PQ - stratégie revue et corrigée

Le CIM de Denis Monière

Non, merci !



L’intention est bonne. [Denis Monière veut regrouper les indépendantistes->6355]. Non les péquisto-souverainistes ou les péquisto-confédéralistes. Il veut les former et les envoyer à la guerre et surtout il souhaite que le CIM soit reconnu comme «club politique» à l’intérieur du Parti québécois. Comme le SPQ-libre! Pour moi, c’est comme si vous me demandiez de prêcher le protestantisme dans l’Église catholique...

Les déboires du PQ déteignent sur le Bloc



QUÉBEC - Le piètre résultat du Parti québécois aux dernières élections déteint sur son parti frère. Le Bloc québécois aurait fait son pire résultat si des élections fédérales avaient eu lieu cette semaine, constate un sondage CROP tenu du 19 au 29 avril derniers. En dépit des controverses autour du protocole de Kyoto ou de la torture de prisonniers afghans, la satisfaction à l'endroit des conservateurs a fait un b...

Des indépendantistes "purs et durs" pourraient fonder un nouveau parti



Une groupe d'une vingtaine d'indépendantistes "purs et durs" se réunira la semaine prochaine à Montréal pour étudier divers scénarios, y compris la constitution d'un nouveau parti. "Il y a une morosité qui est en train de s'installer et que nous, on va tout faire pour combattre, explique Patrick Bourgeois, éditeur du journal indépendantiste Le Québécois. Et pour donner une impulsion nouvelle et ressusciter l'...

PQ et mouvement souverainiste

L'urgence de remettre en question les vieux paradigmes



Le PQ doit sortir dès maintenant de son carcan stratégique. Or, la vie – et la vie politique, surtout – évolue constamment. À terme, ne plus pouvoir s’adapter signifie disparaître. Le parti devra aussi procéder aux réformes qui lui permettront de placer le citoyen au centre de son action. Enfin, les souverainistes devront aussi réfléchir à la pertinence d’organiser des États généraux sur la question nationale s’ils veulent créer une véritable coalition porteuse d’un projet cohérent et mobilisateur. Croire que la souveraineté puisse se réaliser en se fiant au seul processus électoral s’avère de toute évidence une erreur qu’il faut corriger sans tarder.

Le PQ et les accommodements raisonnables

La colère «bleue» des nationalistes



La position claire de Mario Dumont sur les accommodements «déraisonnables» semble avoir joué un rôle déterminant dans le déplacement d'un certain vote nationaliste vers l'Action démocratique du Québec (ADQ) lors des dernières élections. Tout se passe comme si les «bleus», ces nationalistes plus conservateurs, autrefois unionistes ou créditistes, préoccupés autant par la survivance de l'identité québécoise que ...

Une crise qui en cache une autre

La vraie question pour André Boisclair est de savoir s'il a les coudées franches et la confiance de son caucus et des militants pour imposer au PQ les changements de cap nécessaires, tout en relançant le mouvement souverainiste.


Que le chef péquiste André Boisclair affirme être bien en selle à la tête de son parti, soit, le contraire serait étonnant. Mais il vit vraiment sur une autre planète s'il croit que la contestation de son leadership au sein de son caucus est de la " science-fiction ". Derrière les belles images de députés qui applaudissent pour les caméras, ça grogne et ça grenouille au Parti québécois, quoi qu'en dise le che...

Parti québécois ou Québec solidaire: la nouvelle fracture



Le retour de la question sociale au coeur du débat public introduit une nouvelle fracture départageant et opposant les tenants d'une pensée libérale fondée sur le marché à ceux qui remettent en question les fondements et les finalités de l'ordre établi. Ce clivage traverserait l'ensemble de la société civile et de ses organisations ainsi que, bien sûr, les formations politiques. Il interpellerait ainsi les milit...

Le PQ doit se redéfinir



Le succès incontestable de l'Action démocratique du Québec (ADQ) lors des élections du 26 mars amènera des remises en question au sein du Parti québécois (PQ). Bien que certains prédisent la mort du PQ, nous ne pouvons pas l'affirmer. Au contraire, c'est peut-être le Parti libéral du Québec (PLQ) qui est en voie de disparaître des régions en devenant le représentant des non-francophones. Toutefois, pour...

L'entrevue

Revenir à Lévesque

L'historien Robert Comeau découvre, dans un enregistrement inédit de 1964, une leçon pour les nationalistes d'aujourd'hui


Québec -- Pour un historien, retrouver un document du passé que l'on croyait perdu depuis longtemps est peut-être une des plus belles surprises. Récemment, Robert Comeau, maintenant à la retraite de l'UQAM où il a enseigné l'histoire pendant 30 ans, a fait ce genre de découverte. Un ami lui a en effet remis un enregistrement d'un discours inédit de René Lévesque sur le nationalisme, datant de 1964. Le documen...

