D'où vient l'accent des Québécois ? Et celui des Parisiens ?
International french in schools would help attract more newcomers to the province
For a long time, anglophones' and allophones' opinions have been all but irrelevant to the language debate that pervades Quebec politics. If some of them didn't like the language laws imposed upon them, too bad; if others didn't mind, fine. Their opinions really mattered only when the courts got involved. But that's subtly changing. Because of the low birth rate and the retirement of the boomers, Quebec is a...
Priver l'ensemble des Québécois de la codification des mots qu'ils utilisent, restreindre leur langue aux mots donnés dans un seul dictionnaire, c'est rapetisser l'usage de la langue française au Québec, son inventivité, sa créativité et sa force. Un usage extensif d'un internationalisme désincarné et standardisé ne peut que conduire à des paysages linguistiques uniformes et sans saveur. Est-ce ce que nous voulons?
3e Journée québécoise des dictionnaires
Une équipe internationale a été réunie pour écrire une page d'histoire
Chaque fois qu'elle organise la Journée québécoise des dictionnaires, Monique C. Cormier, professeure titulaire au département de linguistique et de traduction de l'Université de Montréal, tient à ce qu'il reste des traces écrites de ...
Internet au service de la langue française - ANTIDOTE
Pour découvrir que le mot « passion » se décline en 469 combinaisons !
Article du Devoir: Druide informatique existe depuis 15 ans et ne cesse d'utiliser les ouvrages linguistiques déjà réalisés et les progrès technologiques en constante évolution pour lancer d'autres projets. L'entreprise garnit de la sorte son invent...
La version préliminaire sera disponible cet été sur Internet
Un dictionnaire du français standard en usage au Québec? La chose deviendra réalité d'ici peu puisqu'une version préliminaire de ce dictionnaire sera dévoilée lors du prochain Congrès mondial de la Fédération internationale des professeurs de français, qui se tiendra à Québec cet été.
Un ami éditeur me racontait récemment qu'un écrivain français venait de découvrir la poétesse québécoise [Michèle Lalonde. L'écrivain était, me disait-on, fasciné par l'auteure trop peu connue du célèbre Speak White->11979], une oeuvre bouleversante qu'il vaut peut-être la peine de relire en ces temps de débats linguistiques. Mais si un écrivain français peut ainsi découvrir l'oeuvre d'une écrivaine québéco...
LE SOLEIL - RÉPLIQUE
Personne au Québec, contrairement à ce que madame «Paquot affirme dans son pamphlet aux relents colonialistes, ne songe à faire du français d'ici une langue distincte!», souligne l'auteur
Les rares fois où la linguiste [Annette Paquot prend position publiquement->12341], c'est toujours pour dénoncer avec véhémence le fait que le français des Québécois persiste à maints égards à se distinguer de celui des Français. Par une curieuse association d'idées qui pourrait échapper au lecteur non averti, madame Paquot relie ce qu'elle appelle le «séparatisme» linguistique au «séparatisme» politique. À v...
Réplique à Annette Paquot et consorts
les opinions exprimées par A. Paquot et consorts relèvent davantage de l’idéologie politique que de la science linguistique
Il est des personnes qui se nourrissent de polémiques, quitte à les inventer quand elles n’existent pas. Annette Paquot et Lionel Meney en font partie et ils nous l’ont rappelé la semaine dernière, la première dans un texte paru dans Le Devoir ([« Non à la “langue québécoise standard” »->12341], 12 mars, p. A7), le deuxième dans un texte paru le lendemain dans La Presse (« Non au séparatisme linguistique », 13 mars, p...
Ce bel arbre du français du Québec, qui fait preuve d’un si grand entêtement et qui étend de toutes parts ses racines profondes et ses rameaux innombrables représente le profond attachement des Québécois à leur langue.
La définition de la norme linguistique québécoise est encore inachevée. Deux thèses principales s'affrontent -- parfois assez violemment. Les tenants d'une norme unique pour l'ensemble des francophones s'opposent à ceux qui reconnaissent une norme du français propre au Québec et souhaitent qu'elle soit décrite. Pour représenter le français du Québec, c'est un chêne rouge d'Amérique que j'ai choisi. Il s'agit d'...
Le PQ, dans sa fuite identitaire qui veut rameuter les indépendantistes aigris pour faire oublier sa « conversation nationale », adopte cette thèse : une langue québécoise.
