Vieilles blessures et coups de couteau

Québec n’aura été au fil du temps qu’une grosse agence de rencontres

Chronique de Bernard Desgagné

Avec le spectacle Rencontres, créé pour le 400e anniversaire de Québec, les maitres fédéraux des valets québécois et leurs scénaristes-censeurs autorisés par le ministère du Patrimoine canadien viennent d’exaucer le voeu de Pratte de jeter à la poubelle la conception prétendument caricaturale de l’histoire qu’il reproche aux souverainistes dans [son éditorial du 4 juillet->14281].
L’histoire de Québec selon Rencontres, telle que racontée par un bouffon censé représenter Champlain, commence avec des Indiens. Ils sont là, autour du feu, à chanter. Ils aident les Français, statues de bronze pendues dans le décor, à s’installer et à survivre. Les habitants de la Nouvelle-France sont des incapables. Sans les Indiens, ils seraient morts; sans les Anglais, ils seraient restés un peuple sans culture.
Peu de temps après cette entrée en matière s’écoule un siècle et demi en quelques secondes et arrive la déportation des Acadiens, page importante de l’histoire de Québec comme chacun le sait. C’est une façon subtile de relativiser le sort des Québécois à leurs propres yeux : les ancêtres des Acadiens ont souffert encore plus, alors de quoi vous plaignez-vous, bande de chialeux! Soudainement, coup de théâtre, il y a plein d’Africains, d’Italiens et de gens de toutes les origines à Québec qui chantent un pot-pourri anachronique de Ferland.
Vous ne comprenez rien? C’est normal parce que c’est justement fait pour qu’on ne comprenne pas.
Le bouffon se moque de la Conquête. Le sort du continent aurait été scellé en 11 minutes? Quelle farce! Ce n’est en fait qu’une autre jolie rencontre, cette prétendue conquête. Du reste, comment pourrait-on insérer dans une trame de cordiales rencontres la Gaspésie rasée, la côte de Beaupré incendiée et Québec assiégée et bombardée pendant trois mois par deux cents navires?
Québec acquiert ses lettres de noblesse, nous raconte le bouffon, parce que des Américains ou des Britanniques la visitent : Mark Twain, Roosevelt, Churchill et Arthur Conan Doyle. Les Québécois n’existent que dans le regard des autres; c’est bien connu.
Après un bref arrêt à l’ère des bucherons et de la chasse-galerie, on fait un autre bond en avant de plus de cent ans. Quelques chorégraphies et un autre pot-pourri évoquent les boites de nuit de Québec après la Seconde Guerre mondiale : un grand moment de l’histoire, à n’en pas douter. Les fantômes bruns des habitants de la Nouvelle-France continuent de se pendre comme des singes à l’arrière-plan ou font des acrobaties rudimentaires.
Mais au fait, Champlain et les premiers habitants de Québec n’étaient-ils pas d’origine française? Qu’à cela ne tienne! Pas un Français ne tiendra le micro. On fera plutôt appel à une Belge pour évoquer un fait important de l’histoire du Québec : l’arrivée massive de colons belges égarés, à la recherche du Congo. Aujourd’hui, les trois quarts de la population du Québec sont d’origine belge. C’est bien connu, ça aussi.
Harley-Davidson ayant joué un rôle primordial dans l’histoire récente de Québec, de même que Mom Boucher, les gars de bicycle s’amènent autour de la scène, d’où finit par jaillir Gilles Vigneault et ses Gens du pays mis en contexte à la mode Bouchard-Taylor, c’est-à-dire des Gens de partout venus remplir la coquille vide interculturelle.
Voilà donc l’histoire de Québec, berceau de la civilisation française en Amérique, réécrite comme elle aurait toujours dû être racontée, selon les scénaristes au service d’Ottawa. Québec n’aura été au fil du temps qu’une grosse agence de rencontres.
***
Évidemment, Pratte ne se contient plus de joie devant un pareil triomphe du révisionnisme à la mode fédérale. Mais, sur quelles vérités sa thèse historique repose-t-elle concrètement? Comment peut-il affirmer, dans son éditorial du 4 juillet, que sa conception est la bonne et que ses adversaires indépendantistes sont dans le champ de patates? En fait, Pratte s’appuie sur deux prémisses aussi fausses l’une que l’autre et se fourre le doigt dans l’oeil jusqu’au coude.
La première fausse prémisse de Pratte est la suivante : si le Québec s’est grandement développé, par rapport à ce qu’était la Nouvelle-France, c’est grâce à la relation des Québécois avec les Britanniques, puis les Canadiens anglais. Pourtant, comment peut-il le savoir? Aucune partie de la Nouvelle-France n’a subsisté après la Conquête, à l’exclusion de Saint-Pierre-et-Miquelon, un minuscule département d'outre-mer, et de la Louisiane, qui a fini par être vendue aux Américains. Il n’y a aucun point de comparaison valable. Comment savoir ce qui serait arrivé sans la Conquête?
Qu’est-ce qui permet à Pratte de croire que le peuple audacieux et débrouillard qui a la ville de Québec comme berceau ne se serait pas développé au moins aussi bien sans les Anglais? Ce peuple était-il atteint d’une tare mystérieuse qui l’aurait soustrait à tout progrès?
Le peuple de la Nouvelle-France était-il à l’époque plus dépourvu que les autres peuples, notamment le peuple britannique? N’a-t-il pas exploré et cartographié une grande partie du continent, tissé des liens fructueux avec les autochtones et développé l’agriculture sur une terre boisée et froide?
Et si l’on compare les mères patries, peut-on dire que la France est aujourd’hui un pays moins développé que le Royaume-Uni? En tout cas, ce n’est pas l’impression qu’on a en prenant le TGV. Les anciens Canadiens n’auraient-ils pas pu, comme les Américains et les Brésiliens, se multiplier et intégrer parmi eux des gens d’un peu partout sur terre pour finir par former un peuple plus nombreux que celui de la mère patrie?
Il n’y a aucun motif raisonnable de croire que, si une partie importante de l’Amérique du Nord était demeurée exempte de la domination britannique, le sous-développement aurait été son lot. En fait, il y a tout lieu de croire le contraire. Mais tout cela n’est que conjectures. Pratte n’en sait strictement rien.
Puisque Pratte parle d’une conception caricaturale de l’histoire, retournons-lui son compliment. Il est grossièrement caricatural de sa part de prétendre que les indépendantistes idéalisent la Nouvelle-France en la comparant au sort des Québécois d’aujourd’hui. Il n’y a pas de comparaison possible entre les deux époques. Les Québécois sont fiers de leurs prédécesseurs de la Nouvelle-France, qui leur servent de source d’inspiration, et non de point de comparaison.
La seconde fausse prémisse de Pratte veut que la relation entre les Québécois et les Britanniques, puis les Canadiens anglais ait été une sorte de symbiose librement consentie. Rien n’est plus loin de la vérité, et la démonstration en a été faite maintes fois. Résumons.
Cette relation a toujours été une relation de colonisateur à colonisé ou de nation dominante à nation dominée. Jamais les Québécois n’y ont consenti en toute liberté. Ni en 1763, ni en 1840, ni en 1867, ni en 1982, ni à aucun autre moment. L’asservissement du peuple canadien-français, puis du peuple québécois s’est manifesté de nombreuses façons au cours de l’histoire et se manifeste très nettement encore aujourd’hui.
Il est grossièrement caricatural de parler, comme Pratte le fait, d’une antique blessure, alors qu’en 2008, la nation québécoise est toujours enfermée dans un pacte fédéral vétuste concocté il y a 141 ans par une clique de profiteurs élus au vote censitaire, loin des exigences démocratiques modernes.
Cette métaphore exécrable de la vieille blessure est d’autant plus caricaturale que l’esprit original du pacte fédéral n’a même pas été respecté, loin de là. Depuis 1867, le pacte a changé dans le sens contraire des aspirations du Québec, notamment par les modifications suivantes :
- l’ajout de nouvelles provinces, parfois d’une taille ridiculement petite, ce qui a pour effet de minoriser davantage le Québec;
- l’assimilation anticonstitutionnelle et souvent agressive des Canadiens français hors du Québec, pendant que les Canadiens anglais du Québec bénéficiaient d’énormes privilèges;
- les décisions de la Cour suprême allant dans le sens contraire de l’émancipation de la nation québécoise, y compris par exemple les décisions privant le Québec de tout pouvoir dans le domaine des télécommunications, la décision consacrant le pouvoir fédéral de dépenser dans les champs de compétence des provinces et les décisions affaiblissant la Charte de la langue française;
- l’adoption de la Loi constitutionnelle de 1982, comble de la domination du Canada anglais sur le Québec;
- l'adoption de la Loi de clarification, parrainée par Stéphane Dion, qui nie le droit de la nation québécoise de décider elle-même de son destin.
Ces transgressions, contre la volonté du Québec, de l’esprit déjà pas très démocratique de 1867 ont toutes des effets bien concrets à l’heure actuelle pour la nation québécoise, qui se voit privée de la moitié de ses recettes fiscales et d’une bonne partie des pouvoirs normaux d’un État souverain au profit d’un gouvernement fédéral qui se sert aujourd’hui même de ces recettes et de ces pouvoirs pour asservir toujours plus le Québec.
Ainsi, les Québécois sont obligés d’aller quémander leur propre argent à Ottawa pour fêter le 400e anniversaire de leur nation. Ils sont obligés d’accepter les conditions d’Ottawa, qui leur dicte honteusement le sens qu’ils doivent donner à leur propre histoire.
Tous les progrès de la nation québécoise ont été réalisés grâce à sa volonté propre d’émancipation et en dépit de la contrainte d’un régime fédéral qu’elle n’a pas choisi. Pratte donne l’exemple de la reconnaissance de la nation québécoise par le Parlement fédéral. Et bien justement, c’est un exemple qui montre exactement le contraire que ce que Pratte voudrait lui faire dire.
Primo, cette reconnaissance n’a été obtenue qu’en raison d’une revendication maintes fois répétée du mouvement indépendantiste par l’intermédiaire de son parti à Ottawa, le Bloc Québécois. Secundo, le Canada anglais a joint à cette reconnaissance une disposition revenant à dire que la nation québécoise est prisonnière du régime fédéral. Tertio, le Canada anglais refuse obstinément de donner des effets tangibles à cette reconnaissance, qui n’a qu’une valeur symbolique.
Ce n’est pas que les indépendantistes voudraient empêcher la blessure de guérir, comme le prétend Pratte. C’est plutôt que les coups de couteau dans le dos ne cessent de s’ajouter et que le régime fédéral s’évertue à faire saigner les anciennes plaies.


