Le Parti québécois est victime de ses propres turpitudes. Il est tellement aux abois qu’il se réfugie dans la mauvaise foi. Ses dirigeants ne savent plus faire la différence entre les effets et la cause et accusent ceux qu’il a lui-même repoussés de vouloir la division. Ils sont incapables d’assumer les conséquences de leurs choix.
La division du Parti québécois ne date pas de cet été. Elle a été en premier lieu amorcée par le délestage de l’héritage socio-démocrate et son repositionnement vers le centre. Comme il n’y a pas de vide en politique, cela a permis l’émergence d’un nouveau parti, Québec solidaire. Il a ensuite effectué un autre recentrage identitaire, celui-là, pour se rapprocher de l’ADQ, ce qui a eu un effet repoussoir sur des intellectuels et des militants.
Ne pouvant tolérer le franc parler de sa composante progressiste et syndicaliste qui persévérait, il a mis fin à l’expérience du SPQ Libre. Il a ensuite reporté aux calendes grecques la mise en œuvre de l’accession à la souveraineté. Et enfin, ce printemps, il a fait un virage autonomiste et montré la porte aux indépendantistes convaincus et motivés. Dans une lettre signée par 12 députés, il leur a même intimé l’ordre de se taire pour ne pas faire ombrage à leur stratégie électoraliste comme si on pouvait sacrifier ses convictions et sa liberté d’expression sur l’autel des appétits de pouvoir.
Comment expliquer que si 40% des Québécois se disent souverainistes, il y en ait moins de la moitié qui fasse confiance au Parti québécois pour les représenter. Un parti qui est incapable de rallier ceux qui veulent faire du Québec un pays devrait se poser des questions sur son offre politique plutôt que de s’en prendre à ceux qui préconisent la détermination et la cohérence politique.
Tous ces appels à l’unité inspirés par la panique sonnent creux car on se garde bien de préciser au nom de quoi, de quel objectif on devrait s’unir. Lorsqu’un parti abandonne sa raison d’être, il devient incohérent de réclamer l’union de ceux qui refusent les tête-à-queue idéologiques.
Une fois délesté des indépendantistes, le Parti québécois sera libéré des contradictions qui le minaient et retrouvera sa cohésion idéologique. Il n’y a rien de déshonorant à préconiser une réforme du fédéralisme pour grappiller quelques parcelles de pouvoir comme le propose le nouveau programme du Parti québécois. Mais il lui faut aussi être logique et admettre que cette stratégie s’inscrit dans un modèle de dépendance. C’est, pour reprendre une expression de Jean Campeau, « vouloir des petits pains au lieu de s’emparer de la boulangerie ». Ceux qui ont un projet plus ambitieux pour le Québec ne peuvent continuer à faire route avec un parti qui se contente d’un statut de province et qui consent à soumettre le destin national à la volonté canadienne.
Si le Parti québécois était sérieux dans ses appels à l’union, il aurait accepté depuis longtemps de former une coalition avec les forces indépendantistes. Au lieu de les combattre et d’essayer de les discréditer, il aurait pu imaginer de les intégrer dans une éventuelle coalition électorale en s’entendant sur un programme minimum et en signant un accord de gouvernement qui assurerait leur participation au gouvernement en cas de prise de pouvoir. Mais au lieu de chercher l’unité pour faire le pays, le Parti québécois préfère s’enfermer dans le déni et se complaire dans sa routine hégémonique.
Depuis 40 ans, à l’exception de quelques sautes d’humeur, les indépendantistes se sont retenus de contester le leadership du Parti québécois. Ils ont accepté de se taire et de laisser les stratèges péquistes mener la barque, mais ils se sont rendu compte que le mouvement faisait du sur place avec les tergiversations et les astuces conceptuelles de l’affirmation nationale ou de la gouvernance souverainiste. En reprenant l’initiative à l’extérieur du PQ, les indépendantistes retrouveront leur liberté d’expression et pourront être des citoyens à part entière qui votent selon leur conviction en espérant donner la pleine souveraineté au peuple québécois.
Ce n’est pas en nous résignant à la médiocrité, aux demi-mesures et aux atermoiements que nous pourrons combattre le cynisme et le désengagement politique. C’est en étant authentiques, en disant ce que nous pensons que nous pourrons rebâtir des liens de confiance avec les militants indépendantistes désabusés et avec tous les Québécois qui ne croient plus à l’action politique. Un nouveau parti permettra de rassembler les indépendantistes et de leur donner une voix dans le débat public. Au lieu d’être spectateur de notre destin, nous tenterons de le façonner en mettant le cap sur l’indépendance.
Qui divise qui?
Mais au lieu de chercher l’unité pour faire le pays, le Parti québécois préfère s’enfermer dans le déni et se complaire dans sa routine hégémonique.
