Université - démocratisation, gouvernance et financement

Crise universitaire



Il faut reculer quelques années en arrière pour comprendre les crises que traversent nos universités aujourd'hui. Avant, seuls les enfants issus des familles riches poursuivaient l'école au-delà de la sixième année. Les études supérieures, dirigées par les communautés religieuses, étaient réservées à l'élite. Bon nombre d'entre nous sont les descendants d'hommes et de femmes qui n'ont pas fréquenté l'universi...

«Je me souviens» d'un projet pour l'éducation...



Dans l'histoire des universités québécoises, la décennie 1960 a marqué un virage à 180 degrés, comme ce fut d'ailleurs le cas pour bien d'autres institutions. En ce qui a trait aux universités, c'est du début de cette décennie que date le financement par l'État québécois d'une grande partie des budgets de fonctionnement et d'immobilisation des universités. C'est à cette même période que s'est enclenché le processus d...

S.O.S UQÀM



Pendant qu'on discute de la situation du français et que la chicane est prise entre les organismes responsables de l'application de la Loi 101, on passe à côté d'un gros morceau. Depuis la débâcle financière de l'Îlot Voyageur, l'UQAM, une des deux universités francophones de Montréal, est de plus en plus fragilisée. Il y a grève depuis un mois, le déficit s'accumule, l'atmosphère est malsaine, l'administration a ob...

Payer plus tard?



Aux prises avec un engagement de gel des droits de scolarité encombrant dans un contexte de financement restreint des universités, un comité du Parti québécois s'apprête à proposer une formule de report de la facture à la fin des études. Le «remboursement post-universitaire» (RPU) mérite d'être étudié pour améliorer l'accessibilité aux études supérieures. Mais n'oublions surtout pas d'en évaluer aussi les effets perver...

Étude sur les droits de scolarité

Gratuité et financement accru du réseau sont possibles



Ballivy, Violaine - Permettre à tous les Québécois d'étudier gratuitement au collégial et à l'université coûterait 4$ par semaine en moyenne aux contribuables. Le prix d'un sac de quatre litres de lait environ. Déterminé à prouver que la gratuité scolaire ne relève pas de l'utopie, un groupe de recherche a publié hier une étude proposant trois scénarios au gouvernement Charest pour abolir d'ici 10...

Une situation intenable

Il est difficile de faire des compressions sans affecter la qualité de l'éducation universitaire


Les universités québécoises ont beaucoup fait parler d'elles ces derniers mois, mettant ainsi en évidence les difficultés auxquelles nombre d'entre elles se heurtent. Qu'il s'agisse de conflits de travail, de protestations contre la hausse des droits de scolarité ou de la controverse entourant le financement de leur parc immobilier, la précarité de leur situation saute aux yeux. Que pouvons-nous donc faire...

Capacité ou qualité?



On connaît la chanson: oui, les universités québécoises devront s'armer pour faire face à la concurrence qu'elles se livrent entre elles. Mais ce combat n'est rien aux côtés de celui, sans merci, qui les attend sur l'échiquier mondial. Dans leur course aux étudiants, elles seront confrontées au choix déchirant qui oppose capacité et qualité. Qu est-ce que je pourrais bien m acheter? Au premier coup d'oeil, les donn...

Un dégel trop timide

Un économiste de l'éducation suggère de faire contribuer davantage les étudiants


Morin, Annie - Le dégel imminent des droits de scolarité n'est ni une injustice ni une menace à l'accessibilité aux études, plutôt une nécessité. Et tant qu'à ouvrir la boîte de Pandore, le gouvernement du Québec devrait puiser davantage dans les poches des étudiants et ajuster leur facture en fonction de leur programme d'études. Clément Lemelin, professeur au département des sciences économiques à l'Université d...

Les droits de scolarité au Québec : un débat démocratique s'impose



En 2004, la Fédération québécoise des professeures et professeurs d'université (FQPPU) recommandait au gouvernement de faire précéder toute modification de la politique des droits de scolarité d'un large débat public qui s'inscrive dans le cadre de l'objectif du maintien de l'accessibilité universelle. Loin de s'orienter dans cette direction, la ministre de l'Éducation vient de confirmer le dégel des dr...

