Loi 104 - Les écoles passerelles - réplique à la Cour suprême

Me Grey est favorable à l'achat d'un droit



[Jamais je n'aurais pu imaginer que Me Julius Grey->23981], dont la réputation à titre de défenseur des droits et libertés de la personne est bien établie, appuierait un arrêt de la Cour suprême, l'arrêt Nguyen, entérinant l'achat d'un droit non reconnu par une loi du Québec tout à fait conforme à une disposition constitutionnelle de la Charte canadienne des droits et libertés. C'est bien ce que signifie la décis...

La guerre contre l'anglais



Quoi? Il y a une bataille contre l'anglais? Au Québec? Dites-moi où elle fait rage, maître Grey, car moi, tout ce que je vois, c'est le contraire, c'est-à-dire une lente et pénible érosion du français à Montréal.

Quel Tartuffe, ce Julius H. Grey

L'avenir fragile de la loi 101



Il est triste pour le Parti québécois qu'on ne parle que de son programme linguistique. Où sont les propositions innovatrices en matière de santé, d'environnement, d'éducation et d'élimination de la pauvreté? On oublie tout ce qui est important pour se concentrer sur un sujet émotif qui ne se prête pas à une solution facile.

Lancement du Mouvement Montérégie français

Non au jugement de la Cour suprême invalidant la Loi 104!



Montréal, le 29 novembre — C’est devant une salle bondée du Motel Royal La Barre de Longueuil qu’a eu lieu aujourd’hui le lancement officiel du Mouvement Montérégie français (MMgieF), organisme dont la mission est axée sur la défense et la promotion du français en Montérégie, l’accueil et la francis...

Notre État contre nous-mêmes



Il est désormais pensable de voir la société civile se mettre en marche. La mobilisation, autour de cet acte usurpateur, dépassera, et de loin, les seuls aspects juridiques requis pour bricoler une réponse acceptable aux yeux de l’ordre juridique canadian illégitime. Il ne s’agira pas seulement de réclamer une parade, cela sera l’occasion de reprendre la lutte pour instaurer un ordre français dans notre vie nationale.

Loi 104

À la Cour suprême de déterminer la longueur de la laisse

Mais le peuple est de moins en moins dupe. Chaque coup de butoir de la Cour suprême – et celui du 22 octobre en est un majeur – chaque coup de butoir de cette cour étrangère lui fait réaliser que seule l’indépendance fera du Québec une société normale.


Mais ce qui est triste, c’est de constater la piètre réaction de NOS propres médias au soufflet que vient encore une fois de NOUS donner la Cour Suprême. Seul, Le Devoir a donné l’importance qu’il fallait à la Décision du 22 octobre de ces sept faux frères de juges. Mais le peuple est de moins en moins dupe. Chaque coup de butoir de la Cour suprême – et celui du 22 octobre en est un majeur – chaque coup de butoir de cette cour étrangère lui fait réaliser que seule l’indépendance fera du Québec une société normale.

Loi 104 : 600 personnes à une assemblée



C’est dans une salle remplie à craquer au Studio Juste pour rire, que plus de 600 militants ont participé au grand rassemblement contre le jugement de la Cour suprême invalidant la Loi 104.

La vieille souche

La voilà, la vraie force de ce billet. Il nous rappelle une vérité indéniable: les Québécois de souche ont perdu la capacité et le droit de se questionner sur le réel.


Nous sommes colonisés. C’est la seule réaction que j’ai eue après avoir lu ce magnifique texte de [Facundo Medina, dans le Devoir->23550]. Nous sommes une forêt que nous avons défrichée, une terre raclée où on a planté en nous les graines de notre propre abrutissement. Si nous sommes pauvres aujourd’hui, c’est la pauvreté du champ surexploité, d’une terre autrefois féconde mais qui est devenue stérile à force de nous r...

La loi rapaillée



Quelques jours plus tard, la Cour suprême du Canada déclare inconstitutionnelle la loi 104. À mon travail, des collègues explosent de joie. «This is democracy. On a le droit de choisir notre langue.» Leur réaction ne m'étonne point. C'est la mienne qui m'étonne: je suis outré.

Scruntch

Comme il fallait s'y attendre, Jean Charest a décidé de courber la tête devant les directives de cette Cour suprême insensible au sort de notre langue. C'est inacceptable. Et c'est navrant.


