Le Québec qu'on aime

Le "Nous" - l'expérience québécoise


Lorsque l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue a lancé un appel aux gens de Rouyn-Noranda pour accueillir 25 jeunes Chinois venus poursuivre leurs études à l'UQAT, elle s'attendait à ce que 30 ou 40 personnes se manifestent. Plus de 150 personnes se sont rendues à l'assemblée d'information!



L'intégration de ces étudiants, qui à leur arrivée ne parlaient pas un mot de français, s'est tellement bien passée que l'établissement fera venir 50 autres Chinois l'automne prochain, comme le rapportait hier notre collègue Violaine Ballivy. L'université songe maintenant à recruter des étudiants dans d'autres pays.
C'est grâce à une professeure d'origine chinoise, installée à Rouyn depuis quelques années et impressionnée par la qualité du programme de création en multimédia offert à l'UQAT, que l'établissement a pu établir les contacts nécessaires en Chine. «C'est une chance exceptionnelle pour les Québécois de s'ouvrir sur le monde et d'être mieux préparés à la réalité d'aujourd'hui», a souligné le vice-président à l'enseignement et à la recherche de l'Université du Québec, Daniel Coderre.
Voilà le Québec qu'on aime: confiant, audacieux, accueillant. L'envers du Québec de Hérouxville. L'envers du Québec inquiet, frileux et mal informé qu'on a trop souvent entendu depuis le début de la saga sur les accommodements raisonnables. Un Québec, aussi, conscient du fait que l'immigration lui sera essentielle s'il veut relever le défi démographique. À l'UQAT, le recrutement d'étudiants étrangers permettra de freiner une décroissance de la clientèle qui, autrement, serait inévitable.
Ce Québec qu'on aime, c'est aussi Rimouski, dont le conseil municipal a adopté lundi une résolution qui engage la ville à faciliter l'accueil et l'intégration des immigrants et à lutter contre le racisme. «Les divers groupes ethnoculturels contribuent de façon positive au développement de la société rimouskoise et l'ouverture à la diversité constitue un enrichissement pour tous», affirme le texte (qu'on peut lire en page A27).
Le Québec qu'on aime, c'est encore cet appel lancé devant la commission Bouchard-Taylor par l'archevêque de Rimouski, Mgr Bertrand Blanchet: «Nous avons un choix à faire. Faisons-le sur un fond de confiance, pas de défiance.»
«La situation actuelle présente-t-elle un tel caractère d'urgence qu'il faille réglementer et apporter des contraintes à la liberté? a ensuite demandé Mgr Blanchet. Il faut aimer suffisamment la liberté pour ne pas lui imposer des contraintes inutiles.» Voilà de sages paroles que nous aurions tous intérêt à méditer.

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André Pratte878 articles

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[une chronique intitulée « Tout est pourri » (critique de Anne-Marie Gingras) ->http://books.google.fr/books?id=EZWguAMXAtsC&pg=PA27-IA27&lpg=PA27-IA27&dq=pratte+Tout+est+pourri&source=bl&ots=MUti9NTQuH&sig=h2zgJlLgOg844j5ejxnUl4zH2_s&hl=fr&sa=X&ei=73RrT8aQEqnh0QHuh4GyBg&ved=0CEEQ6AEwBQ#v=onepage&q=pratte%20Tout%20est%20pourri&f=false]

[Semaine après semaine, ce petit monsieur nous convie à la petitesse->http://www.pierrefalardeau.com/index.php?option=com_content&task=view&id=30&Itemid=2]. Notre statut de minoritaires braillards, il le célèbre, en fait la promotion, le porte comme un étendard avec des trémolos orwelliens : « La dépendance, c’est l’indépendance ». « La soumission, c’est la liberté ». « La provincialisation, c’est la vraie souveraineté ». « La petitesse, c’est la grandeur ». Pour lui, un demi-strapontin à l’Unesco est une immense victoire pour notre peuple. C’est la seule politique étrangère qu’il arrive à imaginer pour le peuple québécois. Mais cet intellectuel colonisé type n’est pas seul. Power Corp. et Radio-Cadenas en engagent à la poche.





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