Chronique de Patrice Boileau

La crainte d'André Pratte

(dernière chronique)


Pratte a déploré l’absence de relève au sein du Parti libéral, ou de tous autres organismes qui font l’éloge du fédéralisme canadian. Aucune candidature relevée n’aurait offert ses services dernièrement.

Quelle sorte de capitalisme voulons-nous?



Voilà la question qu’a posée Nicolas Sarkozy aux gens réunis à Davos en Suisse, la semaine dernière. Le président de la France a plaidé pour une certaine moralisation de ce modèle de développement, lors du 40e forum économique qui s’est terminé le 31 janvie

Séisme bitumineux



Jean Charest rêve encore de devenir l’épicentre de la fédération canadian. Il fait le matamore face à Stephen Harper afin d’essayer de convaincre qu’il pourrait faire mieux, si on lui confiait les rennes du gouvernement fédéral. Le chef du PLQ ne berne cependant personne lorsqu’il affirme vouloir défendre uniquement les intérêts du Québec.

Mourir conquis

Nous honorerons ainsi tous ceux et celles qui, depuis 250 ans, ont bravé à leur manière la propagande de l’occupant


Nous rêvons tous de voir le Québec joindre rapidement sa voix au concert des nations. Nous souhaitons profondément y assister car notre immense joie abreuvera alors des générations de résistants qui nous ont précédés.

Di-vert-sion à Copenhague



Loin des tourments qui l’affligent présentement, le premier ministre défile majestueusement devant le gratin environnemental en Europe et s’amuse même à donner publiquement la leçon à Ottawa, en sachant fort bien que cette tactique politique lui permettra probablement de marquer des points dans l’opinion publique québécoise.

Le temple de l'évasion fiscale



Je ne peux néanmoins fermer les yeux sur ce qui contribue à empoisonner les finances publiques québécoises et notre confiance envers nos institutions politiques. Alors que nous nous dirigeons vers une grave crise budgétaire à Québec, le gouvernement mafieux qui y sévit, protège un système corrompu. Et c’est nous, les petits, qui en feront encore les frais.

Écran de fumée



Je m’informe à la radio, sur internet et dans les pages de certains journaux. C’est l’absence de projet passionnant qui m’empêche de me détendre devant le petit écran. Je me méfie de toute manière prodigieusement de la télévision que je suspecte de vouloir m’abrutir.

La peur des élites

(Mise au point de Josée Legault)


Jacques Parizeau a tout à fait raison. Les souverainistes ne peuvent laisser croire que la réussite de leur projet sera couronnée de succès après des pourparlers avec Ottawa.

En attendant le troisième référendum



Il a donc parlé. Monsieur s’est présenté avec toute la dignité qu’on lui connaît, à l’émission « Tout le monde en parle » de Radio-Canada, dimanche dernier. Depuis, le géant du mouvement souverainiste québécois a sillonné toutes les tribunes médiatiques qui lui ont été offertes. Jacques Parizeau a voulu, par la publication de son dernier livre, relancer le débat souverainiste qu’il estime plutôt tiède depui...

Mal à droite



Ces Québécois qui rêvent d’une formation de droite se retrouvent donc orphelins de parti et se cherchent un chef capable de les rassembler. Avouons que les candidatures sérieuses ne se bousculent pas pour offrir leur service.

Élection référendaire à Montréal



Que retenir de cette élection montréalaise? Chose certaine, la métropole s’éloigne un peu plus de l’identité culturelle majoritaire du Québec. L’absence de mesures linguistiques musclées n’aidera pas à atténuer cette distance.

Menteur



Il n’est pas facile de lutter au travers de ces obstacles pour faire triompher la vérité. Surtout lorsque l’administration Charest elle-même carbure aux subterfuges pour tromper la population, elle qui dispose d’outils médiatiques puissants pour les propager. Reste la rue et les manifestations pacifiques pour faire contrepoids.

Démission démocratique



De récents événements qui éclaboussent le monde politique ont de quoi déprimer grandement quiconque s’intéresse au bien commun. Des histoires démoralisantes qui ne font qu’en éveiller d’autres que l’on tentait d’oublier.

Errance fédéraliste



Le peuple québécois représente un obstacle dans les plans de développement canadian. Seule son assimilation règlera la question nationale et non pas un nouveau pacte constitutionnel. Quelques ententes administratives inoffensives sont toujours possibles, en attendant la minorisation tranquille des francophones de cette partie de l’Amérique.

L'acte de soumission



Le député cabotin aura finalement accepté l’invitation des organisateurs de l’émission phare de Radio-Canada pour s’offrir un dernier tour de piste sous les projecteurs. Car il est loin d’être certain qu’il recevra l’accueil qu’il souhaite des siens, après son coup de gueule de la semaine dernière.

Tout se décide à Toronto



Quant à Denis Coderre, sa révolte envers l’establishment torontois ne l’amènera probablement pas à joindre la famille souverainiste. Le député libéral, habitué à courber l’échine, trouvera assurément un moyen de dénicher d’autres qualités à ses chaînes, au lieu de s’en affranchir. Dommage.

Soulagement au PQ



Malheureusement, la victoire du Parti québécois à l’élection partielle de lundi dans la circonscription de Rousseau, confortera ses apparatchiks. Soudainement, ils oublieront les signaux très inquiétants des derniers mois et auront l’illusion qu’ils ont l’appui des indépendantistes.

