Gauche régressive

Les Intrus

Autant d’espèces envahissantes qui viennent foutre le bazar

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Chronique d'Aprilus

Carpe asiatique, agrile du fête, phragmite, crabe vert, renouée du Japon, Berce du Caucase, moule zébrée… Autant d’espèces envahissantes qui viennent foutre le bazar.



Le gecko orange, lui, nous vient directement des campus universitaires Étazuniens. Ce fléau est devenu endémique de certains arrondissements bobos Montréalais. Bien qu’ils exploitent le même type de ressources que leurs prédécesseurs, les geckos libéraux (et autres sous-espèces canadiennes introduites par la force des armes en 1760), les deux espèces cohabitent harmonieusement. En fait, elles occupent des niches écologiques différentes, l’une plutôt à droite, l’autre à gauche.



Début 2018, fait inusité, quelques oeufs ont pu éclore à l’extérieur de l’Île. Des juvéniles ont été observés mettant en pratique leur remarquable talent de mimétisme. En effet, ces jeunes sauriens reproduisent des stratégies Étazuniennes, notamment celle du «gros jaune à goitre orange», un reptile adipeux du sud de nos frontières. Ils se sont donc taillés une place en usant massivement de gazouillis via l’étalage de leurs égos surdimensionnés, leur propension à beurrer épais, le recours aux raccourcis, aux mélodrames médiatiques, aux anathèmes faciles et aux antifas (une sorte d’ectoparasite hématophage primaire sévissant en meutes). Le gecko orange a également emprunté aux bivalves (moules, huîtres, etc.), la tactique du repli sur soi hermétique.



Toutefois, l’espèce peine à s’implanter en raison de son racialisme inhérent. Le Québec n’est pas une terre propice pour ce type de comportements primitifs. Malgré les chœurs de protestation des geckos oranges et libéraux, le racialisme ne prend pas. Le substrat francophone québécois est, dans son ensemble, plutôt favorable aux visions collectives; moins à l’individualisme et au communautarisme anglo-saxons. Le Québec laïque ne confond pas les croyances et les origines ethniques: il n’est pas un biotope favorables aux racistes (les antiracistes racistes et les old school).



L’hiver ayant été rude, d’ici les prochaines élections, il est fort probable que cette espèce exotique envahissante soit rayée de la carte. Le microbiote peuplant le substrat québécois fait preuve de mémoire collective et tend à rejeter les usurpateurs qui manœuvrent pour éroder sa singularité et tentent de l’agglomérer aux vils procédés étazuniens. Comme le bacille de la peste, les geckos oranges risquent fort de s’enkyster et d’entrer en dormance – jusqu’aux prochains relents fécaux émanant du sud. D’ici là, belliqueux, ils se feront bruyamment aller la glotte. Par delà nos frontières, nous parviendront assurément les vociférations outrées de leurs congénères anglais, mais qu’à cela ne tienne, l’évolution suivra son cours.


Quelle se le tienne pour dit, cette gauche n’est pas la nôtre!


«Nous sommes ici face à un grand moment du droit, au travers duquel la société québécoise cherche à s’exprimer.» – François Côté, avocat




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Aprilus8 articles

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Globe-trotter, technicien en santé animale, biologiste, enseignant (du pré-scolaire aux adultes, en passant par le Cégep) et «illustrateur maraîcher» - Aprilus est un autodidacte dont l'originalité du vécu ponctue copieusement les coups de crayon. Par dessus tout, ce sont les animaux et autres créatures d'inspiration animalières qu'il préfère représenter de son trait nerveux pimenté d'humour. Il a œuvré dans l’illustration jeunesse, dans le cadre de l’art communautaire, en tant que conférencier et a co-produit un spectacle à saveur satirique mariant dessin en direct, conte et musique (festival des Grandes gueules de Trois-Pistoles). En amateur d’humour grinçant, Aprilus, libertaire de gauche, croque volontiers l’absurdité du monde et affectionne les thèmes liés à la laïcité, aux sciences, à l’environnement et à l’indépendance du Québec. Ses dessins éditoriaux et satiriques ont été publiés dans la revue satirique Le Taon, L’aut’ Journal, le site du PCQ, Vigile Québec, le mensuel À Bâbord! et le journal Le Québécois. De cette dernière tribune, il a été censuré, en raison de sa critique sans compromis de la gauche régressive.





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1 commentaire

  • Frédéric Charest Répondre

    14 avril 2019

    Quel merveilleux texte, vous m'enlevez les maux de la bouche!


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