Un scruntch lent et méthodique, qui prend soin de conserver les apparences de la civilité et d'une sage modération, mais dont le but ultime semble être l'écrabouillement final de notre langue et de notre culture. « Kill them with kindness », disent les Anglais.

Jugement sur la loi 104 - Une occasion de raviver la flamme souverainiste, estime la SSJB



La Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) voit dans le débat entourant le jugement de la Cour suprême, qui a déclaré inconstitutionnels le mois dernier les changements apportés à la loi 101, une occasion de raviver la flamme souverainiste. C'est du moins ce qu'a soutenu, hier, le président de la SSJB, Mario Beaulieu, lors d'une cérémonie où Hélène Pedneault a été désignée Patriote de l'année à titre posthume. Adopté...

Loi 104

Des voix pour défendre le français



MM. Boucher et Beauchemin ont demandé à Québec d'étendre les dispositions de la loi 101 aux écoles privées non subventionnées en ayant recours à la clause dérogatoire, comme l'a demandé le Parti québécois.

Loi 104 - Un échec programmé par le PQ, selon Christine St-Pierre

Pierre Curzi qualifie de paranoïa la thèse voulant que les péquistes ont voulu créer une crise linguistique en sabotant le projet de loi visant à empêcher le stratagème des écoles-passerelles


Québec -- L'échec de la loi 104 devant la plus haute cour du pays avait été programmé par le gouvernement péquiste pour créer une crise linguistique, comme celles que Jacques Parizeau estime bonnes pour la cause. C'est la surprenante thèse que Christine St-Pierre a défendue, lors d'une interpellation, hier en Chambre. Ce qui a conduit le porte-parole du Parti québécois en matière de langue, Pierre Curzi, à qualifier de...

Loi 104, l’enjeu : 18 % des effectifs des écoles anglaises



Le 11 novembre 2009 avait lieu au centre St-Pierre une table ronde organisée par l’Institut de recherche sur le français en Amérique (IRFA). Le thème de la table ronde était « Le jugement de la Cour suprême du Canada sur ...

Jugement sur la loi 104

Imposer la loi 101 aux écoles privées non subventionnées



Le Québec s'est en fait vu imposer une disposition qui, aujourd'hui, l'accule au pied du mur. Outre le fait qu'il a la possibilité juridique de changer les choses, il a surtout la responsabilité politique, au nom des intérêts de la communauté nationale qu'il représente, de prendre tous les moyens légaux et conformes à la Constitution pour contrer les effets pervers d'une situation qu'on lui a insidieusement imposée en 1982.

Interculturalisme ou multiculturalisme?



Interculturalisme ou multiculturalisme? Deux grand écrivains, tous deux d'îles du Sud, l'un anglais, l'autre français, partagent le même point de vue en matière d'intégration. L'interculturalisme la rend possible. Le multiculturalisme l'empêche.

Formater des fédéralistes



Le Canada n'est pas prêt à accepter que le français soit la langue vraiment dominante dans l'une de ses dix provinces. Voilà le véritable enjeu soulevé par le récent jugement de la Cour suprême sur la langue d'enseignement au Québec. Suivez le raisonnement suivant: puisque la primauté du français au Québec implique qu'on francise les immigrants par l'école, la Cour suprême a décidé de frapper au coeur même de...

Loi 104 invalidée: et si on s’opposait à la Cour suprême?



Inconstitutionnelle! Le jugement est tombé comme un couperet: la loi 104, qui colmatait une faille dans la loi 101 permettant à des élèves de fréquenter ...

Loi 104 : une décision conforme à la Charte de Trudeau



La Cour suprême du Canada vient encore une fois, le 22 octobre 2009, d'affaiblir la Charte de la langue française en jugeant inconstitutionnelle la loi 104 qui visait à mettre fin aux écoles-passerelles vers l'enseignement en angla...

La Cour Suprême et la loi 104

Coup de poignard contre la majorité francophone



Cela démontre, une fois de plus, qu'il est difficile de plaider en faveur de la Charte de la langue française devant les tribunaux canadiens. Cela démontre surtout que l'on ne saurait compter sur la Cour suprême du Canada qui se montre insensible au destin de la majorité francophone du Québec.