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29 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    10 juillet 2008

    Tiré de la correspondance originale conservée en Pensylvanie et disponnible sur microfilm:
    Bouquet to Amherst, 23 June 1763
    ... Captain Ecuyer writes me that Fort Pitt is in good state of defence against all attempts from Savages, who are daily firing upon the Fort; unluckily the Small Pox has broke out in the garrison, for which he has built an Hospital under the Draw Bridge to prevent the Spreading of that distemper...

    Amherst Memorandum [enclosured in letter to Bouquet, 7 July 1763]
    Could it not be contrived to Send the Small Pox among those Disaffected Tribes of Indians? We must, on this occasion, Use Every Strategem in our power to Reduce them.

    Bouquet to Amherst, 13 July 1763
    ... P.S. I will try to inoculate the [Indians] with Some Blankets that may fall in their Hands, and take Care not to get the disease myself.
    As it is pity to expose good men against them I wish we would make use of the Spanish Method to hunt them with English Dogs, supported by Rangers and Some Light Horse, who I think effectualy extirpate or remove that Vermin.

    Amherst Memorandum [enclosed as a postscript in letter to Bouquet, 16 July 1763]
    You will Do well to try to Innoculate the Indians, by means of Blankets, as well as to Try Every other Method, that can Serve to Extirpate this Execrable Race. — I should be very glad [if] your Scheme for Hunting them down by Dogs could take Effect; but England is at too great a Distance to think that at present.

    P.S. - C'est bien Bouquet et non Bousquet. :-)

  • Archives de Vigile Répondre

    9 juillet 2008


    Pour faire suite aux propos de Gébé Tremblay et répondre au désinformateur-intoxicateur s'appelant Bousquet qui nous abreuve sans cesse de ses inepties; j'ajouterai ce qui suit. La "petite vérole" qui décima les Indiens (dont les Abénaquis de Pontiac) venait de l'Anglais et se nommait Amherst. Une multitude de sources historiques l'ont déjà démontré. Le dit Amherst laissait à dessein à l'abandon dans les forêts des piles de couvertures infectées de variole qui étaient la plupart du temps rouges - couleur dont rafolaient les Indiens - et ceux-ci répandaient ensuite la contagion et la mort parmi les leurs ... En dernière analyse, je me demande de tout ceci pourquoi monsieur Frappier laisse encore et toujours le dénommé Bousquet cracher dans la soupe indépendantiste. N'y a-t-il déjà pas assez de forums de discussion contrôlés par les fédérastes pour que cet emmerdeur se sente finalement à l'aise et chez lui ?

