Citoyenneté québécoise - Conjoncture de crise en vue

Sovereigntists under pressure



These are not great days for the sovereigntist camp. According to a recent CROP poll, the Bloc Québécois is down to 31 per cent while the Conservative Party - which has been gathering strength in the past few months - is now at par with the Bloc. Since the last federal election, the Conservatives have gained six points and the Bloc has lost 11. A polling expert says that if an election had been held last week, t...

<i>Le Québec, les Québécois</i>

Le Québec de Jocelyn Létourneau



L'ambivalence, quand elle est partagée, peut sans doute être une vertu politique. Elle peut même, parfois, et Jocelyn Létourneau en fait une fois de plus la preuve, être une vertu littéraire et inspirer de fort beaux livres. Elle devient paralysante, voire pitoyable, quand elle se transforme en refuge de la complaisance ou en baroud d'honneur du faible.

Ces bien-pensants qui me tuent…



Le projet Marois qui méritait d’être discuté, a tout simplement été jeté aux rebus comme s’il n’avait été qu’un vulgaire torchon. Mais ces attaques ne visent pas que le PQ et Hérouxville. En les discréditant ainsi, c’est tout le mouvement indépendantiste que l’on espère couler. Et, à mon avis, ne pas se défendre relèverait de la pure lâcheté.

Tout y est: réactionnaire, dérive, peur, isolement et repli, exclusion... Tout y est, sauf l'esprit du projet de loi 195...

Le PQ, parti de droite?

Mais en tentant de séduire cette droite nationaliste, au lieu de la contrôler, le PQ est forcé de flirter avec les dérives de droite


Cette dérive péquiste est préoccupante, parce qu'elle aura des conséquences pour le Québec, tant à l'intérieur, en compromettant l'harmonie sociale, qu'à l'extérieur, en nuisant terriblement à notre image.

À la manière B. Kay, voici une sélection "orientée" de courriels visant à "inférer" une conclusion pré-établie...

Le Québec plus divisé que jamais



Si le but de Pauline Marois, avec son projet de loi 195, était de repositionner le PQ comme principal défenseur de l'identité québécoise, on ignore encore si elle réussira à ramener dans le giron péquiste les franges d'électeurs nationalistes qui avaient déserté le parti au profit de l'ADQ, en mars dernier. Mais si son but était d'établir un consensus dans l'électorat, de rallier une majorité d'électeu...

Le devoir de philo

Max Weber et la majorité francophone

Le sociologue trouverait curieux que, 30 ans après l'adoption de la loi 101, on se satisfasse d'une francisation se limitant au domaine public


Il soutiendrait assurément une politique de construction du pays au lieu de s'en remettre à une nouvelle expectative des «conditions gagnantes». Toutefois, au sens de Weber, pour qui la lutte et le conflit jouent un rôle crucial dans toute société humaine, la communauté de langue n'est résolument motivée à rechercher sa pleine autonomie que si elle ressent une «opposition» suffisamment forte qui viendrait des communautés environnantes.

Chez eux

La loi 101 et la pression sociale assurent la francisation d'une grande majorité des immigrants du Québec.


L'avenir du Québec - politique, linguistique, économique et culturel - repose sur l'immigration. Il ne s'agit pas là d'une formule vide de politicien, mais d'un fait indéniable. D'ici quelques années, les nouveaux arrivants seront la seule source de croissance de la population du Québec. C'est d'eux que viendront en grande partie notre jeunesse, notre richesse, notre créativité. Ceux qui prétendent protéger l'i...

Les basses oeuvres...

Apprendre une langue

Pauline Marois s'est aventurée sur un terrain bien délicat quand elle a fait la leçon à Saku Koivu, elle qui n'a jamais trouvé le moyen d'apprendre à s'exprimer couramment en anglais.


Pauline Marois s'est aventurée sur un terrain bien délicat quand elle a fait la leçon à Saku Koivu, elle qui n'a jamais trouvé le moyen d'apprendre à s'exprimer couramment en anglais. Le Finlandais, à son arrivée au Québec, devait en priorité apprendre l'anglais parce que les joueurs de hockey sont appelés à travailler partout en Amérique du Nord. Or, il est difficile à un adulte d'apprendre deux langues simul...

