Le "Nous" - l'expérience québécoise

Nous, les Québécois



L'immigration n'existerait pas si le pays d'accueil n'en retirait pas de multiples avantages. Si elle est une réponse à un manque de sécurité pour le démuni, à une demande d'asile pour le réfugié, elle est par contre réglée en fonction d'exigences d'ordre démographique, économique et culturel du pays d'accueil. N'entre pas qui veut dans les pays d'immigration! On n'émigre jamais dans un no man's land. Un pays d'immi...

<i>L'horizon de la culture. Hommage à Fernand Dumont</i>

Sous la direction de Simon Langlois et Yves Martin. 1995


Remerciements Nombreuses et spontanées furent les réponses à l'invitation que nous avons lancée à des collègues et amis de Fernand Dumont à participer à cet hommage devant souligner sa longue carri...

La cassette magique du PLQ

La pensée magique du PQ



Dans [sa lettre ouverte de dimanche dernier->9288], Martin Lemay, le porte-parole du Parti québécois en matière d'immigration, exprimait la volonté de son parti de «rapatrier tous les pouvoirs (d'Ottawa) en matière d'immigration», puisque assumer tous les pouvoirs fait partie de l'engagement politique de son parti. Je constate d'abord que la confusion sur l'objectif ultime n'est toujours pas dissipée et que le dogm...

Accommodement et souveraineté : une thèse farfelue



Je lis à l'occasion que la [question des accommodements raisonnables serait un problème inexistant, s'il advenait que le Québec devint souverain->9407]. Une thèse farfelue, sans fondement autre qu'idéologique, puisqu'il suffit de constater les difficultés rencontrées en matière d'intégration dans des pays aussi unilingues et souverains que la France, l'Allemagne ou le Royaume-Uni. L'intégration de nouveaux venus dép...

Québec

Retour sur le Nous

Lettre ouverte à Stéphane Dion et à tous ceux qui crachent sur le Nous québécois.

Le génie québécois

Le Québec, c'est mon chez moi, le territoire où le génie québécois a produit la culture qui a façonné mon identité.


Peut-être avez-vous [l'appartenance à géométrie variable->archives/ds-souv/docs3/02-6-22-dion-nation.html], Québécois le 24 juin, Canadian le 1er juillet et Français le 14. Moi, pas. Le 24 juin, c'est la Fête nationale des Québécois. Le 1er juillet, c'est le jour le plus long de l'année, comme un mal de dents. Le 14 juillet, un jour sympathique. Vous cumulez, je concentre. Vous incluez, j'exclus. Vous clarifiez, je tra...

De l'affirmation à l'indépendance: un continuum

Nous sommes ce que nous sommes, et si nous n'osons pas l'affirmer, alors abandonnons le terrain: une nation qui n'ose pas se nommer et se rapailler n'existe pas.


Il nous faut réapprendre ce que nous oublions souvent: le temps historique ne fonctionne pas au gré de nos projets mais à celui de la maturation collective qui repose, sauf accident accélérateur, sur la durée.

La muraille canadienne

Et la fermeture, si je l’ai maintes fois perçue et vécue dans ma chair propre, elle se trouve ailleurs, un peu plus à l’ouest.


Dès qu’on ose affirmer sa singularité, sa particularité, sa langue, dès qu’on essaie de se faire respecter, on se voit aussitôt étiqueté de chauvinisme, de fermeture, de non ouverture à l’autre et d’intolérance. Qu’est-ce qu’on veut nous faire croire? Que le Québec d’aujourd’hui est un foyer de racistes?

Le Québec qu'on aime



Lorsque l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue a lancé un appel aux gens de Rouyn-Noranda pour accueillir 25 jeunes Chinois venus poursuivre leurs études à l'UQAT, elle s'attendait à ce que 30 ou 40 personnes se manifestent. Plus de 150 personnes se sont rendues à l'assemblée d'information! L'intégration de ces étudiants, qui à leur arrivée ne parlaient pas un mot de français, s'est tellement ...

