PQ - leadership en jeu - la tourmente

Règlements de comptes



André Boisclair préférerait sans doute être battu sur un programme que sur sa personnalité. C'est normal. Tant qu'à se faire exécuter, aussi bien choisir la manière. L'humiliation sera moins grande si les péquistes le répudient à cause de ses idées «révisionistes» plutôt que par un vote portant sur le leadership, donc sur l'homme lui-même. C'est pourquoi M. Boisclair s'ingénie à mettre au point de nouvelles o...

Le congrès du PQ devancé d'un an



Le chef du Parti québécois, André Boisclair, a été forcé de jeter du lest. Le congrès national, qu'il voulait pour 2009, sera devancé à septembre 2008, un geste jugé cependant insuffisant par certains péquistes. «Septembre 2008, c'est encore bien loin. Les chances sont bonnes qu'il y ait eu des élections d'ici là», déplore Roger Paquin. L'ancien député péquiste de Saint-Jean a tenté, la semaine dernière, de convainc...

Congrès du PQ : trop tard…



Samedi soir, l’exécutif national du PQ annonçait que le congrès du parti pourrait être devancé et se déroulerait alors en septembre 2008. Une tentative évidente de sauver, pour quelques mois encore, le leadership d’André Boisclair. Le seul problème, c’est que c’est encore trop tard… D’abord pour des raisons d’échéancier, qui deviendrait alors beaucoup trop serré. S’il y a un vote de confiance envers le chef à un...

Jouer son va-tout



La façon dont André Boisclair s'emploie à entretenir la chicane avec les militants péquistes de la région de Québec est très suspecte. Il a un «vrai conflit» avec eux, insiste-t-il. «Je persiste et je signe.» Cela relève de la provocation. Il est vrai que M. Boisclair a subi plusieurs rebuffades lors des assemblées d'investiture. Les candidats qu'il privilégiait ont été battus ou ont préféré s'abstenir plutôt que...

Un parti «gâté pourri»

Par Benoît Gignac


Comme un enfant-roi qui piaffe devant le jouet qu'on lui retire, le Parti québécois (PQ) est encore à remettre la question de la souveraineté au coeur de son existence. Les leçons du passé ne porteront pas fruits. Personne ne parle, par exemple, de ce qui arriva entre 1983 et 1987 au sein de cette formation politique. René Lévesque et Pierre Marc Johnson, ainsi qu'une bonne majorité du caucus ayant pris acte du résu...

Boisclair demande aux militants d'avoir le courage de rester

Le président démissionnaire de la région de Québec compare le PQ à l'Union nationale


Québec -- À la suite de la démission fracassante du président du Parti québécois de la région de Québec, Philippe-Edwin Bélanger, le chef du PQ, André Boisclair, a demandé aux militants péquistes d'avoir «le vrai courage» de ne pas quitter le parti et de faire corps avec le caucus. «Le défi, en ce moment, ce n'est pas de partir. Le défi, c'est de travailler ensemble et de faire équipe comme jamais», a affirmé A...

Portrait robot d'un chef



Le PQ peut-il trouver une personne qui réponde à tous ces critères? Sans doute que non. Peut-il en trouver une qui y réponde davantage qu'André Boisclair? Probablement. Ceci dit, il n'en tient qu'à lui de changer pour mieux y répondre… mais à cet égard le fardeau de la preuve lui revient.

Le président du PQ à Québec claque la porte



Seule la peur du verdict des militants péquistes explique la détermination d'André Boisclair à repousser à 2009 la tenue d'un congrès où le parti se prononcerait sur son leadership, accuse Philippe-Edwin Bélanger, le président régional du PQ pour la région de Québec qui a décidé de claquer la porte. «Avec ce que je vois, le PQ va passer 12 ou 18 mois à parler d'André Boisclair. Moi j'étais là pour parler de...

Une grave crise de déni



Il faut être dans une grave crise de déni pour penser, comme André Boisclair, que la remise en question de son leadership relève de la «science fiction». La question du leadership de M. Boisclair a été posée par l’ensemble de l’électorat québécois le 26 mars dernier et elle reste entière. Mais ce qui est encore plus remarquable dans ce déni, c’est de voir M. Boisclair proposer presque exactement le même processu...