Dégel des droits de scolarité

Une commission d'étude est nécessaire

Par François Landry


Voilà, les étudiants devront payer plus cher pour étudier en septembre prochain! Le Parti libéral du Québec (PLQ) a tenu promesse. Il procédera à un dégel des droits de scolarité de l'ordre de 50 $ par semestre. L'étudiant ne paiera plus 1668 $ mais bien 2168 $ en 2011-12, sans compter les frais afférents implantés par les universités. Une commission d'étude sur le financement du système d'éducation s'impose. Le g...

Dégel : un premier pas



Il y a de ces promesses électorales qui ne s'empoussièrent pas longtemps sur les tablettes gouvernementales. Ainsi en est-il de cet engagement des libéraux de piger 100 $ de plus par année dans la poche des étudiants universitaires. Une semaine après son entrée en poste comme capitaine du grand navire de l'Éducation, la ministre Michelle Courchesne promet qu'elle ira de l'avant dès septembre avec le dégel des droits...

Dégel rapide des droits de scolarité

Québec impose une première hausse de 50$ pour septembre


Québec - Le gouvernement Charest procédera sans attendre au dégel des droits de scolarité. Dès septembre, les universités québécoises hausseront les droits de 50 $ pour la session d'automne, comme l'a promis le Parti libéral du Québec durant la campagne électorale. Cette première hausse sera suivie par des augmentations de 50 $ à chacun des semestres pour les cinq prochaines années. C'est ce qu'a confirmé, hier, le ...

Les droits de scolarité doivent demeurer faibles



Par Pier-André Bouchard St-Amant et Nicolas Marceau Le Parti libéral du Québec annonce son intention d'accroître les droits de scolarité universitaire de 30 % en cinq ans. Nous croyons que cela serait mal avisé. Rappelons que deux types de régime permettent de garantir un niveau donné de financement global pour les universités: Régime avec droits de scolarité élevés et financement public faible Dans un tel ré...

Mr. Freeze



Le chef du Parti québécois, André Boisclair, a confirmé hier sa promesse de geler à 7$ le tarif quotidien des centres de la petite enfance. On sait que M. Boisclair s'est également engagé à maintenir le gel des droits de scolarité universitaires. Le gel est une politique populaire. C'est aussi une politique néfaste. M. Boisclair n'est évidemment pas le seul à avoir joué au Mr. Freeze pour séduire l'électorat. L...

Mensonge de Jean Charest sur les frais de scolarité



Une journaliste nous explique que Jean Charest nous ment lorsqu'il parle de 1 dollar investi par les étudiants et 10 par le gouvernement. En réalité il s'agit plus de 1 pour 1, tout au plus 1 pour 2. Aussi, on explique le mensonge de l'augmentation de 100$ des frais par année, qui est plutôt de 50$ par session, pour un total de 1000$ après 5 ans plutôt que de 500 comme l'affirme Charest.

Payez plus tard!

Par Jocelyn T. Perreault


Dans le débat sur le dégel des droits de scolarité, il est nécessaire d'accepter la prémisse de base que les universités québécoises sont sous-financées par rapport aux universités du reste du Canada, et que ce sous-financement est néfaste pour la société québécoise. La première question est : «Qui doit payer pour combler ce sous-financement des universités québécoises?» La réponse généralement donnée est que ça d...

Droits de scolarité: qui piège qui?



Le premier affrontement électoral entre libéraux et péquistes a porté sur le dégel des droits de scolarité. Bien des analystes ont estimé que Jean Charest s'était tiré dans le pied en annonçant une mesure impopulaire qui mobilisera les étudiants et donnera des munitions au chef péquiste. Et si c'était exactement le contraire? Et si les libéraux, avec cet engagement, n'avaient pas plutôt donné à André Boiscla...

Boisclair, allié des étudiants

La bataille s'engage contre le dégel des droits de scolarité


Le spectre du dégel des droits de scolarité crée des remous: alors que les étudiants crient à la désinformation et appellent à la mobilisation, le chef du Parti québécois (PQ), André Boisclair, a accusé le premier ministre Jean Charest d'avoir commis son «premier mensonge de la campagne électorale» autour de cette chatouilleuse question. «Il nous a indiqué que, pour chaque dollar qu'il allait chercher dans la poche...

