Tenir sa langue
Navrant que ce coup de sonde du Journal de Montréal n'ait provoqué, dans le camp politique, que des réactions mollassonnes flirtant avec la banalisation. Haussant les épaules, le premier ministre Jean Charest a reconnu qu'il fallait «regarder cela» avec l'Office de la langue française. Rejetant tout durcissement de la loi 101, la ministre Christine St-Pierre a dit plutôt croire à la sensibilisation accrue des commerçants fautifs.