Intégration linguistique - L'heure est au resserrement

Dans certains cas, on ne se contente pas de rendre obligatoire la formation linguistique pour les nouveaux arrivants, on impose directement une connaissance linguistique aux candidats à l'immigration au point d'entrée.


Rien dans sa proposition n'est plus contraignant que les réponses données par d'autres sociétés occidentales à un problème similaire. Au contraire, la réaction péquiste est à tort ou à raison nettement en retrait du courant dominant en Occident alors que sa situation linguistique est nettement plus précaire que celle de ces autres pays.

c'était juste pour rire...

Deux classes de citoyens



M. Jean-François Lisée passe à côté du sujet. Ce qui a suscité la réprobation générale, non pas seulement au Canada anglais mais au Québec même, concernant ce projet de loi dont il est l'architecte, n'est pas l'exigence linguistique mais le fait qu'il entraînerait la constitution de deux classes de citoyens dont l'une se verrait privée de ses droits politiques (on parle ici de gens qui seraient déjà citoyens canadiens,...

La "citoyenneté interne" - un autre hochet péquiste

Comment le PQ joue l'identitaire contre l'indépendance


Les indépendantistes n’attendent pas d’un parti qu’il les fasse rêver éternellement d’indépendance, mais qu’il la réalise une fois élu au gouvernement. L’étapisme référendaire ne mène nulle part. Cette stratégie nuit à l’atteinte de notre objectif. En 1995, les forces antidémocratiques d’Ottawa et du « Corporate Canada » nous ont volé le référendum. Depuis, le PQ, bien qu’ayant été aux commandes de l’État jusqu’en...

Québec

Louise Beaudoin se porte à la défense de Pauline Marois

«Il est nécessaire de réaffirmer la prédominance du français au Québec 30 ans après la loi 101»


Selon Mme Beaudoin, il est tout à fait légitime pour le gouvernement du Québec d'instaurer une citoyenneté québécoise qui nécessiterait une connaissance de base du français et qui conférerait certains droits comme celui de se présenter aux élections scolaires, municipales ou législatives. «Je suis 100 % d'accord», a-t-elle livré au cours d'une entretien accordé au Devoir. «Il faut envoyer un signal. Il est nécessaire de réaffirmer la prédominance du français au Québec 30 ans après la loi 101.»

Le gala des Parizeau

Le projet 195, malgré son caractère improvisé, n’en recèle pas moins des aspects valables, dans un contexte où 40% de nos immigrants choisissent l’anglais et où ils se concentrent massivement dans la région métropolitaine, qui regroupe plus de la moitié de la population québécoise.


Là encore, on se demande si Pauline Marois est à ce point intraitable que des alliés naturels du PQ doivent clamer publiquement leur dissidence. Nul doute qu’elle devra adoucir ses positions. Il serait cependant dommage qu’un tel projet de loi, si méritoire dans son principe, finisse torpillé autant par des adversaires que par des alliés.

28 oct. au 3 nov.



- Le PQ aurait déjà écarté l'idée d'une citoyenneté québécoise Cyberpresse 1 novembre - Les niveaux d'immigration vont augmenter Cyberpresse 1 novembre - L'ADQ insécurise la population, soutient Normandeau; Cyberpresse 31 octobre - « L’assiégé », c’est Charest, réplique Mario Dumont, Cyberpresse 31 octobre

Voix publique

Dialogue de sourds

Mais prenez garde. Pendant que le spectacle de l'identité monopolise votre attention, vous risquez de vous en faire passer des petites vites sur d'autres questions...


Le VRAI problème est que tant et aussi longtemps que le Québec sera une province, il ne pourra, ni ne DEVRA priver un immigrant devenu citoyen canadien d'une partie de ses droits démocratiques sous prétexte qu'il ne voudrait pas prendre sa citoyenneté québécoise.

Le prix de l'indécision

Manifestement, Pauline Marois cherche un moyen de se sortir de ce bourbier.


Un petit groupe bien ciblé de faiseurs d'opinion avait eu droit à une séance d'information privée à propos du projet de loi sur l'identité québécoise, animée par ses principaux inspirateurs, Jean-François Lisée et le sociologue Jacques Beauchemin. De tout évidence, l'opération n'a pas eu le succès espéré. Non seulement les alliés potentiels n'ont pas voulu se faire les promoteurs de l'instauration d'une citoyenneté ...

