérieuses questions sur l'avenir du mouvement souverainiste. " On vit une période de redé...

Le PQ n'incarne plus, aux yeux des électeurs, le changement et l'espoir

Manifestement, ce parti impossible a besoin plus que jamais de tenir enfin une vraie «saison des idées», cette fois en mettant tout sur la table.


Le Parti libéral de Jean Charest est parvenu, au terme d'une campagne terne et éprouvante, à éviter le pire, en sortant victorieux de cette féroce bataille à trois dont l'issue, comme au hockey, s'est décidée à l'étape des «tirs de barrage». Mais cette victoire a un goût de cendres. Et la modestie et la prudence sont certainement de mise au moment où le premier ministre doit constituer son cabinet, alors que...

Le PQ subit sa pire raclée depuis 1970



Martin Ouellet - Malgré la débâcle électorale, le chef péquiste André Boisclair a donné l'impression lundi soir de vouloir demeurer à la tête de son parti. «Bientôt, nous nous reverrons», a lancé le chef du Parti québécois, manifestement ému, aux quelque 300 militants qui s'étaient donné rendez vous au Club Soda, à Montréal. Celui qui a mené le parti à sa plus cuisante défaite depuis 1970 a assuré les Québéco...

Le scénario catastrophe du Parti québécois



La victoire «morale» qu'André Boisclair espérait ces jours derniers, soit de se hisser à la tête d'un gouvernement minoritaire, ne s'est pas du tout réalisée, et c'est une catastrophe qui semblait se produire pour la formation politique, son chef et l'idée même de la souveraineté, au moment d'écrire ses lignes. Le Parti québécois au troisième rang, tant pour ce qui est du nombre de sièges qu'en ce qui concerne le pourc...

Québec

L'examen de conscience s'étendra au Bloc



Ils ont beau inviter à la prudence dans l'analyse des impacts des résultats de l'élection québécoise sur le paysage politique fédéral, les députés bloquistes admettent qu'ils devront eux aussi se livrer à un exercice de réflexion au cours des prochaines semaines. En conférence de presse, le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a admis mardi que l'élection québécoise ne s'est pas conclue comme il l'aurait s...