Un repositionnement rentable



La meilleure mise électorale du PQ, c'est donc, à court terme, de convaincre tous les souverainistes qu'il est sérieux dans son intention de faire l'indépendance du Québec en renonçant d'avance à gouverner le Québec-province. À plus long terme, c'est de convaincre un nombre toujours plus grand de Québécois que la souveraineté est non seulement nécessaire au développement et à l'épanouissement de la nation, mais que c'est la première des priorités.

Raisons et déraisons de l'Histoire



Dès lors, je pose ici une hypothèse: la cause la plus profonde des difficultés, pour ne pas dire de l'impasse, dans lesquelles se débat aujourd'hui l'option du Parti québécois tient à ce modèle historique qui soutient le mouvement indépendantiste depuis les années 60. C'est ce modèle de l'Histoire conçue comme un récit rationnel, une suite logique qui va de l'oppression à la prise de conscience puis à la libération permettant un recommencement.

SABORDAGE AU PROFIT DU PQ

Il y a de la résistance au Bloc



par Simon Boivin - L’idée lancée par des militants péquistes de saborder le Bloc québécois pour concentrer les forces souverainistes au Parti québécois est loin de plaire à tout le monde. « Dans les circonstances, c’est vrai que tout le monde est en questionnement, commente Hélène Alarie, vice-présidente du BQ. Avec le résultat des deux dernières élections, évidemment, on fait des analyses critiques. Mais sortir ça ...

Les souverainistes « au bout du rouleau », estime Dion



Le père de la Loi sur la clarté référendaire rejette l’idée que le « fédéralisme d’ouverture » du Parti conservateur ait pu porter un coup plus dur aux souverainistes que les années de gouverne libérale.

Un échec du PQ, pas de la souveraineté!



Ça y est, la machine médiatique simplificatrice s'emballe. Cette élection témoignerait d'un recul, voire de la fin de la souveraineté! Nous devons nous opposer fortement à tous ces propos réducteurs qui ne peuvent avoir pour effet que de démobiliser les souverainistes qui sont toujours majoritaires chez les francophones. Ce n'est pas la fin de la souveraineté, même pas un recul de la souveraineté. Ce n'est qu'un recul ...

Des péquistes invitent le Bloc à se saborder



Après André Boisclair et le PQ, c'est au tour du Bloc québécois de subir les contrecoups de la morosité qui a gagné les souverainistes depuis le 26 mars. Dans une lettre ouverte, cinq militants dont deux ex-présidentes du PQ Chutes-de-la-Chaudière, Catherine Paré et Micheline Beaudoin, demandent au Bloc québécois de se saborder afin de réunir toutes les énergies derrière un seul véhicule politique, le Parti québéc...

Un mal pour un bien



La souveraineté plus que jamais, mais pas n'importe comment. À quelque chose malheur est bon, dit le proverbe. Mais à condition de tirer les bonnes leçons du récent séisme électoral. Nous proposons ici la nôtre. Depuis le référendum de 1995, les péquistes n'ont fait que se lamenter d'avoir été victimes d'une énorme fraude, se chicaner entre «purzédurs» de droite, «purzédurs» de gauche et magouilleurs de tout acabit,...

La quadrature du cercle



Pour les médecins de la politique, l'état du Parti québécois constitue un remarquable cas d'étude. La plupart proposent des remèdes ou des traitements qui s'attaquent aux symptômes immédiats. Rares sont ceux qui veulent confronter la maladie de crainte qu'une thérapie de choc ne terrasse le malade déjà affaibli. Jusqu'ici, seul Louis Bernard a reconnu la gravité de l'état du malade et a proposé un traitement qu'on p...

Ranger le bazooka



Malgré sa troisième place, le PQ peut encore reprendre l'avantage du jeu. Dans l'hypothèse d'un gouvernement adéquiste, une proposition comme celle de Lisée forcerait Mario Dumont à préciser ce que signifie concrètement sa politique autonomiste, au-delà des gadgets comme la citoyenneté québécoise ou un rapport d'impôt unique.

L'heure des règlements de comptes



Les péquistes de la capitale nationale se réunissent en fin de semaine prochaine pour faire le bilan de la dernière campagne électorale. Au rythme où les critiques du chef et de son entourage se sont multipliées, cette semaine, il est permis de croire que la rencontre tournera au vinaire et au règlement de comptes. Après avoir devancé tout le monde en appuyant l'ADQ et les conservateurs, la région de Québec sera-t-e...

Le pays à bâtir



Une absence de souveraineté, c’est une absence de pouvoirs. C’est une absence de ressources. Dans tous les domaines, on peut montrer comment un Québec qui aurait la capacité de faire toutes ses lois et de percevoir tous ses impôts pourrait mettre en place des politiques beaucoup plus efficaces, parce que plus directement axées sur la réalité québécoise, qui bénéficieraient à tous les Québécois.