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12 commentaires
Archives de Vigile Répondre
21 septembre 2011À Roger Warren: Aussant reproche à QS d'être du côté du "peut-être" quant à l'indépendance, tout comme le PQ d'ailleurs, dit-il.
Archives de Vigile Répondre
21 septembre 2011Je trouve tout à fait admirable le chemin que nous avons parcouru depuis le 2 mai. Il aura fallu passer par l’anéantissent du BLOC, la contestation du leadership de Mme Pauline Marois, l’émergence de la CAQ, la démission d’un nombre significatif de députés péquistes, la publication du manifeste du NMQ et la création récente d’Option Nationale pour que nous puissions aujourd’hui mesurer l’ampleur sans précédent de la crise politique qui nous a secoué et qui continuera à marquer notre vie démocratique d’ici la prochaine élection. Il semblerait que nous commencions à apercevoir la lumière au bout du tunnel.
Pour l’heure, il est amusant de constater les effets que Jean-Marie Aussant produit avec la venue de l’ON sur les sympathisants inconditionnels péquistes. Nous commençons à voir le début d’une panique qui se traduit par la recherche impérative d’un sauveur en la personne de Gilles Duceppe. Mais pendant ce temps, la madame-en-question continu à faire comme si de rien était, comme s’il ne s’était rien passé et continu à vaquer, avec ses députés et ses fonctionnaires en sursis, aux affaires provinciales soumises à un ordre politique illégitime. Elle feint la marginalisation d’un mouvement qui pourtant finira par l’emporter.
Reste le cas du Parti Indépendantiste ! Nous aurions espéré ne serait-ce qu’un petit signe de la part de M. Éric Tremblay suite à la venue d’un nouveau joueur dans la famille nationaliste du Québec. Il semblerait qu’il attende encore que sa demeure soit équipée d’un ascenseur qui puisse l’extirper de sa cave. Aurons-nous, malgré tout, le privilège de connaître sa position et ce qu’il compte faire dans le futur avec son parti moribond ? Est-ce qu’il envisage une fusion avec l’ON ou s’il estime avoir la force organisationnelle suffisante pour s’imposer dans ce nouvel environnement ? Quoi qu’il en soit, je l’invite à faire une déclaration ici-même sur Vigile.net et, en parallèle, a informer tous les médias de sa déclaration. Cette action contribuera certainement à faire avancer la cause.
Archives de Vigile Répondre
21 septembre 2011Quand même curieux le fait qu'aucun démissionnaire n'ait joint Québec Solidaire...Cela confirme-t-il le fait que le vieux PQ était et est encore un parti de droite?
J'aimerais savoir ce que Aussant par exemple reproche à QS au point de se lancer dans la tâche de lancer un nouveau parti.
Archives de Vigile Répondre
20 septembre 2011"Avec Gilles Duceppe à la barre, le PQ aurait récolté 45% d'appuis. L'ancien bloquiste va chercher cinq points chez les adéquistes et autant chez Québec solidaire, comparativement à un parti sous la direction de Mme Marois.
Mais le sondage révèle aussi une descente importante de tous les chefs potentiels depuis novembre 2010. Même premier, Gilles Duceppe récolte 5 points de moins qu'il y a un an. Le PQ sous Pierre Curzi recueillait 8% de plus l'année dernière, et le PQ de Pauline Marois fait 10 points de moins que l'an dernier.
La désaffection à l'endroit du PQ semble se refléter aussi dans la popularité de l'option souverainiste. Maintenant, 36% des Québécois disent qu'ils seraient favorables à ce que «le Québec devienne un pays souverain». Il s'en trouvait 38% il y a un mois et 43% en mai, le dernier mois où on a observé un score supérieur à 40% en faveur de la souveraineté"
et
Le gagnant du sondage s'appelle François Legault. L'ex-ministre péquiste et instigateur de la Coalition pour l'avenir du Québec n'a pas encore décidé s'il créera son parti. Mais, rapporte CROP, s'il est de la mêlée électorale, avec 33 % des intentions de vote, il pourrait rêver de former un gouvernement majoritaire, devant les libéraux (24 %) et les péquistes (18 %).
"Pour M. Legault, c'est un recul de 5 %, recul qui ne profite qu'à l'ADQ de Gérard Deltell (11 %). Si cette formation fusionne avec le parti que pense créer M. Legault, ce dernier balaierait le prochain scrutin, avec 38 % des suffrages (après répartition). Cela n'en laisserait que 27 % au PLQ et 20 % au PQ. Compte tenu de la dispersion géographique de ce dernier, le soir du vote, le nombre de péquistes, dit M. Rivest, «se compterait sur une main, peut-être fermée»!"
Pas mal pour un sauveur....on ne gagne pas avec un perdant qui promène ses casseroles....