On peut se demander ce que le conseil exécutif national du PQ avait fumé collectivement quand il a décidé de proposer pour défendre le français au Québec «l'enseignement de la langue standard québécoise écrite et parlée». Chaque mot dans cette proposition surréaliste mérite d'être pesé. - «Langue». Il existerait donc, comme le pense un important clan de linguistes et de sémanticiens obtus et «nationaleux», une langu...
Le Parti québécois va-t-il abandonner le français au profit du québécois?
Dans le Cahier de propositions en vue du Conseil national du Parti québécois, la fin de semaine prochaine, on peut lire au chapitre "Souveraineté et Culture", sous l'intitulé "Identité", un projet de motion inquiétant. Il se lit comme ceci: "Un gouvernement du Parti québécois s'engage à réorienter résolument l'enseignement du français vers l'acquisition de la langue standard québécoise, écrite et parlée." C'est la...
Des médias nous apprenaient récemment que la direction du Parti québécois soumettra à son conseil national une proposition qui vise à «réorienter résolument l'enseignement du français vers l'acquisition de la langue standard québécoise, écrite et parlée». Ainsi donc, sous une terminologie différente, réapparaît le fameux -- et mythique! -- «français standard d'ici»! Il a même pris du galon puisqu'on lui confère m...
"D'où vient l'accent des Québécois? Et celui des Parisiens?"
Cliche, Jean-François - Voilà sans doute l'un des plus intrigants paradoxes de l'histoire québécoise. Du temps de la Nouvelle-France, le "parler canadien" était unanimement louangé comme une forme particulièrement pure de français. Mais quelque part entre 1760 et 1810, le monde entier s'est ravisé. Aux yeux de tous, notre accent était soudainement devenu "lourd", "sans grâce", "corrompu". Que s'est-...
J’ai souvent vanté, publiquement, vos bons talents de chroniqueur de la vie quotidienne. Foglia, votre immense public est garant de cette amusante faculté de jacasser avec esprit. Mais voilà qu’un bon matin récent, purisme étonnant chez vous, vous joignez le peloton des affligés de notre français québécois. Maudit verrat qu’on parle mal ! Tautologie ? Évidence ? Personne d’un peu instruit ne va vo...
Un chantier national sur la langue, qui dépasserait le strict domaine de l'école pour toucher tous les secteurs - familles, médias, arts, politique, commerce, entreprises Un chantier d'envergure nationale, qui serait, comme dit M. Ducharme, «porté par le gouvernement, voire l'Assemblée nationale» Mais oui, l'idée est excellente. Ce n'est pas la première fois qu'elle court, cependant, et jusqu'ici aucun parti, aucune coalition ne l'a ramassée.
La ministre de l'Éducation prépare un plan d'action pour améliorer la réussite en français des élèves québécois. Il faut souhaiter aux générations à venir que cette énième politique, déclinée sur le thème des ratés de notre langue, permettra de voir grand et qu'elle sera portée par un courage inédit: celui d'affronter l'échec. C'est une éternelle rengaine, qui fait mal chaque fois qu'on la reprend. Les résultats ins...
Tant mieux si le français se porte bien dans le monde, mais la raison fondamentale de le conserver, de le protéger et d'en faire la seule langue officielle de notre État n'a rien à voir avec le nombre de ses locuteurs sur la planète et pas davantage avec sa beauté intrinsèque supposée ou sa censée supériorité quant à l'expression de la pensée.
Allez, tirez encore sur eux! Après avoir fait de mes camarades enseignant le français au secondaire (soudainement devenu essentiel) les ânes du nouveau programme, faites-en maintenant les hérauts de cette langue châtrée que l'on ne saura plus appeler la langue de Molière. Allez, lancez-leur la première pierre à ces éducateurs qui sont les derniers intervenants à tenter de recoudre ce français gangrené. Bien avan...
Avec son communiqué, Robert Deschamps souhaitait rappeler aux Québécois un engagement électoral de l'ADQ, la création d'un «fond (sic) d'autonomie régional (sic)». Ce sont plutôt des règles élémentaires de grammaire que le député incite à rappeler.