  • Archives de Vigile Répondre

    9 juillet 2008

    M. Tremblay,
    Je vous avais mis en garde au sujet de M.Bousquet. Il ne s'en tient qu'à ce qu'il pense sans égard à l'histoire. Les généralisations grossières comme conquérant/conquis le rassurent sur la justesse de ses jugements. Il y tient autant qu'à son idée d'une Confédération canadienne.
    Guy Le Sieur
    Vive la République de l'Amérique française

  • Archives de Vigile Répondre

    9 juillet 2008

    .Je ne souhaite pas être identifié ni endoctriné par les ésotériques et encore moins par les sionistes.(Gilles Bousquet)
    C'est pourquoi vous les utilisez comme référence ?
    De plus, vous semblez, d'après mes quelques recherches, partager avec ceux-ci les mêmes "intérêts" pour l'argent.
    Là, on s'approche du PQ, n'est-ce pas ?
    Nous avions dévié un peu trop sur le sort réservé aux indiens, par les blancs, au Québec...(Gilles Bousquet)
    Nous !?
    Vous rêvez en couleur si vous croyez que je vais accepter de partager avec vous la disgrâce de vos déviations !

  • Archives de Vigile Répondre

    9 juillet 2008

    M. Gébé Tremblay qui m'écrivez : «vous êtes endoctriné par cette secte ésotérique dirigée par deux sionistes.»
    Je ne souhaite pas être identifié ni endoctriné par les ésotériques et encore moins par les sionistes.
    Nous avions dévié un peu trop sur le sort réservé aux indiens, par les blancs, au Québec à partir de mon affirmation à l'effet que tous les conquérants soumettent les conquis. Vous pouvez bien penser le contraire si ça vous chante.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 juillet 2008

    Pour répondre à votre question, voici une façon de rejoindre ma source : http://www.nouvelleacropole.org/articles/article.asp ?id=93(Gilles Bousquet)
    M. Bousquet, soit vous nous "tirez la pipe" dans le seul but de nous faire perdre notre temps ou vous tentez de miner le sérieux de Vigile. Autrement, vous êtes endoctriné par cette secte ésotérique dirigée par deux sionistes.
    http://www.kelebekler.com/cesnur/txt/liv-gb.htm
    Chose certaine, j'était en plein dans le mil ! :
    Mais vous ne le pouvez pas, car votre connaissance de notre histoire vous viens de propagandes conçues après la conquête et même moderne. De la propagande non seulement fédéraliste mais aussi directement de nos propres institutions qui avaient alors des agendas politiques anti-cléricals et racistes envers l'Amérindien.(Gébé Tremblay)

  • Archives de Vigile Répondre

    9 juillet 2008

    Nous savons tous déjà que que la famille Desmarais contrôle la plupart des médias québécois, les dirigeants fédéralistes, les think thanks, etc. Cependant, moins nombreux sont ceux qui savent que Paul et Paul Jr. participent aux réunions secrètes de Bilderberg,(Jérôme Bouchard)
    Tous sous l'aile de Carlucci "Carlyle Group", le mentor du despote Rumsfeld, et de la famille Bush.
    USA:
    Famille Murdoch (Rupert), du News Corporation, monopole des médias aux USA, zioniste, nommé le cousin de Bush à la tête de Fox News a certainement fait élire Bush.
    Amérique du Sud:
    Famille Cisneros (Gustavnos), du Cisneros Group, le "Power Corp" de l'Amérique du Sud et pour tous les médias hispaniques, même aux USA. Compagnon de parties de pêche préféré de Bush et partage des postes de C.A. avec Paul Desmarais et Brian Mulroney.
    Canada:
    Famille Asper (Izzy), Canwest, zionistes , monopole médiatique du ROC et La Gazette.
    Québec:
    Famille Desmarais (Paul), Power Corp, fait élire les Premiers Ministres du Canada et monopole des médias de presse au Québec. Membre du C. A. de Carlyle Group.
    Famille Peladeau (PK), Quebecor-Media, guidé par Mulronney et les banquiers zionistes.
    Famille Greenberg (Harold), Astral-Media, Cana-D, Canal-Famille (Vrak), Cana-Vie, télé payante, éducative, spécialisée, films, fervents zionistes.
    P.S.- Stupéfiant ! En faisant des recherches sur le web, je tombe sur un article "wikipedia" anglophone dédié aux médias du Canada. Ils y sont tous, sauf... Gesca (Power Corp) !!
    http://en.wikipedia.org/wiki/Media_in_Canada
    (N'y allez pas, M. Bousquet, car vous allez nous répéter sans cesse que Gesca n'existe pas !)

  • Archives de Vigile Répondre

    9 juillet 2008

    Les colons français, étant amis des Hurons, les ont contaminés assez pour les décimer. 50 % sont morts ainsi de maladies que nos ancêtres transportaient de la France.(Gilles Bousquet)
    N'importe-quoi, M. Bousquet. Les "colons" français n'avaient que faire d'aller jusqu'aux Grands-Lacs (sud Ontario) chez les Hurons et les Petuns (encore plus au sud). Ce sont les courreurs des bois et les jésuites qui y vivaient et faisaient le va et vien avec les traieurs Hurons et Petuns pour la traite à Québec, Trois Rivière, une fois l'an.
    Les épidémies n'appartiennet pas qu'aux Français mais sont venu du sud aussi. Faudrait élargir vos oeillères, M. Bousquet.
    Les quelques colons à Québec restaient à Québec.
    Ces colons n’avaient pas de mauvaises intentions evers les Hurons, vu qu’ils étaient leurs alliés qui combattaient les Iroquois mais, ces indiens là sont morts quand même.
    Les Hurons sont des Iroquois, M. Bousquet et étaient voisins des Iroquois du Maine (aujourd'hui). Ces deux-là étaient en guerre perpétuelle depuis bien avant l'arrivé des europeens. Ils ont tous subi de lourdes pertes à cause des épidémies. C'est à ce moment que les Iroquois du Maine ont profité de l'occasion pour conquérir les Hurons des Grands Lacs. C'est ce massacre qui a décimé les Hurons et les jésuites qui y étaient.
    Ce sont les jésuite de Québec qui ont recueilli les quelques centaines de survivants (Wendats) et leur ont même donné les terres (Wedake) après la conquête parce-que l'Anglais les aurait réclâmé.
    Les Hurons de Wendake (Québec) sont arrivé vers 1650, après les français. Le Wendake original était ce qui s'appele aujourd'hui Elmvale, en Ontario.
    Max Gros-Louis invente comme vous, pour des questions de terres.
    Ce que je me demande, c'est pourquoi vos inventions à vous. Pourquoi faites-vous le travail de désinformation de l'Anglais ?