Québec

Un Québec souverain éviterait la crise des accommodements



Martin Lemay (Photo Robert Skinner, La Presse) Presse Canadienne - Le Québec pourrait éviter la crise des accommodements raisonnables s'il était un état souverain, estime le Parti québécois. «Si le Québec était un pays, il enverrait clairement le message aux immigrants qu'il est un état francophone, dont l'espace public est laïc et qui prône l'égalité entre les hommes et les femmes», assure le député péquis...

Le véritable «nous»

Les devoirs et les défis de l'intégration sont donc aussi essentiels qu'exaltants, et ils constituent une condition préalable à une vie nationale harmonieuse


L'usage du mot «nous» pour désigner les membres de la nation civique québécoise est incontournable: il englobe toutes les personnes de citoyenneté canadienne -- et j'espère bientôt québécoise -- qui habitent notre territoire. Seuls, quelque 75 000 citoyens ont une autre appartenance. Ce sont les Amérindiens et les Inuits qui habitent des portions désignées de notre sol que nous gérons de concert avec eux. Ils ont le...

Québec

Réplique à André Pratte

Le Lapin

Un éditorialiste et son merveilleux chapeau magique


Quoique le texte de M. Lemay ne fait aucunement référence à ce livre, M. Pratte tente de nous convaincre, lecteurs, que Martin Lemay et Jean-Claude Corbeil ne sont que du pareil au même. Il se met donc à réfuter les passages du livre de M. Corbeil pour éventuellement conclure que «Ces affirmations sont caricaturales à l'extrême», en liant M. Lemay aux propos de M. Corbeil dans le même paragraphe.

Le nouvel ennemi

Le Québec a déjà en main tous les outils nécessaires à l'intégration des immigrants. Il lui suffit d'y investir davantage de volonté et de ressources.


Le multiculturalisme n'a jamais visé à promouvoir les cultures d'origine des immigrants au détriment de leur intégration. Il cherchait plutôt à préserver ces cultures au sein de communautés d'origine européenne déjà intégrées. Les politiques d'intégration remplaçaient les politiques d'assimilation.

Le Québec actuel me désole...



«Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas; c'est parce que nous n'osons pas que les choses sont difficiles.» (Sénèque) J'ai décidé de vous écrire cette petite lettre. De vous écrire en utilisant les mots de tout le monde, les mots de tous les jours, les mots qui ne demandent pas d'ouvrir un dictionnaire pour comprendre. Le Québec actuel me désole. Le Québec actuel me renverse. Le Qué...

L'enquête d'Hervé Fischer sur le Québec imaginaire

Nous sommes encore loin de nous-mêmes



Mon Québec réel, il est constitué d'une nature sauvage et fulgurante, qu'on pille de façon tout aussi sauvage et fulgurante. [...] Pourtant, il peut également être magnifique, lorsqu'il sursaute pour la paix, lorsqu'il marche pour exprimer sa révolte, lorsqu'il refuse d'être réduit au seul rôle de consommateur qu'on lui fait avaler avec une bouchée de pâté chinois, lorsqu'il se révolutionne, lorsqu'il devient pure poésie dans les fougues d'un Miron, lorsqu'il est soulevé par un Lévesque. Alors à mon tour, j'ai envie de m'exclamer: «Voilà le pays que j'aime!». Et cela malgré tout, à cause de tout, et aussi paradoxal que cela puisse paraître, c'est justement parce que je le chéris tant que je souhaite le changer.

Québec

Quand le « nous » fait peur

Un libéral pourrait-il avoir encore « Maîtres chez nous » pour slogan?


Jean Lesage (à droite) en compagnie de René Lévesque. Photo: Le Devoir Le grand retour du «nous» chez la chef péquiste Pauline Marois a fait grand bruit et a été accueilli avec un soupir de soulagement chez bien des nationalistes. Mais tous n'en sont pas heureux. Le politologue Louis Balthazar et l'anthropologue Claude Bariteau s'inquiètent chacun à leur façon. Un libéral, Jean-Claude Rivest, rappelle que le «n...