La lettre de Jean Charest

J'ai honte de mon Premier Ministre! Vraiment honte!

Quel acte démagogique de sa part, lui qui ne cesse de dénoncer la démagogie des autres!


Le mépris est méprisable, alors je lui retourne le sien. Et tant qu'à y être, puisqu'on l'a demandé à d'autres pour moins que cela, je demande qu'il s'excuse ou qu'il démissionne.

Entre Natashquan et Shumka

le climat actuel réinvite cette citoyenneté qui n'est pas à comprendre comme une base constitutive de l'identité québécoise (car le vivre-ensemble québécois est évident) mais comme la confirmation officielle d'un état de fait historico-culturel.


Or, il semble que le Québec explore actuellement les limites de ce compromis, comme si la survie de la nation n'était pas à n'importe quel prix. C'est pour cela que j'appuie, dans le principe, le projet de citoyenneté québécoise du PQ. Au-delà des motivations électoralistes (et de certaines modalités), je le vois comme une tentative de réconciliation, non pas pour combler un prétendu fossé entre québécois de souche ...

Québec

Combien de pays seraient alors concernés et consternés?...

Qu'aurait dit René Lévesque?

Le projet de loi 195 ne passe ni le test des Chartes ni celui de la Déclaration universelle des droits de l'homme.


Dans les démocraties libérales, dont le Canada et le Québec, le droit de vote et le droit d'être candidat lors d'élections sont généralement considérés comme étant parmi les plus fondamentaux. Pourquoi? Parce que tout le reste (libertés civiles, paix sociale, prospérité, bonheur) est tributaire d'un système démocratique sain et inclusif. Le droit de voter et le droit d'être candidat sont intrinsèquement liés. Il est e...

Lâcheté politicienne

On se demande jusqu'où Jean Charest, que l'on croyait libéral au vrai sens du terme, est prêt à aller pour suivre le vent.


Cela va sans dire, la majorité des Québécois ne sont pas xénophobes. Le problème, c'est que ceux qui le sont occupent tout l'espace parce que leur discours d'intolérance est non seulement répercuté par les médias, mais a été légitimé par nos leaders politiques, au tout premier chef par le premier ministre Charest. Dans [une lettre ouverte publiée aujourd'hui->9955], ce dernier tente de calmer le jeu. Tro...

Québec

La FTQ et la CSN contestent le projet de loi 195

M. Massé est d'avis que les Canadiens ne doivent pas être traités sur le même pied que les immigrants de fraîche date.


Le président de la FTQ, Henri Massé (Photo David Boily, La Presse) Jocelyne Richer - La Presse Canadienne - Alliées naturelles du Parti québécois (PQ), la CSN et la FTQ n'hésitent pourtant pas à joindre leur voix au concert des critiques formulées envers le projet de loi 195 de Pauline Marois sur la citoyenneté. Le PQ devra donc compter sans l'appui des grandes centrales syndicales s'il maintient son i...

Citoyenneté, indépendance et conventions internationales



Texte publié dans Le Soleil du samedi 3 novembre 2007 sous le titre : "Ces charges qui ont pilonné l'édification du Québec..." - source *** Les projets de loi du Parti québécois visant à instituer une citoyenneté québécoise ...

Pour l'amour du français

Alors, que nous nous appelions Al Khabir, Salicetti, Nguyen, O'Connor, Diouf, Mpambara, Xiao Ming ou Poitras, nous sommes tous porteurs des trésors de la langue française.


Nous n'avons aucune haine envers toute autre langue et aucune aversion pour ceux qui les parlent. Un tel projet de loi n'est pas une affaire de haine, mais plutôt d'amour. Nous tenons à faire découvrir à ceux qui veulent se joindre à notre pays (car pour moi le Québec est tout sauf une province) toute la beauté de cette langue porteuse de trésors.

