Réplique

Loin d'être un échec, la performance du Québec est enviable!

Université - démocratisation, gouvernance et financement

A propos du mythe suivant, colporté par l'IEDM: "La Nouvelle-Écosse a les universités les plus coûteuses au pays, et ce sont pourtant, proportionnellement, les plus fréquentées. "

Je vous invite à consulter:

http://www.latribuduverbe.com/

Vous y apprendrez que le "taux de fréquentation" n'est qu'un vulgaire taux d'inscription (donc pas un taux de diplomation et certainement pas un critère "d'accessibilité"!!) et que la raison pour laquelle il est élevé en N-E est due à la présence de quelque milliers d'étudiants hors-provinces qui viennent dramatiquement fausser le taux de fréquentation local. Quand on regarde le taux de diplomation, qui constitue un critère plus sérieux pour évaluer l'accessibilité, le Québec se retrouve en milieu de peloton au Canada.

Si maintenant, on se rappelle que les francophones du Québec n'avaient pas accès à l'université jusqu'à tout récemment et que l'on élimine les classes d'âge plus âgées de ces statistiques pour conserver seulement les 25-34 ans, le Québec se retrouve en 2e position.

Loin d'être un échec, la performance du Québec est enviable!

Je suis navré de constater que [Le Devoir se contente de suivre le troupeau des chroniqueurs à la petite semaine dans ce dossier->4393] et se contente de retransmettre - sans analyse - la propagande de la bourgeoisie d'affaires et de l'IEDM.

À quand un texte sur la fréquentation des étudiants hors-province à McGill, Concordia et Bishops?

Fréquentation qui coûte au Québec plus de 100 millions de dollars par année et qui contribue généreusement à l'anglicisation de Montréal. A nos frais.

Frédéric Lacroix, Ph.D.


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