Loi 104 : 600 personnes à une assemblée

Loi 104 - Les écoles passerelles - réplique à la Cour suprême


[->C’est dans une salle remplie à craquer au Studio Juste pour rire, que plus de 600 militants ont participé au grand rassemblement contre le jugement de la Cour suprême invalidant la Loi 104.]C’est dans une salle remplie à craquer au Studio Juste pour rire, que plus de 600 militants ont participé au grand rassemblement contre le jugement de la Cour suprême invalidant la Loi 104.
Il y avait de l’électricité dans l’air, lorsque Mario Beaulieu, président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal a ouvert le bal en déclarant : « Il s’agit d’une première étape dans la mobilisation pour dire non à ce jugement qui rouvre une brèche au cœur même de la Loi 101, pour dire OUI à l’avenir du français, OUI à l’avenir du peuple québécois, OUI à notre liberté collective ! »
Des représentants de plusieurs organisations souverainistes, des groupes de défense du français, des syndicats et des artistes ont également pris la parole pour dénoncer ce jugement et appeler à la mobilisation pour descendre massivement dans la rue.
De courtes et percutantes interventions ont été faites par Marc Laviolette, président de Syndicalistes et progressistes pour un Québec libre, Benoît Roy (Rassemblement pour un pays souverain), Robert Laplante (Action nationale), Patrick Bourgeois (Réseau de Résistance du Québécois), Gilbert Paquette (Intellectuels pour la Souveraineté), François Saint-Louis (MSQ), Maxime Laporte (MESUM), Jean-Paul Perreault (Impératif français), Gérald Larose (Conseil pour la souveraineté), Luc Thériault (Mouvement Montréal français), Pierre Curzi (Parti québécois) et l’écrivain Yves Beauchemin.
Chantale Trottier, du Mouvement national des Québécois (MNQ) a transmis un texte proposant la reprise de l’initiative linguistique: « Il faudra non seulement étendre la loi 101 aux écoles privées non subventionnées pour colmater la brèche faite à la loi 104, mais il nous faudra exiger l’extension de la loi 101 au niveau collégial. »
« Nous devons exiger de tous nos élus la loyauté absolue à la Charte de la langue française originelle et non pas celle qu’ils en ont fait, » d’ajouter Robert Laplante, directeur de L’Action nationale.
Luc Thériault, président du Mouvement Montréal français (MMF) a, de son côté, rappelé la passivité du gouvernement Charest : « Plutôt que de s’élever au-delà de la joute partisane et défendre les intérêts fondamentaux de la nation québécoise, le gouvernement Charest se limite à prendre acte de la décision illégitime de la Cour suprême! »
Les chefs des trois grandes centrales syndicales, Claudette Carbonneau de la CSN, Fernand Daoust, de la FTQ et Réjean Parent de la CSQ, ont rappelé l’engagement de leurs instances envers la langue française en tant que bien commun. Claudette Carbonneau (CSN) s’est notamment élevée contre le bilinguisme institutionnel qui, à terme, ne peut conduire qu’à l’anglicisation du Québec.
Daniel Boucher a exprimé son appui en chansons devant une foule survoltée. En conférence de presse, l’artiste a déclaré qu’il en avait assez de ceux qui se font étiqueter comme des individus fermés d’esprit et d’extrémistes parce qu’ils défendent la langue française au Québec.
Le prochain rendez-vous de la campagne contre le jugement de la Cour suprême aura lieu le 29 novembre prochain à 13 heures, au Motel Royal Labarre, 2019, boulevard Taschereau à Longueuil, où sera notamment créé le Mouvement Montérégie français.
Source : SSJB
Renseignements: Stéphane Chagnon, 514-839-4140, 514-843-8851
www.ssjb.com


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