À bas le terrorisme verbal !

Je veux avoir le droit, moi aussi, comme eux, de dire NOUS, sans que pleuvent sur moi de tels épithètes qui ne sont que des préjugés au sens propre: des pré-jugements, des réflexes mentaux non réfléchis. - Il est d'ailleurs temps d'y réfléchir, et sérieusement.


A BAS LE TERRORISME VERBAL! QUI A DURÉ TROP LONGTEMPS 1- Déclaration d'une Québécoise canadienne française Je suis une Québécoise d'origine canadienne française et fière de l'être, qui, comme tout membre d'une des communautés culturelles vivant ici, est lui-même fier de ses propres origines et a le droit, lui, de le dire et de le proclamer. Moi aussi, je veux avoir ce droit et je veux qu'on cesse de me dir...

Le Québec / Réel et imaginaire

Président d'un pays souverain

Par Paul E. Laberge


1. Le Québec réel : . Aujourd’hui, le Québec est reconnu comme une nation; celle-ci, majoritairement francophone, est subordonnée à la fédération canadienne, majoritairement anglophone. La nation québécoise a toujours eu à défendre sa langue et ses autres caractéristiques au sein de la fédération canadienne dont elle est pourtant l’un des peuples fondateurs. . Pendant plus de trois siècles, l’Église cath...

"Cessons donc d'avoir peur d'opposer notre nationalisme républicain aux ghettos du multiculturalisme canadien."

Rompre avec la démission identitaire

Il aura fallu une catastrophe pour que le PQ se rappelle que le projet souverainiste n'a pas de sens s'il n'est pas également nationaliste.


Rompre avec la démission identitaire, c'est rompre avec la peur de la controverse. C'est ainsi que le Québec d'aujourd'hui s'est construit: en prouvant qu'il pouvait gagner ses combats, en faisant des gestes audacieux. C'est là l'essence d'une vraie gouvernance souverainiste.

Si les immigrants savent qu'ils s'en viennent au Québec...

En matière d'immigration, tous les pouvoirs doivent revenir au Québec pour mettre fin au multiculturalisme canadien.


Texte publié en partie dans Cyberpresse, dimanche 30 septembre 2007, sous le titre "Pour un contrôle total" *** Dans le débat au sujet de l'immigration, qui suscite beaucoup d'intérêt depuis quelques mois, nous désirons faire la mise au point suivante sur la position du Parti québécois. Notre volonté de rapatrier tous les pouvoirs en matière d'immigration ne surprendra personne. Assumer tous les pouvoirs fait par...

Voix publique

La normalisation du PQ

Sur la question nationale, c'est frappant de voir à quel point le PLQ, le PQ et l'ADQ sont tous en attente de quelque chose qu'ils n'osent pas provoquer.


Une fois la "mécanique" référendaire écartée, que restera-t-il? Probablement un PQ à l'image du Québec actuel: un Québec qui se cherche, en désintox de ses grands rushs d'adrénaline politique qui l'ont galvanisé pendant 40 ans, mais qui sent que quelque chose de lui-même et de son avenir lui échappe.

Entrevue

Le «nous», c'est lui

Pauline Marois s'est largement inspirée du sociologue Jacques Beauchemin


Pour réactiver le «nous» francophone majoritaire, Pauline Marois s’est grandement appuyée sur le sociologue Jacques Beauchemin. Ce dernier semble du reste engagé dans tout ce qu’il y a de plus chaud au Québec ces temps-ci: non content de diriger son département, il siège au conseil d’administration de l’UQAM-la-tourmente et fait partie du comité-expert de la commission Bouchard-Taylor. Si ça continue, Jacques Beauchemi...

La récréation est-elle bientôt finie?