Boisclair fait face à une mutinerie



Denis Lessard et Tommy Chouinard - Devant André Boisclair qui veut repousser à un congrès en 2009 le vote de confiance des membres sur son leadership, une douzaine de députés péquistes ont répliqué hier qu’il fallait crever l’abcès bien plus rapidement. Derrière les portes closes du caucus de deux jours qui s’est terminé hier, André Boisclair s’est fait dire par ses députés les plus influents que les militants d...

Pour remettre le PQ sur ses rails



Au lendemain des élections du 26 mars dernier et avec le piètre résultat obtenu par le Parti québécois [28,3 % des voix, alors qu'il était à 50 % avant le scrutin, et 36 sièges à l'Assemblée nationale], le pire score depuis 1970, force est de constater qu'André Boisclair n'est pas l'homme de la situation, qu'il a lamentablement échoué, alors que le contexte électoral (commission Gomery, déséquilibre fiscal, etc.) ...

Ça passe ou ça casse !

Le PQ survivra-t-il à André Boisclair ? André Boisclair survivra-t-il à son parti ? Les parieurs ont de quoi réfléchir


"Je me sens libre comme jamais", a lancé André Boisclair hier, à la fin de la conférence de presse qui a suivi la prestation de serment de ses députés. D'un seul trait, M. Boisclair venait d'en remettre sur son "conflit" avec les péquistes de la région de Québec, et de déclarer que Bernard Landry avait dû "faire des compromis sur le fond des choses pour sauver son leadership" lors de la saison des idées. Pas sûr que...

L'avenir d'André Boisclair va dépendre des réformes qu'il proposera à son parti



Québec -- L'avenir d'André Boisclair à la tête du Parti québécois dépendra du sort réservé aux propositions qu'il entend soumettre pour réformer en profondeur le PQ et son programme. C'est ce qu'a laissé savoir André Boisclair hier, au moment de l'assermentation des 36 députés péquistes et du dévoilement de son cabinet fantôme, alors que s'amorce aujourd'hui une réunion de deux jours du caucus péquiste. «J'ai le man...

André Boisclair s’accroche



Tommy Chouinard - À ceux qui contestent son leadership, André Boisclair répond qu’il entend réformer le programme du Parti québécois avant de se soumettre à un vote de confiance. Des députés refusent toutefois d’appuyer ouvertement leur chef. «La question du leadership, en ce moment, elle est prématurée», a lancé André Boisclair à la suite de la cérémonie de prestation de serment des 36 députés du PQ à l’Assembl...

Boisclair dans un sérieux pétrin



Le chef du Parti québécois, André Boisclair, ne peut désormais compter sur l’appui que d’une poignée de ses 35 députés. Dans les coulisses du caucus péquiste, la remise en question de la direction du parti est devenue le sujet numéro un des discussions chez les élus. À telle enseigne que certains d’entre eux ont fait un «pointage» de leurs collègues : des 36...

Le verdict électoral rend nerveux



De plus en plus de militants péquistes souhaitent qu'un congrès ait lieu dès l'automne 2007. Réunis pour un bilan électoral aujourd'hui, les militants de Québec devraient revendiquer la tenue de cette instance, qui, automatiquement, forcera André Boisclair à se soumettre à un vote de confiance. Jeudi soir, à Montréal, la direction du comité national des jeunes du PQ se rangeait derrière cette option. Un congrès dev...

Le Québec enseveli sous la droite

La déconfiture électorale du Parti québécois s’explique aussi par ses propres turpitudes.


Enfin le dernier facteur qui explique la défaite du Parti québécois est le leadership d’André Boisclair non pas parce que celui-ci a mené une mauvaise campagne mais parce qu’il n’a pas été en mesure d’inspirer confiance. Quoiqu’il fasse et quoiqu’il dise, André Boisclair ne suscite pas l’adhésion parce que les Québécois ne peuvent s’identifier à lui et aux valeurs qu’il représente. Le sens des responsabilités qu’il a évoqué dans son discours de la défaite devrait le conduire à annoncer sa démission dans les meilleurs délais pour laisser le temps à un autre chef d’être choisi rapidement afin de pouvoir affronter la prochaine échéance électorale dans les meilleures conditions. En ne tirant pas les leçons de sa défaite et en voulant par opportunisme mettre la souveraineté en veilleuse, il provoquera une autre crise au Parti québécois qui risque alors d’imploser.

