S. Dion, chef du PLC

Des premiers pas incertains



Derrière tout chef politique, il y a des conseillers, certains plus influents que d'autres. Derrière Stéphane Dion, pour guider ses premiers pas à la tête du Parti libéral, il y a, quelle surprise, nul autre que Jean Chrétien. S'appuyer ainsi sur un vétéran peut être rassurant, quoique le recours aux vieilles recettes ne soit en rien une garantie de succès. En confiant à Stéphane Dion le leadership de leur parti, le...

Dion doit 50 000 $ à un de ses conseillers à la transition



par Hugo de Grandpré, La Presse Le nouveau chef du Parti libéral, Stéphane Dion, a une dette de 50 000 $ envers l'un des deux hommes qu'il vient de nommer pour le conseiller dans la gestion de ses nouvelles fonctions, a appris La Presse. Rod Bryden, qui fera partie de l'influent comité de transition formé par M. Dion, lui a prêté cette somme durant la campagne à la direction qui a pris fin samedi. Ancie...

Fin de party



M. Dion, dont l'intégrité personnelle a été jusqu'ici inattaquable, aurait intérêt à rembourser au plus vite la dette qu'il a contractée auprès de M. Bryden, et à trouver ailleurs ses conseillers. Il ne manque pas d'anciens hauts-fonctionnaires à Ottawa qui seraient de toute façon beaucoup mieux qualifiés qu'un homme d'affaires raté pour co-piloter un comité de transition.

Why Dion can win in Quebec



With these two federal leaders in place, Stephen and Stéphane, a new referendum on secession would likely have only one result: the definitive discrediting of secession as a credible alternative in the minds of most Quebecers.

Stéphane et Stephen



Il faut dire que les discours de M. Dion, bien que très éloquents, commençaient à devenir un peu répétitifs. Depuis sa victoire-surprise de la fin de semaine dernière, il faut néanmoins se réjouir que ces textes aient été préservés de l'oubli. Leur relecture devient impérative.

Le prochain Pearson?

Avec Stéphane Dion, le PLC retourne aux sources des grands moments de la diplomatie canadienne


La politique étrangère n'a guère dominé la course à la direction du Parti libéral. Pourtant, le nouveau chef, Stéphane Dion, représente à cet égard l'anti-Harper. Avec lui, le Parti libéral retourne aux sources des grands moments de la diplomatie canadienne, il renoue avec l'esprit qui a si bien caractérisé le Canada depuis un demi-siècle: la promotion de causes et de valeurs qui en ont fait l'un des pays les ...

Free advice for Stephane Dion



Stephane Dion didn't enjoy much of a honeymoon as leader of the Liberal Party of Canada. Within minutes of his upset victory at the party's national convention, Quebec delegates had stormed out the door to phone reporters and prophesy electoral disaster. Conservative tricksters were not far behind them, claiming credit for neutralizing Bob Rae and choosing a soft opponent through a campaign of planted press leaks ...

Le débat sur la nation a tout changé



L'alignement des planètes permettant le triomphe de Stéphane Dion au congrès à la direction du Parti libéral du Canada (PLC) est un phénomène impressionnant. Ses conséquences me semblent également importantes pour la joute politique à Ottawa et à Québec. J'essaierai ici de fournir des clés pour comprendre la surprise Dion et pour en dégager le sens pour notre avenir. Au printemps 2004, Paul Martin était un po...

Sovereignists would be wrong to write off Dion

New Liberal leader could shine in comparison with Boisclair


During the leadership campaign, Bob Rae, Gerard Kennedy and Stephane Dion knew one thing: Stephen Harper's sharp turn to the right is what could hand the sponsorship-scandal-battered Liberal Party its ticket back to power. The surrealistic debate on the Quebec nation that was launched by Michael Ignatieff stole the spotlight from the real goal of that race: Find an ideologically credible leader who could offe...

Native son card no longer an ace



One of the first consequences of Stéphane Dion's weekend leadership victory is that there will almost certainly be more federalist MPs in Quebec after the next election. Some of them - at least as many as half a dozen - could be Liberal. But another six or seven could be Conservative. If that happens, it won't matter much to Bloc Québécois Leader Gilles Duceppe which of his federalist adversaries brings dow...

Don't count out Quebec's native son



Stephane Dion may not be a favourite son of Quebec, but he is a native son in a province where blood runs thicker than water. Brian Mulroney used to tell the story of riding in from the airport with a cab driver who had the radio tuned to a talk-show discussion of Pierre Trudeau's visit to Quebec City in 1976, when he famously called Robert Bourassa a "mangeur de hot dog." "Ah, M'sieur Trudeau," the cabbie...