Une décision courageuse



Résolument en mode électoral, Jean Charest a fait le pari de l'honnêteté et a clairement annoncé son intention de dégeler les droits de scolarité. Calcul méticuleux ou suicide électoral ? Si on en croit le résultat d'une stratégie semblable adoptée par Tony Blair, il y a quelques années, le courage du premier ministre pourrait bien s'avérer fructueux. Les étudiants, quant à eux, se cantonnent dans leur posit...

Des hausses justes



La campagne électorale n'est pas encore officiellement ouverte que, déjà, les associations étudiantes, appuyées par le Parti québécois, montent au créneau pour dénoncer l'intention du Parti libéral de procéder au dégel des droits de scolarité universitaires. Les Québécois en général, et les étudiants en particulier, les suivront-ils dans cette bataille? La réaction première des associations étudiantes, lorsque fut c...

Boisclair peut passer à l'offensive



Cette fois, le parti d'André Boisclair sera le seul à défendre le gel des droits de scolarité. Et cela pourrait lui apporter des bénéfices.

Campagne électorale

Boisclair accuse Charest de mentir



Dans un point de presse après le dernier caucus du Parti québécois précédant le début de la campagne électorale, le chef André Boisclair a transmis sa précipitation à entamer cette campagne, à engager le débat électoral et à faire connaître la plateforme de son parti, dont il dit être fier. M. Boisclair s'est aussi rapidement empressé d'expliquer ce qu'il a qualifié de premier mensonge de cette campagne électoral...

La hausse des droits de scolarité ne nuit pas à l’accessibilité



Le débat sur le niveau des droits de scolarité universitaires fait de nouveau rage au Québec alors que le Parti libéral songe à les dégeler. Certains recteurs y voient une façon de résoudre en partie le problème du sous-financement des universités. Des regroupements d’étudiants s’y opposent sous prétexte que cela menacerait l’accessibilité aux études supérieures. D’autres intervenants préconisent même la gratui...

Vers un dégel



Y compris dans cette page, on accuse souvent Mario Dumont de changer d'idée comme de chemise. Il y a toutefois un sujet sur lequel il a été remarquablement constant: la nécessité d'un dégel des droits de scolarité universitaires. Le chef de l'ADQ a eu le courage de prôner le dégel en 1998 et en 2003. Son programme électoral de 2007 prévoit à nouveau un «redressement» de la contribution des étudiants au financement...

Réplique

Loin d'être un échec, la performance du Québec est enviable!



A propos du mythe suivant, colporté par l'IEDM: "La Nouvelle-Écosse a les universités les plus coûteuses au pays, et ce sont pourtant, proportionnellement, les plus fréquentées. " Je vous invite à consulter: http://www.latribu...

À démystifier



Les droits de scolarité sont redevenus un sujet chaud la semaine dernière, alors que les jeunes libéraux se sont dits favorables à un dégel et que quatre recteurs poussaient côte à côte un cri d'alarme sur le financement des universités. No pasarán, ont rétorqué les associations étudiantes. Mais quand on distingue les mythes de la réalité, il devient évident que le gel des droits a vécu. Le premier mythe qui a la...

Ending tuition freeze would be a gift to the PQ

Liberals risk mobilizing students to work for opposition parties


Decisions are made by those who show up. And Quebec elections are decided by whether Parti Quebecois voters can be bothered going to the polls. Of the last four elections, the PQ won the two in which it received more than 1.7 million votes provincewide, and lost to the Liberals the two in which it got fewer than 1.4 million. In all four elections, the Liberals received about 1.7 million votes. So you can s...

Quebec's low tuition has failed as a policy



Quebec's 13-year freeze on university tuition would be a fantastic achievement, if anyone could show that young people were flocking to the halls of academe and that the poor were taking advantage of an opportunity unique in Canada. But none of that is happening. Young people stay away in droves from the low-costuniversities ($1,668 a year, same as in 1994), and the poor are apparently no more likely to enroll tha...

Le financement des universités : le non-dit



La disparition tendancielle des communautés francophones partout au pays n'est-elle pas liée au grave sous-financement des institutions francophones à l'extérieur du Québec? Si c'est bien le cas, et tout pointe dans cette direction, il serait temps de juger les provinces et le gouvernement canadien aux actes et non aux paroles et de comprendre que le refus de financer adéquatement les institutions francophones dissimule en fait une volonté de voir périr les communautés qui devraient en profiter.