Le français à Montréal

De nouvelles pistes

Il y va de plusieurs suggestions, dont une particulièrement audacieuse: faire de l'école le coeur de la stratégie d'intégration des immigrants en français.


L'avis du Conseil supérieur de la langue française sur la francisation des immigrants n'a pas eu autant d'impact dans l'opinion que le rapport Bouchard-Taylor ou le dernier bilan de l'Office québécois de la langue française. Pourtant, le document publié la semaine dernière identifie des pistes concrètes, prometteuses et empreintes de sagesse afin qu'un plus grand nombre d'immigrants puissent apprendre le françai...

Le bilan attendu



Dans son avis, publié la semaine dernière, le CSLF a osé des mots que d'autres avant lui ont refusé d'émettre: pour protéger le français des dangers qui le guettent, oui, «il est crucial d'agir de façon urgente».

Québec

Le tiers des immigrants imperméables aux mesures de francisation

La francisation des immigrants qui ne sont pas d'influence latine - les Chinois, les Indiens, les Slaves, etc. - stagne autour de 15 % depuis 30 ans.


Un peu plus du tiers des immigrants demeurent imperméables à toutes les mesures de francisation depuis 30 ans et travaillent surtout en anglais. Inquiet, le Conseil supérieur de la langue française presse le gouvernement Charest de donner un grand coup de balai pour améliorer l'intégration et la francisation des nouveaux arrivants.

Le français menacé par l'immigration



Baptiste Ricard-Châtelain - Si le gouvernement québécois maintient le cap dans le dossier de la francisation des immigrants, il y aura «au mieux» stagnation du français, voire effritement de la cohésion sociale, prévient le Conseil supérieur de la langue française (CSLF). Le gouvernement piloté par Jean Charest a promis de hausser le nombre d’immigrants accueillis de 45 000 à 55 000 d’ici 201...

État de la langue française

Québec «ne doit pas laisser aller les choses»

Un bloc irréductible d'immigrants ne se francise jamais


Québec -- Alors que les seuils d'immigration viennent d'être portés à 55 000 nouveaux arrivants par an, soit une hausse de plus de 20 %, le gouvernement Charest ne consacre pas suffisamment de ressources à l'intégration et à la francisation des immigrants, ce qui représente une menace pour la cohésion sociale, juge le Conseil supérieur de la langue française (CSLF). «Le sort du français [au Québec] dépend et dépendr...

Québec

L'anglicisation de Montréal - sous un gouvernement fédéraliste, le Québec s'anglicise, quoiqu'en disent les mercenaires de la collaboration. ABSOLUMENT INTOLÉRABLE...

Mieux vaut parler anglais pour acheter un billet d'avion

Chez American Airlines, aucun service en français n’est offert à Montréal.


Émilie Côté - Vous tentez de réserver des billets d’avion ou obtenir des renseignements auprès de l’une des compagnies aériennes ayant une présence à Montréal? Préparez-vous à parler en anglais. La Presse a tenté d’entrer en contact avec des employés de ces compagnies. Résultat: plus du quart des compagnies aériennes qui se posent à l’aéroport Montréal-Trudeau n’offrent pas de services en français. ...

Québec

Loi 101: arrêtez la thérapie!



La loi 101 a été ouvertement conçue - par un psychiatre - comme une psychothérapie collective. Or le corollaire d'une psychothérapie (sauf dans les films de Woody Allen), c'est d'avoir une échéance. Redonner un «visage français» à Montréal (le reste du Québec s'en tire très bien sans loi 101) n'était pas le but de la thérapie originelle, mais seulement un de ses effets incidents. Aussi, ce n'est pas à cet ...

Pourquoi attendre?



La chef du Parti québécois, Pauline Marois, a pris l'engagement de réécrire la Charte de la langue française une fois portée au pouvoir. Elle voudrait renforcer cette loi, tout particulièrement à l'égard de la langue de travail dans les petites entreprises. Idée opportune qui, toutefois, tient plus des belles paroles que de l'action. Dans certains cas, des gestes pourraient être faits sans devoir attendre de former le ...

La résignation tranquille

Il suffit que le message soit ferme et clair. Celui que le gouvernement Charest envoie en ce moment est plutôt un message de résignation tranquille.


À partir du moment où les divers ministères et organismes publics québécois communiquent en anglais avec les immigrants et les entreprises qui en font la demande, même si la Charte de la langue française l'interdit, il n'est pas étonnant d'apprendre que le gouvernement subventionne aussi des cours d'anglais pour les nouveaux arrivants. Comme l'a expliqué à mon collègue Robert Dutrisac un porte-parole du ministère de...

Madame Boucher, s’il vous plaît...

À quand une enquête en profondeur de l’Office québécois de la langue française? À quand un grand ménage dans toutes ces appellations aux noms si rébarbatifs?