Les calculs de M. Dion



Stéphane Dion, chef du Parti libéral du Canada. Peu de gens l'avaient vu venir, peu de gens y croyaient, y compris l'auteure de ces lignes. On doit reconnaître que le nouveau leader libéral a réussi un exploit. Parti loin derrière, avec une minuscule équipe, de maigres moyens et peu d'appuis parmi ses collègues parlementaires, il a surmonté les obstacles un après l'autre en s'appuyant sur ses forces, à savoir son intel...

Dion et le Québec



La victoire électorale des libéraux fédéraux n'est possible que s'ils réussissent à reconquérir le Québec. Or, Stéphane Dion, le nouveau chef qu'ils se sont donné contre toute attente ce week-end, est profondément impopulaire dans sa province d'origine. Voilà l'équation toute simple que doit résoudre le PLC et qui explique l'état de choc dans lequel se trouvent ses militants québécois. Est-ce immuable? Stéphane...

Le soldat et le messie



Pour quelle raison les libéraux du Québec étaient-ils regroupés derrière Michael Ignatieff au congrès du Parti libéral ? Pour défendre la "nation" du Québec ? Permettez-moi d'émettre un petit doute. Ainsi, Denis Coderre aurait fait passer les intérêts du Québec et les grands principes avant la stratégie politique ? C'est douteux. Si les libéraux québécois appuyaient Michael Ignatieff, c'est qu'ils le percevaien...

La "ligne dure" de M. Dion



Depuis l'élection de Stéphane Dion à la tête du Parti libéral du Canada, commentateurs et politiciens ont rappelé que M. Dion était l'homme de la "ligne dure" à l'endroit du Québec. Selon la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, le nouveau chef libéral s'est toujours montré "intransigeant face aux aspirations nationales québécoises". De tels propos résultent d'une confusion entre les intérêts du mouvement sou...

De la coupe aux lèvres



Entre les valeurs de droite des conservateurs et le fédéralisme intransigeant de M. Dion, les nationalistes «mous» pourraient se retrouver devant un sérieux dilemme. Dans ces conditions, retourner au Bloc leur apparaîtra peut-être comme la meilleure solution.

Pourquoi Stéphane Dion ne deviendra pas premier ministre du Canada



Depuis la désignation de Stéphane Dion comme chef du PLC, on nous le présente comme le futur premier ministre du Canada, comme si l'élection de son parti était inéluctable. Pire, on nous dit qu'il faut laisser la chance au coureur. Il s'agit là d'un déni de démocratie et d'un manque de réalisme, car le Québec peut et doit bloquer cet homme qui ne peut lui apporter rien de bon. Historiquement, pour former une majorit...

Le mot d'ordre : il ne faut pas sous-estimer le nouveau leader libéral

Harper met ses troupes en garde contre Dion



par Bellavance, Joël-Denis Ottawa - Le premier ministre Stephen Harper a donné hier une seule directive à ses troupes à la suite de l'élection de Stéphane Dion comme chef du Parti libéral : il ne faut surtout pas sous-estimer le nouveau chef libéral, même s'il est peu populaire au Québec, est relativement inconnu dans les provinces de l'Ouest et ne maîtrise pas parfaitement l'anglais. M. Harper a confié à ...

Clouds forecast for Charest, Dion

Nation issue among snags foreseen. Liberal branding could hurt premier: analysts


par IRWIN BLOCK and ROBERTO ROCHA, The Gazette; PC contributed to this report They're both Liberals, but Quebec Premier Jean Charest and Stephane Dion are not on the same page when it comes to the so-called fiscal imbalance and Quebec's status as a nation, observers noted yesterday. That could lead to uneasy relations between the Quebec and federal Liberal parties, and force Dion to alter his stance if he wi...

Stéphane Dion devra se mettre «à l'écoute du Québec», dit Jean Charest



Au-delà des félicitations d'usage et des souhaits de bonne chance adressés à Stéphane Dion comme nouveau chef du Parti libéral du Canada, le premier ministre Jean Charest s'attend à ce que le nouveau chef de l'opposition officielle à la Chambre des communes se mette «à l'écoute du Québec», non sans lui rappeler qu'en matière de partis politiques engagés sur la scène fédérale «la concurrence est très forte pour...