Politique et homosexualité



"Le Québec n'est pas prêt pour un premier ministre homosexuel", lançait l'autre jour Rachel Gagnon, candidate péquiste défaite dans Groulx. D'autres candidats lui ont fait écho. L'homosexualité du chef péquiste aurait-elle été un facteur, parmi beaucoup d'autres, dans la défaite du 26 mars? Il s'agit évidemment d'une question en porte-à-faux, car mille facteurs entrent en jeu dans un vote. En outre, il est im...

Le PQ à la recherche des causes de la défaite



Selon lui, le PQ ne tiendra pas un congrès en juin, ce qui pourrait repousser le vote de confiance à l'égard d'André Boisclair. Une conférence nationale des présidents de circonscription aura lieu au cours des prochaines semaines.

Boisclair ciblé par Landry et le SPQ libre



La base militante du Parti québécois s'agite et commence à critiquer directement le chef André Boisclair. Hier, l'ancien premier ministre Bernard Landry et les deux principaux animateurs du club politique SPQ libre ont chacun de leur côté pointé en direction de M. Boisclair pour expliquer en partie la déconfiture péquiste de lundi. Selon M. Landry, la défaite du PQ doit ainsi être partiellement attribuée à son successe...

Duceppe à la barre du PQ et Landry à celle du Bloc?



Le chef bloquiste Gilles Duceppe aurait envie de faire le saut à Québec. Et une rumeur envoie Bernard Landry à Ottawa pour le remplacer à la barre du Bloc québécois. Le Parti québécois devrait décider d'ici quelques jours s'il tiendra bel et bien un congrès national, vraisemblablement en juin, pour établir le niveau de confiance qu'André Boisclair inspire à ses membres. Si ce niveau est bas — ce qui est une p...

Le SPQ Libre ne jette pas l’éponge



« Je ne veux pas fédérer les insatisfaits », déclarait André Boisclair au lendemain de l’imposition sous le bâillon par le gouvernement Charest d’un décret aux employés du secteur public. Le 26 mars dernier, les Québécois l’ont pris au mot. Insatisfaits du gouvernement libéral, 61,6 % des électeurs ont décidé de voter pour une autre formation politique, faisant subir au Parti libéral une défaite historique. Mais l...

L'impie



André Boisclair a tout juste osé un léger maquillage qui n'a abusé personne en début de campagne. Ce ne serait pas un référendum mais une «consultation populaire». Il prétend aujourd'hui empêcher le PQ de se réfugier dans le «déni», mais lui-même a donné un bien mauvais exemple quand il a décidé de devenir chef. Il a encensé jusqu'à s'en aveugler un programme qu'en son for intérieur il savait parfaitement incompa...

L'avenir du PQ : la tentation du déni



La tentation va être forte pour le Parti québécois de rejeter la responsabilité de sa dégelée de lundi dernier sur son chef qui, visiblement, " ne passait pas ". Ce qui fait qu'il est probable qu'à terme, André Boisclair ne pourra se maintenir en poste pour plus de quelques mois. Mais changer de chef pour régler les problèmes du PQ est aussi utile que remplacer le capitaine du Titanic après avoir heurté l'ice...

Le secrétaire du SPQ Libre réclame la tête de Boisclair



Martin Ouellet - Grand responsable de la débandade électorale du Parti québécois, le chef péquiste André Boisclair doit tirer la conclusion qui s'impose et céder sa place à quelqu'un d'autre, estime Pierre Dubuc, secrétaire du SPQ Libre. À peine trois jours après le scrutin, le constat que dresse le militant de l'aile gauche en regard de la performance électorale du chef du PQ est implacable. Même s'il a fait...

Le leadership du chef péquiste testé en juin



Les péquistes devraient pouvoir dire s'ils font ou non confiance à André Boisclair en juin prochain. Le chef a obtenu les pires résultats électoraux du PQ depuis 30 ans et il a indiqué aux dirigeants de son parti qu'une instance, probablement un congrès national, sera tenue afin de répondre aux questions soulevées par son leadership. C'est dans le cadre de cet exercice que l'ex-chef Bernard Landry avait décid...

André Boisclair et les tueurs de chef



André Boisclair reste, mais les chiens sont lâchés. La chasse est ouverte, n'en doutons pas. Il y a tant de tueurs de chef dans le Parti québécois, que si Boisclair y survit, ce parti ne sera plus jamais le même. Ils diront - les buveurs du sang de leur chef - que Boisclair ne l'a pas, qu'il ne sait pas parler au monde. Ils auront sans doute raison. André Boisclair n'est pas un tribun très doué. Ils a...