Contre le bla-bla national, cette capitulation inavouée...

8 mars 2008


Quelques réactions au texte de M. Paul-Émile Roy.
Ramener le projet de parler « souveraineté» » avec les Québécois, de façon à convertir davantage de Québécois en faveur de ce projet à de simples bla-bla me blesse et me heurte au plus haut point. Ce n’est pas en agissant ainsi que l’on va convaincre des fédéralistes à notre cause. Au contraire, vous êtes, vous et vos irresponsables pareilles, sur le point de me faire changer de bord ! Pourtant, je suis un souverainiste de la première heure et de terrain depuis toujours. Mon récent article sur le bilinguisme nous a fait gagner au moins 12 votes souverainistes parmi mes amis fédéralistes. Pouvez-vous en dire autant ?
Vous suggérez à Madame Marois quelques sujets de conversation. Regardons-les un peu.
– Est-ce que nous nous résignons au rapatriement unilatéral de la Constitution qui a été rejeté à l’unanimité par l’Assemblée nationale ? (Il n’a pas été rejetée à l’unanimité. Cessez donc de déformer la réalité pour vous faire des accroires. Vous avez la même déformation face au nombre de Québécois pour la souveraineté. Vous en êtes à la pensée magique du gosse de 7 ans. Qui arrivez-vous donc à convaincre en agissant ainsi ?)
Certains prétendent, et leurs arguments n’ont jamais été réfutés, que le référendum de 1995 a été volé. Ne serait-il pas bon de faire la lumière sur ce sujet et d’agir en conséquence ? (On fait quoi ? On ne peut démontrer plus que ce qui est déjà démontré. Il n’y aura jamais entente ! Vous voulez « converser » sur le sujet ? Vous êtes donc d’accord avec Mme Marois pour les conversations... On ne peut revenir en 1995 M. Roy…La pensée magique encore. Qu’on l’ai perdu ou gagné, ça ne change rien dans le présent.
Ne serait-il pas urgent de rétablir dans sa formulation originale la loi 101 qui a été bousillée par la Cour suprême du Canada ? (Encore la pensée magique de « l’irresponsable » ! Comment faire fi des jugements de la court Suprême du Canada M. Roy ? Vous pouvez défendre le renversement de ces décisions par les armes ? Qui vous suivra dans cette folie ? Il faut se faire un pays démocratiquement M. Roy. Dans le respect des règles et de lois. Sinon, moi-même je ne pourrai même pas vous laissez faire. Car après, comment allons-nous vivre en paix, souverainistes et fédéralistes, dans ce faux pays non reconnus car bien mal acquis ?
Ne serait-il pas préférable que nous administrions par nous-mêmes le milliard de dollars que le Québec envoie chaque semaine à Ottawa ? (Oui bien sûr ! Mais pour cela, il faut être un pays indépendant et reconnu de l’externe, mais surtout de l’interne… Si on se tue entre nous on sera bien avancé. Combien avez-vous convaincu de fédéralistes à la souveraineté récemment M. Roy ? Comment avez-vous fait ? Convaincre un souverainiste à passer au PI c’est facilement con ! Divisons-nous. Nous sommes tellement forts en cela. Mais convaincre AndréPratte ou Dion ou bien d’autres à se joindre à nous, voilà le défi. Où êtes-vous face à ce défi M. Roy ? Vous et vos pareilles ?
Vous ajoutez « ma conviction, cependant, c’est que nous en avons assez parlé de l’indépendance. Ce n’est plus le temps du bla-bla. C’est le temps d’agir ». Oui agir, mais en faisant quoi M. Roy ? Cessez vos blablas et dites nous clairement où sont les fusils, les grenades, les chars d’assaut et autres armes de la pensée magique qui vous animent. Vous voyez comme c’est idiot. Cessez donc de pleurnicher. Pourquoi vous et vos pareilles, avec tout ce qui a été dit, écrit, filmé et autres, n’avez-vous pas réussi à convaincre les Québécois qui sont encore fédéralistes, à devenir souverainiste? Trouvez donc comment faire ce grand geste démocratique et enseignez-nous. Là vous servirez la cause et non votre besoin personnel maladif et irresponsable d’attaquer les leaders élus du PQ. Je serai le premier à voter pour vous. En attendant mon cher monsieur, au lieu de dire aux autres ce qu’il ne faut pas faire, faites donc vous-mêmes ce qu’il faut faire. On mesurera votre efficacité à la montée des intentions de vote pour la souveraineté. Non pas aux nombre de souverainistes du PQ qui passe au PI.