Tories should drop Liberal-sleaze cudgel



On Day 1, Stephen Harper got it wrong and Stéphane Dion got it right. The Conservatives appear to fundamentally misunderstand that a tried and true cudgel with which they have been beating the Liberals for six years has suddenly lost its usefulness. They can no longer call the Liberals corrupt. The Liberals were never all that corrupt, of course. Proud, arrogant, careless with other people's money, and tol...

Dion must win over party

New Liberal leader should keep in mind only 17.8 per cent of delegates voted for him as their first choice


The first thing Stephane Dion needs to do as federal Liberal leader is - no, wait, he's already done that. He's reached out to the candidates he defeated, first in his victory speech at the convention on Saturday evening, and then at a lunch with them the following day. OK, so the next thing he needs to do is to have a sign made and put it somewhere he'll see it every morning. All it should say is "17....

Les défis de Dion

Le prestige de sa nouvelle charge aidant, le nouveau chef libéral tentera peut-être d'offrir une image différente, plus souple, plus aimable


La victoire de Dion est celle de la ligne dure, de la vielle recette : auteur du plan "B", ayant peu d'appuis au Québec, le nouveau chef incarne une attitude simple qui consiste à croire qu'il ne faut rien céder et que toute concession sera utilisée par l'adversaire souverainiste pour relancer une spirale de nouvelles revendications.

«On m'a toujours sous-estimé»

Stéphane Dion saura-t-il ramener le Québec vers le PLC ?


par Buzzetti, Hélène; Castonguay, Alec Au lendemain de la victoire-surprise de Stéphane Dion à la course à la direction du Parti libéral, la question était sur toutes les lèvres: l'ex-ministre des Affaires intergouvernementales, le ministre de l'unité nationale artisan du plan B et de la Loi sur la clarté référendaire, pourra-t-il ramener dans le giron du PLC Québec dont il a absolument besoin pour reprendre le...

Sitôt élu, sitôt critiqué...

Tant les souverainistes que les conservateurs s'en prennent sans ménagement au nouveau chef libéral


par Shields, Alexandre Sitôt élu, sitôt critiqué. L'élection-surprise de Stéphane Dion à la tête du Parti libéral du Canada a suscité nombre de réactions sceptiques parmi la classe politique québécoise hier. Son rôle dans l'élaboration de la Loi sur la clarté référendaire, son intransigeance dans le dossier du déséquilibre fiscal et sa reconnaissance timide de la nation québécoise figurent au nombre des grief...

Le Québécois qui tient tête aux Québécois

Une recette désuète


En choisissant Stéphane Dion, les libéraux fédéraux ont une fois de plus exprimé leur préférence pour un leader québécois capable de tenir tête aux Québécois. Si cette tactique a déjà fait ses preuves à l'époque de Pierre Elliott Trudeau ou de Jean Chrétien, elle semble aujourd'hui dépassée et risquée, selon les observateurs de la scène politique. " Je pense que cette recette, qui a fort bien fonctionné à l'épo...

Will Dion or critics, have the last laugh?



The makings of a political disaster are present. Squeezed out of Quebec, spurned in the rest of Canada, Mr. Dion could hasten the Liberals' long-term decline as a national party. Or, he could continue to surprise his critics by earning the respect, if not the affection, of voters, by seizing the galvanizing issue of the environment, by continuing to grow and learn and, as he has done so often, by exceeding expectations.

The Liberals' smart choice



Why did Mr. Dion win? In the end, Liberal delegates were unwilling to embrace Mr. Ignatieff, a public intellectual and Johnny-come-lately whose public musings on the Middle East and Quebec's "nation" status effectively sabotaged his candidacy.

Power slips from the old guard: In intellect, conviction, Dion is a match for Harper



MONTREAL - So Claudius is king. You know the story: while all about him members of the Roman court are furiously intriguing and poisoning each other's wine, Claudius -- shy, stuttering, perpetually overlooked -- survives them all to become emperor. Like Claudius, Stephane Dion is the unintended beneficiary of the fratricidal wars among his party's ruling class, emerging from the ruins of the party establishment...

Stéphane Dion's big green question

Can a political leader run on a single issue and win a country?


Stéphane Dion is a leader of formidable strengths and potentially crippling liabilities, but, more than that, he is a man with a mission, and only one mission. He has dedicated himself and, now, the Liberal Party to a single cause: reshaping the federal government, the Canadian economy and the behaviour of Canadians, all in the service of an environmental agenda. And he seems determined not to compromise. At...