  • Archives de Vigile Répondre

    9 juillet 2008

    M. Gébé Tremblay,
    Premièrement, je ne crois pas que l'Histoire écrite et/ou enseignée reflète correctement la réalité parce que chacun a la sienne...de vérité. C'est toujours l'ennemi qui est le vilain de l'histoire (de chaque côté).
    Pour répondre à votre question, voici une façon de rejoindre ma source : http://www.nouvelleacropole.org/articles/article.asp?id=93
    C'est vrai que les Français ne voulaient pas trop armer les indiens de peur que la situation se retourne contre eux mais, ils l'ont fait en échange de peaux quand ces derniers en exigeaient et ensuite, pour combattre les Anglais.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 juillet 2008

    Désolé, M. Bousquet, mais il n'y a aucune référence disponible sur cette Marie-France Touret.
    Vous devez être plus précis.
    Avez-vous au moins une date de parution de l'ouvrage et de l'auteur ? Un lieu ?
    Chose certaine, elle n'est pas contemporaine de l'époque, car elle saurait que les Français ne vendaient pas d'armes aux Amérindiens. Ce n'est que lorsque l'Anglais se mit à vendre des armes aux Iroquois que les Français n'ont plus eu d'autre choix d'en faire autant pour les autres nations.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 juillet 2008

    Réponse complémentaire à M. Gébé Tremblay,
    Les colons français, étant amis des Hurons, les ont contaminés assez pour les décimer. 50 % sont morts ainsi de maladies que nos ancêtres transportaient de la France. Ces colons n'avaient pas de mauvaises intentions evers les Hurons, vu qu'ils étaient leurs alliés qui combattaient les Iroquois mais, ces indiens là sont morts quand même.
    En passant, il y avait très peu de colons français qui connaissaient les langues indiennes. Il y avait bien quelques interprètes pour assurer le commerce des fourrures et l'exploration et quelques religieux(ses) pour les évangéliser mais le français moyen, les élites et les colons, plus ou moins illétrès, ne voulaient rien savoir des langues indiennes.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 juillet 2008

    À M. Gébé Tremblay,
    Voici une source qui me semble assez fiable :
    «Les grandes puissances, France, Angleterre et Espagne, ont utilisé les Indiens comme combattants dans leurs guerres mutuelles, et on assista ainsi à la disparition progressive de certaines tribus ou groupes de tribus, détruites par leurs frères de sang, armés par les Européens qui tiraient partie de leurs rivalités. La victoire des Anglais sur les Français a porté un coup fatal à la résistance indienne qui dut affronter seule les colons britanniques avides de terres»
    Marie-France Touret, Nouvelle Acropole

  • Archives de Vigile Répondre

    8 juillet 2008

    Gébé Tremblay a écrit:
    " est innutile d’essayer de corriger leur révisionnisme historique à l’échelle du Québec. Ce révisionnisme, ils l’appliquent dans tout l’occident. Ils contrôlent toutes les institutions d’enseignement et tous les médias, sauf l’Internet.
    Le mouvement souverainiste doit sortir du Québec et se joindre aux mouvements internationaux qui se battent aussi contre ce projet de domination mondiale.
    Le 400e, La Presse, Pratte, Charest, Jean, etc... Ce sont des moulins à vent.
    Le mouvement souverainiste doit prendre conscience qu’il n’arrivera pas au but en prenant le pouvoir à Québec, car le pouvoir n’est pas là. Il n’est non-plus à Ottawa.
    Le pouvoir, c’est nous qui l’avons. Voilà ce qu’ils travaillent à nous faire oublier.
    Nous devons mettre sur pied une coalition internationale.
    Dans tous les pays occidentaux, des groupes se rendent aussi compte que leurs pays qu’ils croyaient souverains ne le sont plus.
    Nous ne sommes pas seuls.
    Notre ennemi est commun."
    -----
    Ce n'est que trop vrai. Nous savons tous déjà que que la famille Desmarais contrôle la plupart des médias québécois, les dirigeants fédéralistes, les think thanks, etc. Cependant, moins nombreux sont ceux qui savent que Paul et Paul Jr. participent aux réunions secrètes de Bilderberg, font partie de la chaîne de commandement du pouvoir mondial, et subissent eux-mêmes l'ascendant de David Rockefeller, lequel a déjà affirmé qu'un gouvernement dirigé par une élite de banquiers éclairés était nettement préférable à la démocratie nationale. Que les lecteurs de Vigile se renseignent, je n'invente rien.
    Les peuples du monde doivent se sensibiliser à ce que plusieurs dirigeants hyper-fédéralistes de la planète nomment le Nouvel ordre mondial. Ce projet consiste à créer un gouvernement mondial et nos fédéralistes en sont complices. Il serait grand temps que le mouvement souverainiste prenne acte de ces réalités. Sarkozy, qui mettra fin au ni-ni, a également parlé de Nouvel ordre mondial dans un récent discours.
    Les structures de pouvoir et les rapports de force en place ne sont pas ceux que nos médias (eh oui..même Le Devoir) nous décrivent. Il faut regarder plus loin qu'Ottawa et la famille Desmarais. Il faut également se tourner vers les peuples qui vivent les mêmes enjeux.
    Cela est très sérieux, ces gens sont propriétaires des médias, contrôlent monnaie et banques, chef d'États, forces arméés, font nommer les juges. Ils disposent en outre de puissantes fondations, financent des tas d'OMG, nomment les représentant de l'ONU, etc, etc. Ceux ou celles qui ne se sont pas déjà renseignés sur le groupe Bildeberg seraient surpris d'apprendre que des chefs d'États, des magnats de presse, des banquiers, des juges et des généraux se rencontrent en catimini, tous les ans, une semaine ou deux avant la réunion du G8. Des militaires, des politiciens et des juges du monde entier à la botte d'une clique de financiers, ce n'est plus du fédéralisme, mais bien du fascisme.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 juillet 2008

