Rabaska

Un simulacre de consultation



Il fallait entendre les commentaires sur Rabaska, hier en commission parlementaire, pour constater une fois de plus à quel point ce projet bouleverse des vies. «On vous a écrit, puis on n’a pas eu de nouvelles», a lancé à Nathalie Normandeau une dame de Beaumont, Pierrette Bélanger, dont la résidence est située à moins d’un kilomètre du projet de terminal. «Les 133 familles concernées, nous n’avons pas à sa...

Rabaska : des raisons de s'opposer !



(À Marc Simard) — Au-delà de la prétention et du mépris qui teintent les propos de votre article du 7 novembre 2007, intitulé [«Rabaska : 1000 mauvaises raisons de s'opposer»->10161], il est manifeste, M. Simard, vous n'avez pas eu la sagesse de vérifier au préalable à qui, au fond, vous vous attaquiez ainsi. Référez-vous à cette science maintenant universellement reconnue du développement durable, issue de ...

Rabaska, un PPP?



De mon point de vue d'opposant, le très contesté projet Rabaska s'apparente à un partenariat public-privé entre un gouvernement libéral qui, de toute évidence, supporte le projet depuis le début, et un consortium dont l'un des trois promoteurs, Gaz-Métro, par ses dirigeants et ses actionnaires variés, nous dévoile «une vision toute naturelle» de contacts privilégiés et influents au cabinet «bleu» du premier...

Québec

Réplique

Une difficile cohabitation



Dans un débat aussi controversé que celui du terminal Rabaska, l’indépendance des intervenants est primordiale. Comment peut-on faire abstraction que le Groupe Océan et la Corporation des pilotes, deux groupes privés ayant récemment bénéficié de contrats avec le promoteur, sont en attente de lucratifs contrats futurs? Seules les analyses d’experts indépendants peuvent faire foi. Ces dernières n’ont toujours pas été réalisées, pas même par Transports Canada.

Rabaska attendra



Après les environnementalistes et la Commission de protection du territoire agricole, c'est au tour d'Ottawa d'hésiter à donner son aval au projet de port méthanier Rabaska, à Lévis. Ce n'est pas que le gouvernement Harper soit soudainement devenu l'allié des environnementalistes, mais compte tenu des arrêts de la Cour suprême depuis 2004, les gouvernements sont tenus de consulter les autochtones chaque fois qu'un proj...

LE SOLEIL - POINT DE VUE

Les navires de croisière peuvent cohabiter avec un méthanier sur le fleuve



Article publié dans La Presse du 18 novembre 2007 sous le titre "Un «oui» ferme à Rabaska" Nous, intervenants de l'industrie maritime, appuyons avec force le projet de terminal méthanier Rabaska. Notre appui à ce projet n'est toutefo...

Du gaz pour les Américains

Le port méthanier de Rabaska sera situé à quelque 500 mètres d'une zone habitée.


Gabrielle Duchaine - La déclaration d'un membre du projet Rabaska, qui incite le monopole russe de gaz naturel Gazprom à délaisser les États-Unis pour venir transformer son produit au Canada, fait bondir les détracteurs du port méthanier. Lors d'une visite en Russie il y a deux semaines, Martin Imbleau, vice-président au développement, à l'approvisionnement gazier et au transport de Gaz Métro, pa...

Quelle arrogance!

En réponse à l'article de Marc Simard<br>Réplique de Marc Simard


En réponse à l'article de Marc Simard du Soleil du 7 novembre 2007 intitulé [Rabaska: 1000 mauvaises raisons de s'opposer->10161] Alors voilà, une personne de plus qui veut nous convaincre que si la population est contre un projet, c’est parce qu’elle n’a pas compris que c’est pour son bien. Monsieur Simard, c’est vous qui faites preuve de mauvaise foi, et qui manquez de rigueur, pas les 1000 manifestants do...

Québec

LE SOLEIL - POINT DE VUE

La puissance de bombes atomiques en face de Québec...



«Environ 70 résidences et une école sont à moins de 1,5 kilomètres du port projeté par Rabaska.» (Photothèque Le Soleil) Le 24 octobre dernier je n'étais pas fier d'être québécois. Ce jour-là, j'ai eu l'impression de vivre dans une république de bananes, lorsque Claude Béchard, notre ministre des Ressources naturelles, nous a annoncé, avec fierté, que le gouvernement du Québec donnait le feu vert pour le projet ...

Québec

LE SOLEIL - ANALYSE

Rabaska : 1000 mauvaises raisons de s'opposer!