Réplique à M. Laughrea

La langue française est l’identité québécoise

Les Québécois francophones ne sont pas la majorité nationale, ils sont la nation


Mon pays, c’est la langue, Qui chante ses hivers, Mon pays, c’est la langue, Qui chante ses mystères, Mon pays, c’est la langue, Qui chante son retour, Mon pays, c’est la langue, Qui chante son amour, Mon pays, c’est la langue, Et mon pays, il est fier, Mon pays, c’est la langue, Aux accents de ses terres,

Comment "un Québec unilingue anglais" serait-il encore "franco-américain" ? - Vigile

LE SOLEIL - ANALYSE

Ce n'est pas la langue française qui fait l'identité québécoise



L’identité québécoise est gréco-latine, judéo-chrétienne, franco-américaine, démocrate et ouverte. Un Québec 100% français et islamiste, musulman, hindou, fasciste ou nazi correspond moins à l’identité québécoise qu’un Québec unilingue anglais, démocrate et de culture occidentale. La langue est le vernis d’une culture : pas son essence, ni son centre.

Lettre à mes amis pure laine

En fait, les articles du projet de loi de Madame Marois sont presque recopiés de la Loi canadienne sur la citoyenneté


Mais que s'est-il donc passé pour que tout se mette à déraper ainsi ? Que l'unanimité soit telle, contre le projet de Pauline Marois ? Il n'y a pas de comparaison avec le débat sur la Loi 101 en 1977, dites-vous ? C'est pire ! Même Le Devoir s'y est mis cette année. L'opposition, parfois hargneuse pour ne pas dire haineuse, à ce projet de loi sur l'identité québécoise, cela tient de la... lapidation !

Méchante blatte

La langue de «cheu nous»

Madame Marois veut que son projet de loi soit débattu. Voici donc, dans un esprit de service public, les amendements que je suggère.


Sur l'examen national de français à faire subir aux immigrants: il faudrait préciser que le niveau de langue «approprié», c'est la langue de cheu nous. On n'est pas à Paris ou à Casablanca icitte! L'immigré devra donc utiliser les expressions qui fleurent bon notre terroir; dire pantoute plutôt que pas du tout, tu-veux-tu plutôt que veux-tu et faire précéder toutes ses phrases de Écoute-moé ben. Surtout, il devra tu...

Le "bon pas" de Pratte

La majorité a tort

On ne prive pas une minorité de ses droits pour satisfaire les fantasmes de militants déçus, ni même pour calmer la paranoïa de la majorité.


Or, rien n'indique que cette prédominance est présentement menacée. Au contraire, les statistiques disponibles montrent que les immigrants apprennent le français dans les quelques années suivant leur arrivée au Québec. Pour ce qui est des Canadiens des autres provinces, ils sont trop peu nombreux à s'installer ici pour compenser le déclin démographique de la communauté anglophone. Où est le péril contre lequel on veut ériger cette nouvelle muraille coercitive?

21 au 27 octobre



- Projet du PQ: vives réactions dans les médias anglophones - Cyberpresse 27 octobre - Désaveu de la Commission des droits: un «boulot politique», dit le PQ, La Presse 27 octobre - Projet Marois: improvisation ou opportunisme? - V. Marissal La Presse 27 octobre - Dans la tourmente identitaire, Le Devoir 27 octobre - Revue de presse - Le Québec dans la mire, Le Devoir 27 octobre - "Le National Post et B’nai Brith à la rescousse de Pauline? Qui aurait cru ça?" Gilbert Lavoie Le Soleil 27 octobre - PLUS - "L’intégration républicaine fonctionne-t-elle encore face à la diversité culturelle ?, Vie publique - Foglia : "Minouville" 27 octobre

Les vraies affaires

Si Mme Marois tient à faire preuve d'audace, étendre au cégep les règles qui régissent l'accès à l'école primaire et secondaire anglaise soulèvera un tollé comparable à celui des deux dernières semaines, mais d'un point de vue juridique, ce serait inattaquable


Même si les grossièretés de B'nai Brith donneraient sans doute envie à Pauline Marois de persévérer dans son projet d'instituer une citoyenneté québécoise, l'avis de la Commission des droits de la personne, sollicité par La Presse, devrait achever de la convaincre d'y renoncer ou d'en revoir les modalités. Certains au PQ sont d'avis qu'il n'est pas nécessaire de respecter les dispositions de la Charte canadienne des...