    C’est peines perdues avec M. Bousquet. Il y tient à ses énormités.
    Et il refuse de donner ses sources.
    Il dit des énormités que même les fédéralistes anglos n'oseraient pas affirmer.
    Par exemple, sur le site de l'Université de Calgary, le récit contient des vues biaisées par l'exploitation d'éléments conjecturaux et ambigues tel que l'interpretation de l'époque au mot "sauvage" et la "barbarie" de Cartier pour avoir kidnapé les deux fils de Donnacona, bien qu'ils ne font aucune mention que ce dernier lui donna sa fille de 7 ans pour du "bon amour" !
    Mais pour ce qui est des faits, ils s'en tiennent aux sources, trop abondantes pour êtres tronquées.
    Par exemple sur la langue, l'assimilation ainsi que les prétentions de "conquête" par M. Bousquet, L'U. de Calagary dit:

    "The French learned to participate in these rituals and, initially, the First Nations traders controlled trading ventures and market conditions. For example, if the French wished to trade they had to learn the Huron language, as the Huron would not demean themselves by learning French."
    source: ucalgary.ca/applied_history/tutor/firstnations/gulf.html

    Mais pour éviter les nombreux biais et ommissions des anglais pour "ajuster" l'histoire, il est préférable de lire les sources directement.
    De toutes façons, de se faire conter notre histoire en "vieux français" est un pur délice et combien enrichissant sur la nature de notre langue!
    Non seulement nous n'avons pas été des conquérants, mais la mémoire de l'histoire et la culture des Amérindiens du St-Laurent ont été conservés par écrit en français parce que nous avons vécu parmis eux.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 juillet 2008

    Monsieur Tremblay,
    C'est peines perdues avec M. Bousquet. Il y tient à ses énormités. Récemment, je lui ai suggéré de lire « Histoire de l'Amérique française » de Havard et Vidal pour avoir une vue d'ensemble de nos relations avec les Amérindiens. M. Bousquet est plus intéressé à nous dire ce qu'il pense qu'à aller « aux sources » comme vous lui suggérez. Laissez tomber, ça ne vaut réellement pas la peine.
    Guy Le Sieur
    Vive la République de l'Amérique française

  • Archives de Vigile Répondre

    8 juillet 2008

    M. Gébé Ttremblay nous afffirme que : «Ce sont nous qui avons été assimillés par les Amérindiens. Jusqu’à ce que l’Anglais arrive.»
    Bien là, ça doit bien être la première fois au monde que le conquérant s'est fait assimilé par le conquis. On aurait eut avantage à faire de même avec les Anglais, après la conquête.
    Si je comprend bien, les Français, nos ancètres, se sont assimilés aux indiens et leur ont fait du bien avant que les Anglais arrivent et les massacrent. Ce serait donc la raison de leur faible nombre aujourd'hui. Permettez que je doute un peu de cette "vérité" là qui ne semble pas avoir dérangé nos Indiens parce qu'ils parlent anglais majoritairement aujourd'hui et préfèrent le fédéral anglophone au provincial francophone et sont très majoritairement contre la "séparation" du Québec.
    Les Espagnols, les Anglais et les Français ont massacré les Indiens partout où il s'en trouvait sur les terrains qu'ils convoitaient. L'idée des bons et des méchants indiens, selon les tribus, me fait un peu rire. Les gens classent selon leurs perceptions. Quand ils sont sur notre côté, ce sont des bons et quand ils sont avec l'ennemi, se sont des méchants. Ça fait un peu George W. Bush.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 juillet 2008

    Il y a maintenant une dizaine d'années, je m'étais commise auprès de plusieurs personnes, au risque qu'on me qualifie de parano, afin de dénoncer ce plan mondial qui fait tout disparaître. En vain, puisque nous étions les « meilleurs au monde ». À ce moment-là, je n'avais pas perçu qu'on distillerait « la peur » à tout venant.
    Si vous observez bien les dossiers dont on traite à longueur de jour à la télé et à la radio, vous constaterez que c'est la peur qu'on distille. C'est l'application de la thèse du Léviathan de Thomas Hobbes, un Anglais du XVIe siècle qui préconisait « que le seul moyen de faire la paix entre les hommes serait de les tenir dans un état de terreur et de sujétion tel qu'ils ne contesteraient pas les injustices éventuelles ».
    Donnez-vous la peine de bien observer les infos qu'on nous serine depuis des années maintenant. En voici une liste : peur de perdre son emploi, peur de ne pas avoir de médecin pour se faire soigner, peur de manquer d'argent, peur de l'obésité, peur de l'anorexie, peur de vieillir, peur de ne pas réussir, peur des microbes, peur des gangs de rue, peur du cancer, peur de la pollution, peur de la mort, etc... La peur est omniprésente. À la manière d'un mantra, on nous convainc que la vie est bien dangereuse. Qui n'a jamais dit le contraire?
    Le premier travail est de nous libérer de la peur. Lorsque les Québécois auront dépassé la peur, ils seront invincibles. Autrement, ils passeront à la casserole comme la plupart des nations du monde.
    Marie Mance V

  • Archives de Vigile Répondre

    7 juillet 2008

    Devenus insuffisants en nombre, nous sommes une espèce quasi disparue ! Viendra-t-il une dénonciation d’un observateur naturaliste extérieur ?(En Reprise)
    Les dénonciations viennent déjà de partout. Toutes les souverainetés sont menacées par une élite puissante internationale qui contrôle tout, à part la Chine, l'Iran, la Russie.
    C'est encore plus difficile pour nous, car logiquement nous devrions déjà être un bras d'un mouvement venant de France, comme les mouvements aux USA se lient aux autres mouvements anglophones. Mais la France contrôle déjà son Internet et a même des lois limitant la liberté d'expression.
    Quel paradoxe que nous soyons ainsi obligés de s'allier aux anglophones, en anglais, faute de liberté d'expression francophone !
    Maintenant je comprends pourquoi l'économiste Rodrigue Tremblay fait ses textes en anglais.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 juillet 2008

    M. Jacques Bergeron écrit : «sans oublier tous les Jean « John » Charest, les Dion, les Chrétien, les Bousquet, les Coderre et tous les autres qu’il serait impossible de nommer ici, tant les collaborateurs sont nombreux.»
    Vous y allez un peu fort en me plaçant dans cette liste de fédéralistes, ce que je ne suis pas encore mais que des personnes comme vous peuvent pousser à y souscrire.
    Je renonce simplement à approuver nos indépendantistes durs qui croient que nous, Québécois francophones, sommes actuellement martyrisés et/ou écrasés par le ROC et que nous devrions nous présenter comme des victimes des Anglos. Je me sentait comme ça avant 1976 mais ce n'est plus le cas.
    Vous êtes peut-être une victime, M. Bergeron, mais pas moi, je ne le suis pas. Je crois simplement qu'il existe de meilleures solutions que notre fédération canadienne actuelle comme la souveraineté du Québec avec ou sans confédération, selon les désirs de notre population. Si nos Québécois francophones ne désirent pas ça en assez grand nombre, je ne vais pas me suicider ni prendre les armes pour celles et ceux qui n'en veulent pas en assez grande nombre.
    Nous ne sommes pas en Palestine ni en Afghanistan ni en Irak ici pour en faire une maladie en attendant d'autres développements où nous portera notre cheminement.
    Fait que...avant d'affirmer une fause chose, vérifiez bien à l'avenir.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 juillet 2008