Par Marie-Ève Mathieu


Le Québec de demain, j'y travaille aujourd'hui: enseignant la littérature québécoise à des classes multiethniques, j'ai l'habitude d'exécuter des figures acrobatiques pour arriver à ce que le «nous» québécois soit le plus inclusif possible et que des allophones ou des néo-québécois se sentent compris dans cette appellation. C'est pourquoi je regarde avec une grande attention les efforts faits pour mieux comp...

Le Québec / Réel et imaginaire

De l'illusion au rêve



Qu’est-ce que le Québec réel? Actuellement le Québec va bien. Historiquement, nous sommes probablement au sommet de notre évolution comme peuple. Depuis la Nouvelle-France, il n'y a jamais eu autant de gens instruits, l'économie va bien, nos artistes sont reconnus à travers le monde, et toute proportion gardée, nos chercheurs et nos universitaires font bonne figure sur le plan international. Avec la loi 101 no...

«Eux» Canada, «nous» Québec!



Deux conceptions s'affrontent. Deux pratiques politiques et judiciaires se télescopent. Sans en avoir une connaissance explicite, le peuple québécois sent que de gros enjeux sont en cause. Peut-être appréhende-t-il qu'ils ne lui échappent de plus en plus. D'où son inquiétude, son désir de prendre la parole et, vraisemblablement, sa volonté de redevenir un acteur politique. De ce point de vue, cette commission Bouchard-Taylor fait oeuvre démocratique.

Rimes, raison et déraison

<i>Comment en sommes-nous venus à créer des «eux» hostiles et menaçants pour nous affirmer dans nos valeurs et nos traditions? </i>


L'être humain n'est pas un cheval; porter des oeillères le rend fou. De cette folie souterraine, imparable parce que sournoise et rampante. Les lieux communs, les préjugés, les idées fixes bouffent peu à peu tous les questionnements, toute amorce de réflexion, toute velléité d'objectivisation. Qu'en est-il de notre attitude actuelle devant les Québécois de première, troisième et même cinquième génération? D'où v...

Sommes-nous tous des immigrants ?



L'effet pervers de cette idée voulant que, dans les Amériques, nous soyons tous des immigrants -- y compris les Autochtones quand on y pense bien -- est d'effacer autant le vécu particulier des personnes que l'histoire des sociétés avec leurs mythes, leurs cultures, leurs traditions, leurs symboles, leurs patrimoines, leurs héritages identitaires, etc. Voilà où mène, sur fond de multiculturalisme, le mince concept de la nation civique basée sur des chartes, des lois, des règlements et des... accommodements.

Le «nous» de Marois n'indispose pas le Bloc



Le Bloc québécois a tenté hier de minimiser les différences de point de vue qui existeraient avec le Parti québécois concernant le virage identitaire entrepris par Pauline Marois. Hier, Le Devoir révélait que [l'ex-candidate bloquiste May Chiu->8685] est aujourd'hui membre du comité de rédaction du mémoire devant être déposé à la commission Bouchard-Taylor afin de s'assurer que le Bloc rejettera le «nous» brandi par...

Chère loi 101, c'est à ton tour...



Ce dont on se rend compte, c'est que le Québec ressent le besoin d'une loi 101 des valeurs. Un contrat social qui ferait l'équilibre entre la liberté de religion et de conscience et les autres dispositions de la charte. Un livre d'arbitrage.

Le «nous» et le «eux» des souverainistes



Louise Leduc - Le lancement du livre René Lévesque, cosigné par l'ex-ministre Louise Beaudoin et son conjoint François Dorlot, a réuni toute la famille péquiste, hier, dans le Vieux-Montréal. L'occasion était trop belle pour ne pas interroger quelques invités sur la réhabilitation, par Pauline Marois, du «nous» dans le discours péquiste. Que signifie pour les souverainistes ce pronom personnel, qui fait dé...

Nous étions des "eux". Qui veut devenir "nous"?



Employons les termes pour ce qu’ils signifient et cessons de confondre normalité et intolérance, ce qui constitue l’argument des grenouilles voulant se faire boeufs et l’acte de contrition injustifiable des colonisés.