Vous vous souvenez du fameux monologue de Michel Chartrand, récité lors d’assemblées syndicales, dans les années soixante et soixante-dix, La journée du parfait Québécois? «Le Québécois se réveille entre des draps de la Dominion Textile et il fait craquer un matelas Simmons. Il met les pieds sur la Dominion Oilcloth and Linoleum. Il va au lavabo et les chantepleures, c’est Crane ou American Brass, c'est aussi pourri...

Enseigner l'anglais aux francophones est un atout, dit Yolande James



Québec - La titulaire du ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles (MICC), Yolande James, estime que la connaissance de l'anglais acquise au Québec par les immigrants francophones peut représenter un avantage pour eux et favoriser leur intégration. «La clé de l'intégration, c'est l'emploi», a rappelé Mme James dans un entretien accordé au Devoir. La ministre réagissait à l'article, publié hier dan...

Québec aide les immigrants à parler l'anglais

Le gouvernement paie des cours aux francophones pour améliorer leur employabilité


Québec -- Afin de tenir compte des exigences du marché du travail dans la région de Montréal, l'État québécois paie des cours d'anglais à des immigrants qui souffrent du handicap de ne connaître que le français. Ces cours d'anglais sont offerts par des organismes d'intégration et de francisation de la région de Montréal. Dans certains cas, les professeurs sont fournis par la commission scolaire English-Montréal. Dans d...

Français : des renforts pour l’imprudence

Mais quelqu’un pourrait-il nous dire à partir de quel seuil il faudrait s’inquiéter ? Lorsqu’il n’y aura que 45 % de francophones dans l’île ? 40 % ? 33 % ?


Comme vous, j’ai entendu et lu ce printemps la réaction de nos meilleurs analystes à des chiffres que personne ne conteste. Depuis 2006, les habitants de l’île de Montréal qui parlaient français avec leur mère lorsqu’ils étaient petits — langue maternelle — ne sont plus majoritaires. D’ici 10 ou 15 ans, ceux qui parleront français à la maison — langue d’usage — ne seront plus majoritaires.

Québec

Des cours de français au travail pour les immigrants



Au moment où beaucoup de nouveaux arrivants travaillent en anglais, le gouvernement Charest réanimera un programme de francisation des immigrants dans les entreprises, moribond et négligé depuis des années, a appris La Presse.

Language of contention in Quebec

Knowing French is not the key to getting a job in Quebec


Nearly 45,000 immigrants came to Quebec in 2006, welcomed by a government well aware that labour shortages throughout the province will only get worse as Quebecers age and the birth-rate remains low. But if the government was welcoming, the same cannot be said of a number of Quebecers. Their concern is not whether immigrants can find work, support themselves and add to the province's economic well-being, b...

Restons calmes!



On devrait pouvoir tenir ce genre de propos sans s'exposer à une flambée d'invectives du genre «intégriste linguistique», «zélote de la langue» ou même «xénophobe» et «raciste». On pourrait sauter un tour d'auto-flagellation, sachant fort bien que les pharisiens de Toronto compenseront amplement.

Le français est devenu ringard



Comme beaucoup de Québécois -- et de Montréalais --, je m'évertue à suivre attentivement le présent débat sur la langue, parce que la santé du français me tient à coeur. En ce sens, je me réjouis qu'il y ait enfin un débat qui ne se résume pas à quelques vulgaires escarmouches entre la Société Saint-Jean-Baptiste et le lobby anglophone. Ceci dit, le va-et-vient récent dans les quotidiens -- Journal de Mont...

La catalanisation



Chaque été, j'emmène ma fille voir les feux d'artifice sur le pont Jacques-Cartier. L'événement attire toujours un public populaire venu d'Hochelaga-Maisonneuve et du Faubourg à m'lasse. Il y a deux ans, à notre droite, deux écoliers se tiraillaient. Le premier était latino-américain et le second d'origine québécoise. Contrairement à son camarade, le petit Latino passait de l'anglais au français le plus naturellement d...

La pompière de GESCA - à force de banaliser le mal, elle se ridiculise elle-même et son journal...

Dans l'antre de la bête

Où est le drame? C'est le lot des villes cosmopolites que d'avoir des îlots qui vivent en cercle fermé


L'an dernier, la crise existentielle portait sur les hassidim et les musulmans en train de détruire notre culture. Cette année, on change de thème tout en restant dans la même veine: le français recule à Montréal! Même si le sujet me lasse énormément (j'écris sur les questions linguistiques depuis l'époque du bill 63!), je me sens obligée d'apporter mon humble contribution à ce faux débat, pour deux rai...