Manifestants contre le projet Rabaska rassemblés devant l'Assemblée nationale. (Photo Le Soleil - Steve Deschênes) Le dimanche 28 octobre, mille manifestants se sont rassemblés devant l'Assemblée nationale pour manifester leur opposition au projet de terminal méthanier Rabaska. Si on en juge d'après les raisons données à la journaliste du Soleil par quelques-uns de ces «nonistes» («Vox pop : Pourquoi êtes-vous...

octobre novembre



- Un projet insensé - R. Martineau JdeM 6 novembre - Au service des promoteurs - Lettres au Devoir 31 octobre

Power Corporation et Rabaska



Dans trois articles parus dans Le Devoir les 24, 25 et 30 octobre, il était fait mention que Power Corporation est promoteur et détient une participation dans le projet de gaz naturel liquéfié Rabaska, ce qui est une erreur. Power Corporation n'est actionnaire d'aucune des trois sociétés qui, selon les médias, constituent le partenariat Rabaska. Ni Power Corporation ni son actionnaire majoritaire, la famille Desm...

Québec, c'est loin



Il faut dire que les promoteurs du projet Rabaska -- Gaz de France, Power Corporation, la Caisse de dépôt -- ont les moyens d'être très convaincants. Si jamais le projet avorte, ce ne sera pas sous la pression de l'opinion publique, comme dans le cas du Suroît, mais plutôt sur l'ordre de la cour ou en raison de problèmes d'approvisionnement en gaz.

Rabaska: une étude démolit l'argument écologique

Passer du mazout au gaz est un mythe dans un marché libre


La substitution du mazout par le gaz naturel ne fonctionne tout simplement pas dans un marché libre comme celui du Québec, sauf momentanément et marginalement avec l'appui d'un programme de subventions, indique une étude inédite sur la question. Cette étude, qui met en pièces la justification publique avancée par le gouvernement Charest pour préparer le terrain à l'autorisation du projet Rabaska, vient d'êt...

La CPTAQ réitère son opposition au projet Rabaska



La procureure des agriculteurs opposés au dézonage, Guylaine Caron, a déclaré hier qu'elle contestera tout décret de dézonage parce que Québec, dans ce dossier, «se fait dicter une position par un tiers privé», et parce que Québec ne respecterait ni les règles de justice naturelle ni les dispositions générales de la loi.

De l'eau dans le gaz

La CPTAQ et le projet Rasbaska


Il fallait voir le ministre Claude Béchard hier, à sa sortie du Cabinet, pour comprendre à quel point l'avis négatif de la Commission de protection du territoire agricole (CPTAQ) sur le projet de terminal méthanier Rabaska, à Lévis, a ébranlé le gouvernement. On peut déjà prédire que Jean Charest donnera quand même le feu vert au projet. Mais l'avis de la CPTAQ pose un problème politique sérieux au gouvernement,...

LE SOLEIL - POINT DE VUE

Pas besoin de terminaux méthaniers... il y a des réserves de gaz pour 70 ans!



Que le Canada jouisse de réserves prodigieuses en gaz naturel est évidemment un argument hautement défavorable au projet d'importation de gaz liquéfié d'outre-mer par Rabaska et à la réalisation de son port méthanier sur le territoire de la Capitale nationale. La région — et le Québec en entier — seraient effectivement gagnants sur bien des plans si nous demeurions desservis en gaz albertain par gazoduc: pas de traf...

POINT DE VUE

Rabaska ou comment contourner la Commission de protection du territoire agricole !

«Il est loin d'avoir été démontré que l'issue du projet était compromise si les règles du jeu avaient suivi leur cours normal...»


Québec a décidé d'appuyer sur l'accélérateur dans le dossier du futur port méthanier de Rabaska et de placer la Commission de protection du territoire agricole (CPTAQ) sur la voie de service, une façon de faire tout à fait décevante qui envoie le signal que la protection du territoire agricole est un enjeu de moindre importance, établissant ainsi un malheureux et discutable précédent. Il est loin d'av...

LE SOLEIL - POINT DE VUE

La position d'Équiterre : pas besoin de ports méthaniers!



Bien qu'Équiterre se soit positionné clairement contre les ports méthaniers, notamment dans le cadre de son mémoire* sur la politique énergétique du Québec, Équiterre est favorable au remplacement du mazout (lourd et léger) par des sources ou procédés moins polluants comme l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables, mais aussi par le gaz naturel. L'utilisation du gaz naturel pour la chauffe émet de 30 à 40 ...

LE SOLEIL - POINT DE VUE

Rabaska : nécessaire aux manufacturiers et aux exportateurs



Le 4 octobre dernier, le ministre des Ressources naturelles et de la Faune, Claude Béchard, annonçait que le gouvernement du Québec retirait le projet Rabaska de l'analyse de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ). Le ministre indiquait qu'il souhaitait ainsi activer le projet et faire en sorte qu'il se réalise rapidement. Par sa décision, il envoyait alors un message clair et positif ...

Une vache laitière dans le salon...

On ne peut dénicher nulle part une terre à cailloux rustique, inhabitée, où le monstre gazier ne dérangera ni ne menacera personne ?


