Recensement 2006 - Langue française

Québec

Les francophones sont bien plus que des chiffres

la force du Québec comme société francophone en Amérique du Nord passe non pas par l'isolement, mais par une francophonie qui dépasse largement ses frontières


(Phototèque Le Soleil) Le mois dernier, la productrice Monique Simard était invitée à commenter les données linguistiques du recensement de 2006 à l'émission Dominique Poirier en direct, à l'antenne de RDI. Selon madame Simard, les données du recensement montrent que « pour les francophones hors Québec, la bataille est presque perdue », et que pour parler français, il faut déménager au Québec. Ce n...

You can't engineer language



We reported it, but we have to admit it scarcely counts as news: Canada will not reach the federal government's stated goal of having half of its high school graduates capable of speaking both French and English by the year 2013. So says Bernard Lord, the former New Brunswick premier who is currently preparing a report on the state of Canada's official languages. According to the latest figures from Statistics C...

Enseigner le français pour améliorer son usage



Dans un message qu'elle livrait dans [Le Devoir du 7 décembre, la présidente de la Commission scolaire de Montréal, Diane De Courcy->10709], réagissait à une étude récente du Centre international pour l'évaluation des apprentissages scolaires (CIEAS) qui révélait que c'est au Québec que le niveau de lecture des familles est le plus bas, tous milieux confondus. Elle annonçait du même coup un «branle-bas de comb...

Le concert des muets



La langue publique commune est une variable tout à fait mesurable, sauf qu'au Québec, on prend bien soin de ne pas la mesurer, car c'est là et par là précisément que l'assimilation s'effectue, que le français décline et que l'anglais monte. Et parce qu'il n'est plus publiquement exigé ou nécessaire, le français finira par ne plus être parlé à la maison, comme cela s'est passé dans le reste du Canada. C'est le sort que je ne nous souhaite pas...

Langue de bois

Du côté politique, c'est carrément une impression d'ignorance qui se dégage.


L'ADQ se plaint sans rien proposer. Le PQ compte sur le retour au grand NOUS et le gouvernement Charest porte des lunettes roses. La langue de bois se perpétue. Il fallait voir les ministres Christine St-Pierre et Yolande James, les Dupond et Dupont de la francisation, rivaliser d'optimisme. "Non seulement le français va bien", nous dit l'une, "mais je dirais même qu'il va TRÈS bien", d'ajouter l'autre. Misère!

Quand la publicité nous assimile



L'industrie québécoise de la publicité est née de la Révolution tranquille, à une époque où la volonté identitaire des Québécois, jointe aux visées politiques nationalistes des élites politiques, sociales et culturelles, a poussé l'extravagance jusqu'à s'imaginer devenir une nation. Dans ce contexte, il devenait logique qu'on s'approprie les outils de son identité. Des agences de publicité québécoises ont vu le jo...

2007



- L’anglais plus payant pour les immigrants au travail Cyberpresse 13 décembre L’anglais est finalement plus payant que le français au Québec pour les immigrants, au travail, a affirmé le chercheur Charles Castonguay - Half of anglos send their kids to French schools The Gazette 13 décembre - Why the Montreal region is not attractive to newcomers The Gazette 13 décembre - L'anglais, première langue d'intégration à Montréal - Charles Castonguay l'aut'journal 3 décembre

L'anglais va mieux au Québec que le français au Canada



Il est bien plus facile d'être un anglophone au Québec qu'un francophone ailleurs au Canada, confirme la première étude portant sur l'utilisation des langues des minorités de langue officielle au pays. Les chiffres dévoilés hier par Statistique Canada (SC) sont éloquents: 22 % des francophones vivant hors du Québec utilisent surtout le français dans la vie de tous les jours, alors que 63 % des Québécois anglo...

LE SOLEIL - POINT DE VUE

Les francophones sont loin de disparaître !



La fête des Acadiens, à Bouctouche, Nouveau-Brunswick. (Photothèque Le Soleil) En tant que présidente de la Fédération culturelle canadienne–française (FCCF), je suis profondément indignée à la lecture de l'article paru dans le National Post du 7 décembre [«Stop giving millions to dying French communities»->10779]. On ne peut qu'être choqué par le ton négativiste qui est utilisé à l'égard du million de francopho...

French is alive and well - sort of



For francophones, the 2006 census brought bad news and good news. The bad news is that outside Quebec, the influence of French Canadians has diminished. Half of those who say their native language is French speak English at home. Only in Ontario and New Brunswick - where there are significant concentrations - can they expect long-term survival. There's a limit to what laws and governments can do for minoriti...