    Vous y allez d’affirmations d’ordre général mais la vérité est telle que je l’ai décrite. Si vous voulez la nier, soyez plus spécifique.(Gilles Bousquet)
    M. Bousquet, je n'ai pas à défendre l'histoire. C'est vous qui lancez des accusations sans fondement. C'est à vous de prouver ce que vous avancez. Mais vous ne le pouvez pas, car votre connaissance de notre histoire vous viens de propagandes conçues après la conquête et même moderne. De la propagande non seulement fédéraliste mais aussi directement de nos propres institutions qui avaient alors des agendas politiques anti-cléricals et racistes envers l'Amérindien.
    Nous avons eu quelques coureurs de bois qui ont appris les langues indiennes pour mieux commercer avec eux.(Gilles Bousquet)
    Je vous conseille de consulter les documents de témoignages de l'époque, M. Bousquet, celà vous évitera de calomnier notre peuple qui ne le mérite certainement pas !
    Quelques courreurs des bois ? M. Bousquet, la traite des fourrure était l'industrie et la raison numéro UN de notre établissement ici ! Il est aussi la raison numéro UN de notre faible démographie jusqu'à la conquête, car nous refusions la colonisation dont cherchait le clergé. Apprendre les langues amérindiennes était une nécessité.
    Nos religieux(ses) ont éduqué des indiens(nes) pour mieux les convertir au catholicisme et les mieux utiliser à leuf fin de domination.(Gilles Bousquet)
    Pure propagande anti-cléricale des années soixante ! Nos religieux n'ont jamais été cappable d'éduquer les Amérindiens avant la conquête. Seules quelques Amérindiennes à Québec ont appris quelques rudiments de français. Il était culturellement impossible pour eux d'adopter la discipline nécessaire car ces peuples étaient totalement libres ! S'ils n'ont pas développé les technologies et disciplines à l'instar des Européens ce n'est pas parce qu'ils étaient moins intelligents, loin de là, mais parce qu'ils avaient accepter les sacrifices nécessaires en échange d'une liberté totale. Même les Amérindiennes étaient mille fois plus libres que les Européennes et ce sont les curés qui le disent à l'époque ! Les religieux de l'époque témoignent comment ils réussissent à rassembler les jeunes indiens pour une leçon d'une journée à apprendre le français, puis qu'ils ne les revoient plus que 3 jours plus tard revenant de leurs jeux et chasse ayant tout oublié de la leçon. Vous retrouverez ces témoignages même au Vatican ! Les religieux ne méprisaient pas les Amérindiens, M. Bousquet, mais au contraire les admiraient ! Toute la France les admirait et réclâmait d'autres témoignages et de les voirs. Il ne fait aucun doute qu'ils ont inspiré le "Liberté, Égalité, Fraternité". Non, M. Bousquet, vous avez l'histoire complètement à l'envers. Ce sont nous qui avons été assimillés par les Amérindiens. Jusqu'à ce que l'Anglais arrive.
    Lisez à la source: Cartier, Champlain, Sagard, Lescarbot, Montcalm, et tous les autres d'avant la conquête et vous allez comprendre.
    On s’est allié à quelques tribus pour en combattre d’autres afin de nous imposer ici, au Canada "Québec" mais on s’est fait lâcher par la mère-patrie.(Gilles Bousquet)
    Toutes les Tribues étaient, bien avant l'arrivé des européens, en conflit avec les Iroquois qui étaient des "impérialistes". Çà aussi c'est très bien documenté de l'époque. Si les Français avaient voulu dominer, ils s'auraient alliés aux Iroquois. Les Iroquois n'étaient pas fiables, Cartier l'a vu dès le départ.
    Ce n’est pas en pensant que nous avons été super bons et les Anglais, super méchants que nous allons avancer dans notre recherche de souveraineté. Vaut mieux être réaliste et voir la vérité en face à la place de se faire des histoires avec l’Histoire.(Gilles Bousquet)
    Allez vous instruire aux sources, M. Bousquet, avant de donner des leçons de morale.
    Est-ce que vous ou vos ancètres avez appris et/ou connu des langues indiennes M. Tremblay ? Même la majorité des indiens connaissent actuellement, très majoritairement, mieux l’anglais que leurs langues d’origine, peu utilisées parce que peu utiles et vice versa.(Gilles Bousquet)
    Une autre preuve de votre ignorance de notre histoire, M. Bousquet. Pierre Tremblay, mon ancêtre, arrive autour 1647, pas un anglais en vue, autour 1,000 colons français, 100 femmes françaises, 500,000 Amérindiens et Amérindiennes.
    Nos défricheurs défrichaient un fusil à la main à la place d’un traité de langue indiennes. Si l’indien se présentait pour le chasser de SA terre, Paf ! dans l’indien, c’était plus rapide que la négociation dans une langue étrangère. L’imprudent allait ainsi rejoindre son Grand Manitou, plus vite que prévu.(Gilles Bousquet)
    Vous avez regardé trop de films de cowboys, M. Bousquet, ou trop de documentaires zionistes à Canal D.
    La chasse à l'amérindien se faisait après l'arrivé de l'Anglais (conquête) et c'est la famille juive Hart qui fournissait les fusils pour cette chasse. Vous ne verrez pas çà à Canal D.
    Allez aux sources et nettoyez-vous de cette propagande.