Un bel événement indépendantiste



Pour changer la donne, il faudra à nouveau qu’un mouvement de fond origine d’un élan citoyen, pareil à celui qui a été observé dans le cas du Moulin à paroles. Les instigateurs de l’événement ont courageusement refusé de s’effondrer et de prendre leurs jambes à leur cou, face à l’intimidation de leur propre gouvernement!

Rêveries d'une promeneure solitaire



Jean-Jacques peut dormir tranquille; les prochaines lignes ne le concernent nullement. C’est plutôt de la circonscription affublée de son patronyme, dont il est question. Celle où se déroulera une élection partielle le 21 septembre prochain.

Un plein à Florence



Pensez que la société québécoise se distingue de nos voisins du sud? Malheureusement de moins en moins. Elle s’efforce de reproduire ce qui se vit aux États-Unis.

Retour de Key West



J’ai avoué que les Québécois sont sollicités puissamment en matière de taxes et d’impôt. Le système n’est certes pas parfait, mais il offre tout de même des services appréciés comme l’accès universel aux soins de santé, un système d’éducation abordable jusqu’à l’université et un service de garderie à prix modique. Une société guidée par des valeurs trop individualistes n’est pas souhaitable.

Retraite estivale

Cette inertie collective neutralise le désir de relever les défis


Cette inertie collective neutralise le désir de relever les défis. Tout devient alors une montagne dès que l’effort est sollicité. Ainsi, La modeste perspective de quitter l’immobilisme, d’opter pour le mouvement en direction d’Ottawa pour aller y chercher ce qu’il faut pour rendre le Québec meilleur, répugne! Pas étonnant que l’invitation au dépassement national qui est au cœur du projet indépendantiste, apparaît comme une corvée titanesque alors qu’il s’agit pourtant d’un objectif enlevant où tout est à construire! Bref, dopée par un discours de résignation et de soumission, la population préfère l’humiliation, plutôt que l’innovation.

Les crises de Jean Charest



L’impasse politique que le premier ministre du Québec redoute, si le Parti québécois devait s’emparer du pouvoir, est en réalité bien en place. Après le refus de Stephen Harper d’enrober le statut de nation de quelques pouvoirs nouveaux, ce fut en effet au tour de Michael Ignatieff d’annoncer qu’il n’accorderait rien de plus au Québec. Cosmétique est le récent statut octroyé aux Québécois, qu’on se le dise!

Ignatieff, c'est niet!



Celui qui rêve de prendre la place de Stephen Harper au poste de premier ministre a proclamé que le Canada fonctionne très bien tel qu’il est présentement. Le Québec qui en fait partie dispose de tous les outils pour s’y développer pleinement. En conséquence, aucune modification constitutionnelle n’est nécessaire. Le statut quo est la formule idéale pour cette fédération que le leader libéral souhaite diriger.

La gouvernance souverainiste

Le PQ doit parler du pays du Québec, une nation inclusive, libre-échangiste et progressiste.


Il s’agit incontestablement de la dernière trouvaille que l’intelligentsia péquiste a dénichée, pour rafraîchir le bitume de la route qui mène à l’indépendance du Québec. Cette nouvelle surface recouvre ainsi les anciennes qui s’accumulent, depuis la fondation du PQ.

Un mandat clair

Le « rattrapage idéologique » auquel se livrent actuellement les péquistes devra s’accompagner de gestes concrets pour persuader davantage.


Les rendez-vous électoraux doivent en conséquence devenir des conjonctures qui rappellent aux gens que l’indépendance est possible et qu’ils peuvent lui donner vie par leur vote. Reste à savoir si le Parti québécois aura le courage d’affronter les médias fédéralistes, en décidant de clarifier ses intentions politiques.

Go Team Canada!

Ceux qui croient au Québec que les événements sportifs sont apolitiques sont naïfs.


Jean Charest, alors qu’il était ministre fédéral d’État à la Condition physique et au Sport amateur, refusait totalement l’idée d’autoriser la création d’une équipe-Québec, ne serait-ce qu’aux jeux de la francophonie. À ses yeux, les événements sportifs comme les Jeux olympiques, sont de formidables outils de propagande canadian. Mettre sur pied une équipe québécoise qui affronterait éventuellement celle du Canada, serait une catastrophe pour l’unité de la fédération.

Partouze libérale



Des drag-queens et une effeuilleuse burlesque. Voilà ce que le Parti libéral du Canada a trouvé de mieux, en terme d’innovation, lors de son congrès tenu à Vancouver, la fin de semaine dernière.

D'une chambre à l'autre



Avouons que l’éthique et le monde politique québécois ne se portent pas bien du tout ces derniers temps. Les magouilles se multiplient tellement entre les pouvoirs publics et ceux qui gravitent autour que les contribuables semblent maintenant avoir lancé la serviette.

Revoilà Trudeau



Car le leader libéral affirme ici avec intensité son attachement pour le Canada. Un luxe qui m’est interdit car malgré l’existence de frontières qui délimitent le territoire québécois, je sens que je n’y suis pas totalement chez-moi. Je ressens en effet que l’avenir échappe à cet endroit que j’habite. Comme Ignatieff et son Canada « qu’il recherche », je veux aussi retrouver ma maison, celle que Trudeau a voulu rayer de ma mémoire.