Ces faux pas contribuent à faire d'un français médiocre une norme sociale acceptée, ce contre quoi nos élites et toutes ces personnes présentées comme modèles à la relève devraient s'insurger, à titre de fiers diffuseurs d'une langue de qualité. À côté de cet affaissement guette sinon un autre danger, plus sournois encore: la banalisation des dérives. Il faut à tout prix l'éviter.
Le peuple québécois doit se libérer de cette mentalité de peuple colonisé. Pour ce faire, il doit se libérer point à la ligne.
C’est avec beaucoup d’intérêt que j’ai lu la chronique de Gil Courtemanche publiée dans l’édition du quotidien [Le Devoir parue le samedi 10 novembre.->10237] Cette chronique se concentrait sur la langue française, que l’on croit être de bas niveau au Québec. Or, malgré tout le respect que j’ai pour Monsieur Courtemanche, je me dois de remettre en question certaines des conclusions de son article. Avant t...
On connaît la chanson. Lysiane Gagnon rappelait jeudi dans [sa chronique de La Presse->10201] qu'elle avait publié une série de reportages alarmistes sur la qualité du français en 1975. La réaction des lecteurs avait été à ce point horrifiée que La Presse avait décidé de transformer ces reportages en petit livre. Le même journal revient cette semaine avec une série d'articles sur le même sujet et avec le même constat: ...
- FOR RIDICULOUS, DIAL MMF - The Gazette 10 novembre - À l'école des analphabètes Cyberpresse 8 novembre - Qualité du français: le PLQ et l'ADQ s'en prennent à Marois Cyberpresse 8 novembre
C'est, notons-le bien, la langue des élites, des gens instruits, qui s'est dégradée, pas la langue des milieux ruraux et populaires.
J'ai devant moi une petite brochure intitulée Le drame de l'enseignement du français. Cette série d'articles écrite en 1975, alors que je couvrais le domaine de l'éducation, avait eu une telle répercussion chez nos lecteurs que La Presse en avait fait un recueil. Ce déferlement de réactions montrait qu'hier comme aujourd'hui, les Québécois prennent à coeur l'avenir de leur langue. Hélas! la série d'art...
Il se passe rarement un jour sans qu'un commentateur s'indigne de la qualité du français écrit au Québec. Nous ne partageons pas ce point de vue. Quatre ans de recherches sur la langue française, qui nous ont menés dans une dizaine de pays, nous ont permis de découvrir que le français se porte bien, partout. Mais il change. Et c'est cela qui dérange. De quoi parle-t-on au juste, quand il est question ...
Pourtant, sans le statut de langue officielle nationale au Québec, le français sera toujours toujours menacé d’appauvrissement.
Plus prévisible que ça… Dès que la question du statut de la langue française se pose au Québec, comme l’a fait avec pertinence Madame Pauline Marois dans son projet de loi sur la citoyenneté, d’autres réagissent machinalement en faisant la morale au bon peuple sur la piètre qualité de sa langue. Pavlov aurait pu en faire un traité scientifique. Pourtant, sans le statut de langue officielle nationale au Québec, le ...
Il est peut-être là le plus grand défi: cultiver la fierté de la langue, être pointilleux, ne pas avoir peur d'exiger l'excellence pour soi et pour les autres. Par où commence-t-on?
On dirait une rengaine: «Une faute tous les six mots chez les élèves de secondaire II», titrait La Presse en 1985. Les universitaires ont une orthographe médiocre (1987). Le français à la dérive (1991). Les cégépiens en arrachent toujours avec le français (1993)... C'était bien avant le Renouveau pédagogique et son approche basée sur «l'élève artisan de son propre apprentissage». De la méthode Le Sablier ...
Une culpabilité-sans-contexte, pour Gescarex
Ce ne sont pas les immigrants qui menacent l'identité québécoise (surtout que plusieurs d'entre eux parlent un meilleur français que bien des Québécois de souche). Ce n'est pas non plus le multiculturalisme, ou les marques de commerce en langue anglaise, ou la mondialisation. Le danger vient d'abord de notre négligence.
Agora: La sortie qu'a faite Lionel Meney contre le projet de dictionnaire en préparation à l'Université de Sherbrooke [(Le Devoir, 7 janvier)->12553] est à mettre en rapport avec son intervention à pareille date l'an dernier. Dans le texte de 2004, M. Meney mettait les Québécois en garde contre la ghettoïsation linguistique. Cette fois-ci, il se propose de barrer la route aux lexicographes québécois en dénigrant u...