  • Jacques Bergeron Répondre

    7 juillet 2008

    Cher monsieur Desgagné, Que pouvons-nous attendre de plus d'un bonhomme, qui comme Claude Ryan, a toujours regretté d'avoir été assimilé au peuple «Canadien-français», avec un «C» majuscule, sans complexe ni complaisance de ma part?Comme les Adams, devenus des «Adam» par la grâce du peuple d'accueil,ces gens n'en finissent plus de cracher leur venin, d'aucuns diraient leur merde,sur le peuple qui les a accueillis. Que penser de «William «pit bull» Johnson» , sinon qu'il représente la complexité du bonhomme issu d'une mère «Canadienne-française» convertie qui a accepté, pour elle et ses enfants, l'assimilation au peuple dominateur du Canada, les Anglais. Ces gens n'en finissent plus de verser leur «racisme» sur la moitié de leur être,le Canadien-français bien sûr,puisqu'ils sont convertis à la religion du plus fort, les Anglais du Canada et d'Amérique en l'occurrence.Comment vouliez-vous que Charles Taylor , cet autre individu issu du même moule Canadien-français et Anglais que ce triste sire, puisse voir le Québec sous un autre angle que celui qu'il a imposé à Gérard Bouchard, d'où la proposition de faire de notre peuple, un peuple n'ayant ni culture , ni histoire, un peu comme ce que disait «Lord»
    «lard» Durham à une autre époque. Voyez comme rien n'a changé aujourd'hui chez ces tristes individus qui n'en finissent plus de «honnir» notre peuple sous le couvert d'un racisme exécrable à peine caché par les mots qu'ils utilisent pour l'avilir et l'assujettir.Et il y a des individus se disant indépendantistes,
    comme celui qui compare la conduite du peuple Français vis-à-vis les Amérindiens, à ce peuple Anglais qui a tout fait pour faire disparaître toute trace de notre peuple et des nations Amérindiennes de l'Amérique du nord afin de faire de ce continent un lieu tout-anglo-saxon pour leur plaisir et pour celui des gens qui les appuient, mais surtout afin d'assurer la suprématie des Anglo-Saxons sur le monde, par le biais du capitalisme sauvage, sous le couvert de l'ouverture des marchés et de la libre circulation des biens,les leurs à n'en pas douter. Afin d'atteindre leur objectif de domination du monde, ils ont besoin des gens nommés ici, sans oublier tous les Jean «John» Charest, les Dion, les Chrétien, les Bousquet, les Coderre et tous les autres qu'il serait impossible de nommer ici, tant les collaborateurs sont nombreux. Mais la fin de la partie approche, à n'en pas douter! Je terminerai ce petit boniment par cette petite phrase: «s'il existait parmi mes enfants des gens de cette «piètre» qualité, il est certain que je songerais fortement à me suicider.Je ne comprends pas les parents de tous ces «honteux» personnages de n'avoir pas encore agis.Oui! Oui j'en connais peut-être un que je ne nommerai pas ici?Votre texte, mon cher monsieur Desgagné, aurait dû sonner le réveil chez certains Canadiens-français québécois et chez certains autres Québécois. À n'en pas douter ces gens n'ont rien compris.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    7 juillet 2008

    M. Tremblay, vous dites: Nous devons mettre sur pied une coalition internationale.
    J'appuie avec ce texte qui réclame une dénonciation externe, comme dans tout cas d'abus de pouvoir:
    Oui, l’allégorie de la femme battue s’applique au cas du Québec dans le Canada, tout comme celle de l’esclave d’une génération à l’autre, qui n’a jamais connu que ses chaîne, jamais assumé un geste responsable, qui réclamera son maître si du jour au lendemain on devait l’affranchir et le laisser aller… Et ce cas se rapproche horriblement de ceux, comme vu récemment (en Autriche ?), de jeunes filles(ou garçons) asservies dès le jeune âge par le père sur tous les plans : sexuel, confinement extrême, sans éducation ni connaissance du lieu ou du temps… Devenus jeunes adultes, ces êtres n’ayant jamais connu la normalité, comme l’enfant de la jungle, ne se plaignent pas de leur sort, n’ayant aucun point de comparaison. Le tyran donne des coups et en est remercié ! Depuis la conquête britannique, en 1759, donc depuis 250 ans, (une dizaine de générations), les francophones du Canada sont graduellement minorisés, privés de l’instruction bien subventionnée que se paie le maître (McGill/Concordia), des soins de santé modernes de l’autre(CHUM/CUSM), appauvris par la délocalisation des industries et services fédéraux accordés ailleurs (dans leur langue, transports continentaux(aérien, ferroviaire, maritime, routier :douanes, GRC, Forces militaires…) ridiculisés dans leur différence minoritaire, spoliés de leurs maigres revenus pour être filoutés dans leurs droits fondamentaux : démocratie, justice, économie : ressources naturelles, agriculture, environnement…
    Après tant de générations d’humiliation et de défaites(Wolfe, Durham(Patriotes), McDonald(Riel), McKenzie King, Laurier (conscriptions), Trudeau(Octobre’70, Constitution) Chrétien, Dion(Référendums, Commandites) Charest/Harper(Loi 101 étripée) Immigration forcée sans francisation… sans oublier quelques vacheries des prétendus souverainistes eux-mêmes,… la jeunesse de l’ère de l’Internet vit le syndrome de Stockholm : admire les succès du bourreau et aspire à lui ressembler, fuyant la condition misérable que ses ancêtres ont endurée. Cette génération est fière de prendre des avions à tous les lundis matins pour son maître (Motorola ?) à destination de la Californie, de l’Ohio, de la Chine et de l’Afrique, bardé de cellulaires/photo, Blackberries, ordi portable, pour être rejoignable 24/24. Cette servitude lui sied mieux que celle de ses parents fonctionnaires parce qu’elle lui achète Cabane/bazou/bateau/chalet qu’il n’a pas le temps d’utiliser mais qui rend milliardaire le tycoon de la finance et des communications. La laisse lui paraît douce comme les coups du tyran apportent une portion additionnelle de patates à l’enfant asservi…
    Encore plus que pour la « femme battue » ces allégories nous montrent que l’esclave générationnel ne peut s’en sortir de lui-même. Une dénonciation extérieure doit survenir !
    Aujourd’hui à Québec, à l’invitation du RRQ, nous n’étions pas cent résistants portant encore quelques bribes de conscience de notre minorisation fatale. Sur la Colline parlementaire à Ottawa, c’était la mer ROUGE, et nombre de francophones y célébraient la fête de leur conquérant ! Au pied du monument de Wolfe, où trois graphiteurs avaient été interdits par le Juge pour avoir écrit Québec libre, la police entourait notre groupuscule qui bêlait à fendre l’âme avant d’être égorgé. Falardeau, Bourgeois, Sauvé(qui croit le GrandJour proche), nous ont harangués, debout sur une table à picnic, puis nous ont accordé 15 minutes pour aller impunément maculer de craie hydrosoluble l’infâme monument de Wolfe avec nos plus retentissants Québec libre ! 15 minutes : pas une seconde de plus ! Aussitôt après, les policiers du maire Labaume nous ont explulsés sans ménagement. Une heure plus tard, après lunch rue Cartier, toutes traces de craie avaient disparu : lavées au Karchner, comme dirait Sarko ! La garderie s’était amusée, on avait nettoyé, la marée rouge autour du musée n’eut connaissance de rien ! CANADA DAY as usual…
    Devenus insuffisants en nombre, nous sommes une espèce quasi disparue ! Viendra-t-il une dénonciation d’un observateur naturaliste extérieur ?
    Ou serons-nous inscrits parmi les innombrables espèces animales qui disparaissent annuellement ? En tout cas la Terre n’arrêtra pas de tourner.