On dit qu'en arrivant à Québec, Samuel de Champlain avait été fort impressionné par la vue qu'offrait le site avec son plan d'eau qui encerclait la ville et embellissait l'Île d'Orléans et la rive sud. Il fut vite persuadé que le lieu était tout désigné pour fonder la ville qui allait devenir le cœur de la Nouvelle-France. S'il vivait à notre époque, lui viendrait-il à l'idée de risquer de gâcher ce be...

Jeux de pouvoir

La face cachée de Rabaska



Le moins que l'on puisse dire, c'est que le projet de port méthanier de Rabaska réunit tous les gros poissons de l'économie du Québec. Pas vraiment étonnant que Québec se sente poussé dans le dos... Le controversé projet de Lévis abrite une brochette de gens d'affaires influents qui, au besoin, trouvent une oreille attentive au bureau du premier ministre Jean Charest. Que l'on pense à Paul Desmarais fils de ...

Dérive démocratique



Par la décision intérimaire rendue publique le jeudi 20 septembre, la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) refusait de dézoner les terrains à vocation agricole que convoitent les promoteurs du projet Rabaska. Jeudi dernier, en retirant le dossier de port méthanier Rabaska des mains de la CPTAQ, le gouvernement Charest a lancé un signal sans équivoque quant à sa décision finale. ...

Des motifs inacceptables pour soustraire Rabaska



Que nous soyons pour ou contre le projet Rabaska, la décision du gouvernement d'écarter l'intervention de la Commission de protection du territoire agricole (CPTAQ) devrait tous nous interpeller. Que l'opinion du BAPE puisse sembler discutable aux yeux des opposants au projet, c'est une chose inévitable en société. Mais qu'on retire la compétence d'un tribunal administratif sous prétexte que le gouvernement n'en a p...

Rabaska attaque le coeur de Québec



Le 30 mai 2007, le Bureau des audiences publiques sur l'environnement (BAPE) remettait son rapport sur le projet Rabaska d'un terminal méthanier à Lévis. Les conclusions sont regroupées en quatre thèmes: les questions énergétiques, les retombées économiques, la sécurité, l'insertion territoriale. Le présent commentaire porte sur ce dernier thème. Selon le BAPE «les installations portuaires et riveraines du ...

La décision qui s'imposait

Le projet Rabaska est bon pour l'économie du Québec et bon pour l'environnement. Cela s'appelle... le développement durable.


Le gouvernement Charest a annoncé la semaine dernière qu'il dessaisissait la Commission de protection du territoire agricole (CPTAQ) du dossier du terminal méthanier Rabaska, à Lévis. Les groupes opposés au projet et les partis d'opposition ont protesté. Mais cette décision s'imposait. Il n'y a rien d'irrégulier dans cette façon de faire. L'article 96 de la Loi sur la protection du territoire agricole, se...

Dans l'intérêt de qui?

La décision que s'apprête à prendre le gouvernement Charest ne sera pas respectueuse de l'opinion publique si elle ne s'accompagne pas d'une démonstration non équivoque de nos besoins en gaz naturel.


Échaudé par les échecs désormais célèbres de la centrale au gaz du Suroît et de la privatisation du mont Orford, le gouvernement Charest fait tout pour éviter de braquer l'opinion publique dans les dossiers environnementaux. Sa crainte de subir un autre revers l'a mené à cacher son parti pris en faveur du projet de port méthanier Rabaska, à Lévis. Son manque de transparence et sa manipulation des règles du jeu n'auront...

Charest refuses to learn from mistakes on environment

Government's support of gas plant will rank up there with Orford fiasco


It has been said a fool must learn from his own mistakes, while a wise man learns from those of others. So what does that make the Charest government, which apparently doesn't even learn from its own? One reason Jean Charest is the first Quebec premier in nearly 40 years not to win a second consecutive legislative majority for his party is the Mont Orford proposal. In its first term, the government did...

Québec

Le projet loin d'être concrétisé, affirme le président de Rabaska



Glenn Kelly (Le Soleil, Laetitia Deconinck) Matthieu Boivin - Même si le gouvernement de Jean Charest donne son aval au projet Rabaska d’ici les prochaines semaines, les citoyens de Lévis ne verront pas apparaître un port méthanier immédiatement dans leur cour. La compagnie Rabaska devra tout d’abord se trouver un fournisseur de gaz naturel liquéfié (GNL). Des négociations prélimina...

Québec

Rabaska: Québec appuie sur la pédale de gaz

En levant le dernier obstacle au projet, le ministre Claude Béchard a mis la table pour la réalisation du port méthanier Rabaska.


(Photo Le Soleil) Malorie Beauchemin - Le gouvernement de Jean Charest a levé, hier, le dernier obstacle au controversé projet de port méthanier Rabaska, en retirant le dossier des mains de la Commission de protection du territoire agricole. De nouveaux délais dans l'analyse de ce dossier pourraient entraîner la mort du projet, a soutenu hier le ministre des Ressources naturelles, Claude...