Le pays en cause



En tant que francophone originaire du «reste du Canada» ayant déménagé au Québec afin de pouvoir enfin vivre en français, je me retrouve pantois devant les récentes affirmations de notre ministre de la Culture et des Communications, Christine St-Pierre, au sujet de la langue de service dans les commerces. Comme plusieurs de mes concitoyens montréalais, j'avais moi aussi constaté récemment une augmentation no...

Reread the charter, Mme. Marois



The Parti Québécois should reread the French Language Charter. The law has never called for the English language to be rendered invisible, unheard and unspoken the length and breadth of the province. Yet PQ leader Pauline Marois, and various of her party members, seem convinced that the mere presence of a purportedly unilingual English retail worker in downtown Montreal stores is reason enough to demand "corr...

Les zélotes



Si le gouvernement péquiste n'avait pas décidé d'utiliser les garderies comme instrument de francisation, c'est simplement qu'il n'y avait pas pensé, a déclaré Pauline Marois à une collègue de La Presse canadienne. «C'est quelque chose que l'on devrait pouvoir discuter et aborder», a cependant ajouté la chef du PQ. Soit, discutons-en. Le porte-parole péquiste en ce qui concerne la Charte de la langue française,...

GESCA après tout le monde...

Une vigilance éclairée



Dans un domaine aussi important et délicat que celui de la langue, l'État québécois ne peut se permettre de fonder ses décisions sur la seule base des reportages des médias et des impressions des citoyens.

À propos du français dans les commerces

Quant à ceux qui se demanderaient quelle est cette journaliste, Noée Murchison, par qui tout le scandale arrive, je me permets de citer ici le petit portrait que j’en ai dressé ce matin…


Je ne veux surtout pas en rajouter aux commentaires de mon collègue Pierre Cayouette (15 et 17) que je trouve à point, bien envoyés et courageux. Il se trouve qu’ayant moi-même travaillé pour des journaux de Gesca, et publiant une chronique hebdomadaire dans les deux quotidiens de Quebecor, j’ai observé cette guerre des journalistes avec désolation. Je me permets d’aller plus loin : la guerre est souvent déclarée...

... "jusqu'au tombeau" !, pourrait-on ajouter, pour donner à ce titre pour le moins farfelu tout le ridicule qui lui convient!

Le PQ voudrait imposer le français dès le berceau

- Loi 101 dans les CPE: Marois désavoue Curzi


Jocelyne Richer - S'il est porté au pouvoir, le Parti québécois (PQ) pourrait soumettre les enfants à la loi 101 dès le berceau, selon ce qu'a appris La Presse Canadienne. Déjà tenus d'envoyer leurs enfants à l'école française, les immigrants devraient donc faire de même avec leur bambin inscrit au Centre de la petite enfance (CPE). Une série d'entrevues menées au cours des derniers jou...

L'étude fantôme

Il est étonnant que la ministre St-Pierre ait pu juger s'il y avait lieu d'intervenir ou non sur la base d'informations aussi incomplètes. À moins, bien entendu, que le gouvernement Charest ait décidé de n'intervenir sous aucun prétexte.


Même dans un Québec souverain, il serait illusoire de s'imaginer que Montréal puisse devenir une ville totalement francophone. De toute manière, l'anglais fait aussi partie de notre patrimoine. Le défi consiste plutôt à éviter que la métropole redevienne une ville bilingue. À ce moment-là, il sera trop tard pour faire une étude.

Québec

Le français dans les commerces: un sondage en guise d'enquête

«Le terme "étude" n'est pas approprié, on parle d'un sondage terrain»


Pierre Curzi (Photo Alain Roberge, La Presse) Denis Lessard - Le portrait très positif des services en français dans les commerces du centre-ville brossé par l'Office québécois de la langue française (OQLF) en janvier 2007 est basé sur un sondage terrain qui n'a pas recueilli davantage de données que celles qui avaient été divulguées l'an dernier, a expliqué la présidente de l'organisme, France...

Why not?

L'absence de véritable pression par le gouvernement et par la population a donc favorisé ce relâchement d'abord indicible.


We are all people in a hurry with our patience reduced to absolute zero tolerance. The scene is in Montreal. You go into a shop and the shop assistant speaks to you in English. Even if you wanted to, do you really have the time to get into a discussion over that person's inability to speak French? Do you have the time to set off in search of another shop just to buy a litre of milk, a t-shirt or, dare I say it, a clef ...

La vigilance, ça se joue à deux



La semaine dernière, un quotidien montréalais publiait un de ces reportages-chocs dont il a le secret, cette fois sur le triste état du français dans les commerces de la ville. La journaliste se fait passer pour unilingue anglaise et trouve immédiatement 15 emplois. Si on peut contester sa méthodologie, car l'enquête fut menée durant la pénurie d'employés du temps des Fêtes, il n'en demeure pas moins qu'elle met...