Entrevue - Bernard Landry

La souveraineté, ce n'est pas « ringard »

PQ - stratégie revue et corrigée



L'ancien premier ministre du Québec Bernard Landry attribue partiellement l'échec électoral du Parti québécois à l'incapacité de son chef, André Boisclair, à établir un lien avec la population.

Dans une entrevue exclusive à Radio France internationale qui sera diffusée samedi à 6 heures du matin, heure avancée de l'Est, Bernard Landry affirme que l'idée de la souveraineté n'est pas un concept « ringard » et que le Québec sera un jour un pays indépendant.
Quelle nation trouverait ringard d'avoir sa liberté? — Bernard Landry
Comme bien des péquistes cette semaine, Bernard Landry appelle ses compagnons de lutte à une réflexion profonde, y compris sur le leadership d'André Boisclair.
Ébranlé par les commentaires de la presse européenne, qui évoquent un peu vite l'enterrement de l'idée de souveraineté, Bernard Landry affirme au contraire que si certains souverainistes ne s'étaient pas éparpillés à Québec solidaire et au Parti vert, les choses seraient très différentes.
Le Parti québécois serait au pouvoir, gouvernement minoritaire ou, au moins, opposition officielle. — Bernard Landry
Bernard Landry soutient également que l'Action démocratique abrite une bonne proportion de partisans de la souveraineté.
Il y a beaucoup de souverainistes à l'ADQ. Des souverainistes et des indépendantistes avoués — Bernard Landry
Ce qui permet à l'ancien premier ministre de prédire: « Il y aura un jour un nouveau référendum, parce que c'est la seule voie d'accéder à l'indépendance, et un jour le Québec sera indépendant. »
Il juge qu'il y a entre 45 % et environ 50 % de souverainistes dans la population québécoise.
Bernard Landry a indiqué que d'ici une semaine, il ferait une intervention officielle afin de se prononcer en profondeur sur la situation actuelle et l'avenir du mouvement souverainiste.
D'après un reportage de Daniel Raunet


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