Le mystère de Québec pour les nuls



Faut-il encore parler de souveraineté? À mon avis, plus que jamais. Les gouvernements successifs se sont installés dans la dépendance. Ils ont perdu l'esprit d'initiative, le sens de l'innovation. Les gens les imitent. Ils revendiquent. Ils protestent. Ils sont devenus passifs. Nos leaders ressortent le bonhomme sept heures et mettent au rancart le discours nationaliste fondé non sur une ethnie, mais sur un passé, une histoire commune.

Déroute électorale - Le PQ a payé le prix de ses erreurs, selon Facal

Le Parti québécois (PQ) a payé le 26 mars le prix de ses erreurs, de son manque d'écoute et d'une certaine tendance au dogmatisme, estime l'ancien ministre péquiste Joseph Facal.


Invité à prononcer hier soir une conférence à la faculté de science politique et de droit de l'UQAM, M. Facal s'est montré très critique à l'égard de ses anciens collègues. Certes, les résultats des dernières élections ne sont pas si catastrophiques, juge le sociologue-professeur aux HEC. «Seulement 200 000 voix séparent le premier parti du troisième», note-t-il en soulignant que la nouvelle composition de l'Ass...

Un débat décisif



Le Parti québécois est le seul parti au Québec dont la raison d'être soit notre accession à la souveraineté nationale. Ce parti porte donc une grande responsabilité historique et aussi un lourd fardeau: sa vision du chemin à parcourir et sa détermination à le parcourir, dans le contexte où les différents sondages indiquent que la moitié de la population est toujours -- et je dirais presque malgré tout -- favorab...

Pas de mise en veilleuse



Il faudra du temps pour analyser à fond le résultat des dernières élections. Je soumets quand même, à l’invitation de La Presse, certains éléments d’explication et quelques considérations d’avenir pour le Parti québécois. Cette élection a été celle de la colère et du ressentiment. Il fallait sanctionner l’un des plus mauvais gouvernements de notre histoire qui générait presque depuis ses débuts des niveaux d’impopul...

Pour sortir du coma idéologique

Trois constats sur le déclin du souverainisme progressiste


Que s'est-il passé le 26 mars? Cette question centrale pour l'avenir du nationalisme québécois, les militants péquistes seront tentés de l'esquiver en se rabattant sur la seule remise en question du leadership d'André Boisclair, qui s'engagera quant à lui dans la liquidation d'une stratégie référendaire toute désignée pour recevoir le blâme de la défaite. Pourtant, cette déroute historique exigera l'ouverture d'un chan...

Un quitte ou double

N'est-ce pas une façon de faire fuir les électeurs fatigués d'entendre parler de référendum?


En suggérant aujourd'hui de transformer le PQ en organisation vouée exclusivement à la tenue d'une élection suivie d'un référendum, Louis Bernard propose d'en faire un comité restreint du oui avant même d'avoir pris le pouvoir. N'est-ce pas une façon de faire fuir les électeurs fatigués d'entendre parler de référendum? N'y a-t-il donc pas un meilleur moyen de rallier les partisans nationalistes des autres formations lors d'un référendum?

PQ : poser les bonnes questions

C’est cet exercice que le PQ doit reprendre du début.


Intéressant qu’après la fuite en avant et le déni des vieux souverainistes, il s’en trouve de plus jeunes pour poser de vraies questions. Comme

Pour un PQ souverainiste

<b>Une fois élu, le PQ aura comme seul mandat de mener le Québec à son indépendance.</b>


Pour ma part, je propose que le Parti Québécois se repositionne non seulement en mettant clairement la souveraineté au centre de son programme et en orientant dorénavant toute son action vers la promotion et la préparation de la souveraineté, mais également en se refusant d’avance et explicitement à gouverner le Québec-province.

Le PQ à l'heure des interprétations

Si "cohérence" est le mot-clé en matière sociale, "crédibilité" et "franchise" devraient être les mots d'ordre en ce qui a trait à la question nationale.


Suite aux résultats décevants de la dernière élection pour le PQ, l'heure est à l'interprétation de la défaite pour ce parti. Mais pour que cet exercice lui soit profitable, il faut qu'il évite les mauvaises interprétations qui, déjà, pullulent dans les journaux et les blog-notes. La première de ces mauvaises interprétations consiste à dire que le PQ a perdu parce qu'il aurait négligé sa gauche. Certains vont jusqu...

Quand les vieux s’énervent

On dirait que les Dieux ont libéré la Folie pour les châtier de leur arrogance et de leur certitude.


Quelles mouches piquent les vedettes du PQ ces jours-ci et les rendent tous dingues? Ils se démènent comme des enragés à s’accuser les uns les autres de quasi trahison à la cause, à déchirer leur chemise, à remettre en question leur idéal, à attaquer leur chef, à remettre en question la raison de leur existence. Et ils font ces bêtises directement sur la scène publique, employant tous les moyens de communication...