Pessimism about French is premature



University of Ottawa statistician Charles Castonguay has made a career out of making alarmist predictions about the future of French outside Quebec. Last week, Castonguay went beyond alarmist and threw in the towel altogether, saying it was time the federal government cut off funding to francophone communities in other provinces. "I think it's money down the drain," Castonguay said. "Not in Ottawa, not in (East...

Un devoir de précaution



L'attentisme du gouvernement Charest est décevant, surtout quand on pense que l'on doit à un gouvernement libéral l'adoption de la première loi de protection du français au Québec. On peut comprendre les hésitations du Parti libéral en regard de sa clientèle électorale, mais il ne peut échapper à sa responsabilité. Il est le gouvernement et il a un devoir de précaution qui devrait l'obliger à prendre toutes les mesures pour assurer la pérennité du français au Québec.

Francisation "accélérée" ou sélection à la source d'immigrants francophones ?

Un recul du français?

L'avenir à long terme est dans l'intégration des immigrants, et sur ce plan tous les espoirs sont permis.


Le verre est à moitié vide: la proportion de Québécois de langue maternelle française a légèrement diminué. Le verre est à moitié plein: le français progresse au Québec, grâce à la francisation accélérée des immigrés. Cette semaine, l'opposition a choisi de ne regarder que le verre à moitié vide, pendant que le gouvernement regardait, lui, le verre à moitié plein. Tout cela est de bonne guerre mais...

Des efforts à conjuguer pour le français



Faire comprendre la grammaire aux élèves, les mots et leur musique, c'est la clé de la réussite scolaire. Au-delà des enjeux liés à son apprentissage, nous souhaitons léguer aux générations futures la fierté et la passion du français, notre langue, notre identité. Comme commission scolaire francophone la plus importante au Québec, en milieu urbain montréalais, là où le nombre de citoyens parlant le français à la...

Les francophones au-delà des statistiques



Le 4 décembre dernier, la productrice Monique Simard était invitée à commenter les données linguistiques du recensement de 2006 à l'émission Dominique Poirier en direct, à l'antenne de RDI. Selon Mme Simard, les données du recensement montrent que, «pour les francophones hors Québec, la bataille est presque perdue» et que, pour parler français, il faut déménager au Québec. Ce n'est pas la première fois qu'on...

Les chiffres qui font peur aux Québécois



Les données publiées mardi sur l'immigration et sur la langue à partir du recensement de 2006 ont suscité des réactions diverses chez les Québécois. Les francophones trouvent ces chiffres inquiétants pour l'avenir de la langue française au Québec et à Montréal pendant que les anglophones se réjouissent du fait que leur poids démographique soit stable dans la Belle Province. Or, si on en croit les chiffres ...

La démagogie de la peur



Les Québécois francophones, minoritaires, ont tendance à aborder les questions démographiques à travers le prisme de la langue, soucieux de savoir si le français fait des progrès ou perd du terrain face à la langue dominante du continent, l'anglais. C'est à travers ce même prisme que l'on a accueilli les données sur la langue du recensement de 2006. Le fait que la proportion de francophones au Québec pa...

Le français progresse



Depuis la publication des plus récentes données issues du recensement de 2006, on entend partout parler du «recul du français» au Québec. Après la très amplifiée crise des accommodements raisonnables, voilà que politiciens et médias nous mijotent une crise linguistique tout aussi factice. Soyons clairs: les statistiques du recensement ne révèlent pas de «recul» du français dans la province. Au contraire, ...

Stop giving millions to dying French communities

Tories urged 'Money down drain,' statistician calls aid to fading outposts


Kate Jaimet - For the past decade, statistician Charles Castonguay has been predicting the demise of francophone communities outside of Quebec. Now, with census data showing a continuing slide in native French-speakers outside Quebec, he says it's time to cut off federal government life-support to the shrinking franco-phone outposts. "I think it's money down the drain," said Mr. Castonguay, an ad...

L'îlot



Quarante ans après l'adoption de la Loi sur les langues officielles, les chiffres rendus publics par Statistique Canada démontrent plus que jamais à quel point le pays bilingue d'un océan à l'autre dont rêvait Pierre Elliott Trudeau était une chimère. Il faudra bien finir par en prendre acte.