Danger d'une saignée vers l'école anglaise



Il semble bien que nous assistions à une renaissance de la question linguistique dans sa forme la plus classique. Avec son jugement invalidant la loi 104, la Cour suprême reprend son rôle historiquement connu dans la déconstruction des lois linguistiques québécoises. Cela parce que la Cour suprême est d'abord une instance politique appelée à consolider juridiquement la refondation trudeauiste de la fédération canadienne.

Le désaveu de la loi 101 – Une négation de la légitimité démocratique québécoise!



Nous n’avons que faire des leçons de gens qui ont la mémoire courte, oubliant la suppression systématique de la langue française des écoles de l’ouest canadien et d’Ontario au début du siècle dernier. Une fois les francophones bien minorisés presque partout au Canada, on peut se permettre d’évoquer un soi-disant compromis sur lequel le Canada aurait été fondé, compromis qui n’a jamais existé.

Combattre la loi 101 avec de l'argent public - Courchesne défend les commissions scolaires anglophones



Robert Dutrisac - Québec -- La ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport, Michelle Courchesne s'est portée hier à la défense des commissions scolaires anglophones qui ont financé la contestation réussie de la loi 104, cette loi qui était destinée à colmater une brèche dans la loi 101 et qui a été invalidée la semaine dernière par la Cour suprême. «Si ces élus, à titre de commissaires de communa...

Charabia...

Nous ne sommes pas l'ennemi



À un moment donné, il faut penser à nous. Nous sommes là pour de bon. Nous sommes ici depuis des générations. Nous sommes un allié essentiel et efficace dans la protection et la promotion de la langue française au Québec. Nous formons un lien vital avec le reste du pays et le continent entier. Nous avons des droits légaux. L'avenir du Québec nous tient à coeur. Nous sommes les écoles publiques anglophones du Québec; nous ne sommes pas l'ennemi.

La lâcheté érigée en système



Parlons de la lâcheté des gouvernements, péquiste autant que libéral, depuis de longues années dans le dossier linguistique. Quoi? Le mot est trop fort? Trop brutal? Pas vraiment.

la tutelle canadienne est un éteignoir et sa voie un cul-de-sac

Loi 104 et l’ADN du Canada

La disparition sociopolitique du français en terre d’Amérique fait partie de l’ADN du Canada


Il y a ici deux pays. Un, démocratique, dont les élus portent les intérêts supérieurs de leur peuple. Un, élitiste, dont les juges, nommés par un premier ministre, ont le mandat d’en façonner un autre (nation building). Deux pays, deux philosophies politiques, deux cultures, deux peuples.

Reprendre l'offensive linguistique

Derrière cette apparence de légalité, c'est encore la volonté du Canada anglais qui entre en contradiction avec les intérêts vitaux du Québec.


Il n'existe qu'une seule réponse possible à la décision de la Cour suprême. Le Québec doit lancer immédiatement une nouvelle offensive linguistique. Il doit faire de la connaissance du français un critère déterminant dans la sélection des immigrants, créer une citoyenneté québécoise dont l'obtention pour les nouveaux arrivants serait conditionnelle à la connaissance du français, élargir l'obligation de francisation aux petites et moyennes entreprises, élargir l'application de la loi 101 au niveau collégial, refaire du français la seule langue de l'administration publique québécoise et faire en sorte que les universités et les hôpitaux universitaires francophones occupent la place qui leur revient. Un tel virage est nécessaire pour redresser la situation et éviter que la régression du français ne franchisse le point de non-retour.

28 octobre 2009 12:00 &#8211;<br> Lieu: Bureaux de Brent Tyler, 83 rue Saint-Paul Ouest

Objectif: 101 000 Québécois dans la rue



Si nous étions 50 000 à brasser la baraque en 1968, nous devrions aujourd'hui être 101 000 à prendre la rue sous l'égide de la SSJB, des syndicats des enseignants et tous les autres qui refusent de se mettre à genoux pour téter la gangrène d'un système qui doit s'écrouler MAINTENANT.

Les mauvais souvenirs



Déjà, ce laxisme en fait enrager plusieurs, mais réviser la Charte à la baisse deviendrait carrément suicidaire. Rarement a-t-on vu un jugement unanime de la Cour suprême susciter une telle réprobation au Québec. Même les fédéralistes les plus inconditionnels sont consternés.