  • Michel Guay Répondre

    7 juillet 2008

    Excellent texte, tout est vrai dans ce résumé de nos 474 ans d'histoire . Ayons le courage de décoloniser la Nation Québecoise en unissant les votes de tous les mouvements et partis indépendantistes à la veille de la prochaine élection Québecoise

  • Archives de Vigile Répondre

    7 juillet 2008

    M. Gébé Tremblay,
    Vous y allez d'affirmations d'ordre général mais la vérité est telle que je l'ai décrite. Si vous voulez la nier, soyez plus spécifique. Nous avons eu quelques coureurs de bois qui ont appris les langues indiennes pour mieux commercer avec eux. Nos religieux(ses) ont éduqué des indiens(nes) pour mieux les convertir au catholicisme et les mieux utiliser à leuf fin de domination. On s'est allié à quelques tribus pour en combattre d'autres afin de nous imposer ici, au Canada "Québec" mais on s'est fait lâcher par la mère-patrie.
    Ce n'est pas en pensant que nous avons été super bons et les Anglais, super méchants que nous allons avancer dans notre recherche de souveraineté. Vaut mieux être réaliste et voir la vérité en face à la place de se faire des histoires avec l'Histoire. Est-ce que vous ou vos ancètres avez appris et/ou connu des langues indiennes M. Tremblay ? Même la majorité des indiens connaissent actuellement, très majoritairement, mieux l'anglais que leurs langues d'origine, peu utilisées parce que peu utiles et vice versa.
    Nos défricheurs défrichaient un fusil à la main à la place d'un traité de langue indiennes. Si l'indien se présentait pour le chasser de SA terre, Paf ! dans l'indien, c'était plus rapide que la négociation dans une langue étrangère. L'imprudent allait ainsi rejoindre son Grand Manitou, plus vite que prévu.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 juillet 2008

    L’Indépendance politique et la vraie Liberté civique ne sont pas faites pour les lâches. *
    JLP
    ________________
    * Pour en savoir plus, voir ma réponse au-dessus du texte qui est présenté comme introduction à l'extrait du film de Pierre Falardeau intitulé 15 Février 1839 : La Pendaison , offert par Vigile.net, Sections Vidéo Vigile.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 juillet 2008

    Nos anglais n’étaient pas plus intéressés d’apprendre le français et de le protéger que nous étions intéressés d’apprendre les langues indiennes et de les protéger.(Gilles Bousquet)
    M. Bousquet, vous dévoilez ici non seulement votre ignorance de notre histoire, mais vos accusations gratuites par ce qui ne peut être que des inventions de votre part laissent de sérieux doutes sur votre agenda politique.
    Pourtant, les références historiques ne manquent pas ! Elles sont même abondantes !
    Que vous n'ayez jamais pris la peine de connaître ces moments cruciaux de notre histoire est déjà malheureux, mais de venir ainsi carrément inverser les faits frise l'obscénité !
    Au service de quels intérêts êtes-vous donc, M. Bousquet ?

  • Archives de Vigile Répondre

    7 juillet 2008

    Les Anglos, nos conquérants ont fait comme nous, conquérants des indiens : Tenter d'imposer sa langue, sa culture et sa religion aux conquis et de les soumettre en s'en servant comme main-d'oeuvre. Ça été le propre des humains d'agir de la sorte, partout sur la terre depuis la nuit des temps. Ce n'est pas intéressant pour les dominés mais c'est full-courant, voyez en Palestine, en Afghanistan, au Liban et en Irak. Faut pas trop se pomper avec ça.
    Nos anglais n'étaient pas plus intéressés d'apprendre le français et de le protéger que nous étions intéressés d'apprendre les langues indiennes et de les protéger.
    Fait que...ça va prendre d'autres arguments que : "Les Anglais n'ont pas été fins avec les français" pour décider un bon pourcentage des Québécois à vouloir la souveraineté du Québec "hors Canada" en 2008.
    Le coût du dédoublement des mêmes services gouvernementaux qui se combattent à 2 niveaux, les valeurs différentes du Québec et du ROC et la langue à protéger semblent des avenues plus prometteuses que la pompage sur les injustices du passé plus ou moins récent.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    7 juillet 2008

    M. Desgagné,
    Tout en démasquant Pratte, vous atteignez en même temps le texte de Pitt Bill(William Johnson) aujourd'hui dans Globe and Mail: Toujours la France, toujours de Gaulle. Il y conclut, comme le petit homme gescaïen, que les Québécois sont aujourd'hui "prospères" grâce à la conquête:
    The "conquest" was a catastrophe ? French civilization was all ? Look at all the former French colonies and compare them with all the former British colonies, including the United States. Only one is rich, peaceful and respectful of the rule of law : Quebec – Canada. Is it a coincidence ?

  • Archives de Vigile Répondre

    7 juillet 2008

    Il est innutile d'essayer de corriger leur révisionnisme historique à l'échelle du Québec. Ce révisionnisme, ils l'appliquent dans tout l'occident. Ils contrôlent toutes les institutions d'enseignement et tous les médias, sauf l'Internet.
    Le mouvement souverainiste doit sortir du Québec et se joindre aux mouvements internationaux qui se battent aussi contre ce projet de domination mondiale.
    Le 400e, La Presse, Pratte, Charest, Jean, etc... Ce sont des moulins à vent.
    Le mouvement souverainiste doit prendre conscience qu'il n'arrivera pas au but en prenant le pouvoir à Québec, car le pouvoir n'est pas là. Il n'est non-plus à Ottawa.
    Le pouvoir, c'est nous qui l'avons. Voilà ce qu'ils travaillent à nous faire oublier.
    Nous devons mettre sur pied une coalition internationale.
    Dans tous les pays occidentaux, des groupes se rendent aussi compte que leurs pays qu'ils croyaient souverains ne le sont plus.
    Nous ne sommes pas seuls.
    Notre ennemi est commun.