On ne peut rien conclure du Recensement

Les minorités francophones du reste du Canada ont choisi leur camp: qu’elles y restent…


Selon moi, il n’y a qu’un mot qui s’impose à la lecture des résultats du Recensement 2006 de Statistique Canada : prudence! Rien en effet ne justifie l’angélisme non plus. Rien ne justifie l’alarmisme. L’évolution démographique des nations a ceci de particulier qu’elle est très lente, et sujette à des revirement inexplicables. Par exemple, le poids relatif des francophones et des anglophones a diminué au Québec,...

For once, good news for both anglos and francophones

StatsCan figures give both groups good reasons to cheer


Only in Montreal: Yesterday, an anglophone got into a cab whose driver spoke with a Spanish accent. And they spoke to each other entirely in French. Something extraordinary has been happening in Quebec. Immigrants to North America and people whose mother tongue is the dominant language not only of the continent but of the world have been adopting French as either their second or even first language. As a re...

Quel recul?

En somme, rien dans ces plus récentes données n'indique que le français soit menacé au Québec.


Comme chaque fois, la publication des données du recensement sur la situation linguistique au Canada a donné l'occasion aux militants souverainistes de réitérer leur légitime inquiétude au sujet de l'avenir du français au Québec. Quelques chiffres semblent confirmer ces craintes: la proportion de Québécois de langue maternelle française a glissé pour la première fois sous les 80% (79,6%), et sous les 50% dans l'île de ...

Vancouver et les langues officielles: la "consultation publique" qui n'en était pas une



Mais qu’est-ce qu’une consultation dite “publique” menée à travers tout le pays peut vraiment accomplir en moins de six semaines, et cela durant la période des Fêtes?

Au-delà de la tempête de chiffres



Inquiétant? Ce le serait si tous ceux dont la langue maternelle n'est pas le français ne parlaient pas la langue de la majorité au Québec. Or, ce n'est pas le cas. On peut très bien avoir comme langue maternelle l'italien, l'arabe ou l'espagnol et être francophone.

Recul historique du français au Québec

Le nombre record d'immigrants allophones fait diminuer le poids linguistique des francophones


Le français perd des plumes, et les allophones prennent du poids au Québec. De nouvelles données dévoilées hier montrent que la proportion de la population dont le français est la langue maternelle n'a jamais été aussi faible depuis 1931. Un phénomène qui culmine à Montréal, et qui s'explique surtout par la présence record d'immigrants allophones. Les chiffres du Recensement 2006 publiés hier par Statistique Canada...

Le français minoritaire à Montréal, vraiment?

Par contre, quand on étudie la question sous l'angle de la langue la plus souvent parlée à la maison, le français continue d'être majoritaire à Montréal, à 54,2%.


Le français est aujourd'hui minoritaire à Montréal, ont martelé les médias hier. Tout vrai? Sous l'angle de la langue maternelle, oui. Dans l'île de Montréal, 49,8% des gens déclarent avoir pour langue maternelle le français; 17,6% disent parler anglais, et 32,6%, une autre langue. Par contre, quand on étudie la question sous l'angle de la langue la plus souvent parlée à la maison, le français continue d'êtr...

Le français au Québec : encore et toujours la stratégie de l'autruche



En septembre 1997, le professeur Marc Termote, de l'INRS-Urbanisation, publiait une étude préparée pour l'Agence francophone pour l'enseignement supérieur et la recherche (AUPELF-UREQ), qui évaluait que les citoyens de langue maternelle française tomberaient sous la barre des 50% sur l'île de Montréal au tout début du 21ième siècle. L'étude s'avançait même jusqu'à prédire que les francophones formeraient 50,5% de ...

Recensement 2006

Tendance lourde



Le recensement de 2006 vient confirmer ce qui se voit à l’œil nu dans les rues de Montréal; le français régresse et l’anglais progresse. Et cette fois, la régression du français est marquée et visible même pour les esprits les plus obtus. Voici ce qui en est: · La proportion de Canadiens de langue maternelle française ne cesse de décroître passant, entre 1951 et 2006, de 29 % à 22 %. · A l'extérie...

Le français menacé



Lorsque les francophones représenteront moins de 20 % du grand tout canadien, incluant le Québec, il n'est pas certain que les politiciens canadiens s'y intéresseront encore. Faute d'avoir fait le choix de la souveraineté politique, les francophones du Québec doivent aujourd'hui mettre les bouchées doubles pour défendre et promouvoir cette langue porteuse de leur culture.