Luc Archambault Répondre
20 septembre 2011M. Savoie,
Je suis heureux de vous voir abonder à l'idée qui, AVANT les élections, veut mettre sur pieds une VRAIE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec. Heureux de constater que la « négociation post-électorale » dont vous parliez soit plutôt PRÉ-électorale, comme il se doit pour faire de ces prochaines élections à tenir à Québec et Ottawa des élections décisives en faveur de la cause du peuple Souverain du Québec.
Quant aux négociations, personne ne devra faire de compromis quant à l'essentiel, voilà comment former une VRAIE et FORTE coalition.
AUCUN compromis sur...L'ESSENTIEL :
... le radical respect du principe 1er de la démocratie
À savoir, le respect de la primauté effective de la souveraineté démocratique du peuple.
Ce n'est pas négociable, justement !
Et c'est ce refus de négocier l'irréductible primauté de la SOUVERAINETÉ démocratique du peuple qui, pour rompre définitivement avec la gouvernance collabo qui a cours depuis 252 ans, peut cimenter cette nouvelle ALLIANCE LAURENTIENNE telle que l'a voulue fonder Raymond Barbeau le 25 janvier 1957.
Une ALLIANCE qui cette fois transcenderait la division sur la gouvernance de l'État de cette première mouture trop à droite au goût d'André d'Allemagne qui a mené à la création du RIN historique. C'est cette division initiale qui perdure depuis 54 ans à laquelle il faut enfin mettre de côté. Et une seule alternative permet de ce faire. Mettre de l'avant l'UNION de nos forces citoyennes et politique, non pas l'UNITARISME que met toujours de l'avant Gilles Duceppe en appelant à l'UNITÉ dans le PQ. S'il pense ainsi placer ses pions pour remplacer Pauline Marois, c'est râpé. Un PQ unitariste sous sa houlette ne sera d'aucun secours...
C'est d'une COALITION NATIONALE multipartite dont veulent les Québécois,es, ils ont voté le 2 mai pour le parti qui s'était engagé à la former... ce pourquoi SIROIS/Legault mettent de l'avant leur fausse Coalition. Ne reste qu'à en fonder une VRAIE pour battre la fausse.
Mais pour cela il faut que des NÉGOCIATIONS aient lieu AVANT les élections pour mettre en place une PROPORTIONNELLE PRAGMATIQUE qui permettrait de contrer l'effet du laminage représentatif sur lequel comptent les forces canadianisatrices pour durer un mandat de plus SANS que ce peuple soit APPELÉ à INVALIDER tout État qui n'a pas obtenu le OUI de la démocratie électorale et référendaire québécoise. ( cf Dispositif de Proportionnelle pragmatique partie de la CN-DSQ | COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté
Signerez-vous la pétition en ce sens ?
PÉTITION pour COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.
Une VRAIE Coalition multipartite trans-partisane, trans-idéologique, trans-générationnelle et trans-culturelle.
Patrice-Hans Perrier Répondre
20 septembre 2011Bon, faut croire que je suis pour une fois d'accord avec Monsieur Savoie ;-)
oui, la coalition s'en vient, oui le consensus s'en vient et la sagesse prévaudra.
je suis, finalement, assez heureux de la conjoncture, vraiment.
Gilles Duceppe et Haussant ?
Ceux et celles qui disaient que le chef du BLOC était un homme fini se sont trompés. Je lui ai glissé quelques mots l'hiver dernier et il est en pleine forme !
Il lui faudra, comme tout le monde, se réveiller de ce mauvais rêve souverainiste qui dure depuis trop longtemps.
Le PQ ne doit pas disparaître, il a juste perdu le monopole de la cause.
Voilà, Pauline devra quitter d'ici novembre prochain, c'est le minimum pour ne pas franchir le RUBICON de la décence.
Archives de Vigile Répondre
20 septembre 2011M. Archambault,
Dans ces conditions, votre rêve de COALITION NATIONALE a maintenant de bonnes chances de se réaliser. La profusion d’un aussi grand nombre de partis redonnera une meilleure santé à notre démocratie. Un plus grand nombre de québécois(es) qui ne se retrouvaient pas auparavant dans les formations traditionnelles et qui s’abstenaient, iront voter. Nous pouvons penser, par exemple, qu’une plus grande participation d’indépendantistes finisse par faire élire une masse critique de députés "nationalistes". Il faut cependant être aussi réaliste et ne pas penser que les négociations seront faciles. Chacun devra faire les compromis que leur poids leur imposera. Il s’agit ici d’acquérir de nouveaux réflexes démocratiques. Une chose est certaine, les ONistes forceront un beau et constructif dialogue entre nous. Par conséquent, ce débat injectera une dose de pédagogie qui a tant manqué dans l’évolution idéologique du peuple québécois depuis 16 ans. À la prochaine élection, nous IMPOSERONS notre thème !
Archives de Vigile Répondre
20 septembre 20111) «Avec Gilles Duceppe à la barre, le PQ aurait récolté 45% d'appuis» écrit Denis Lessard à matin
2) Duceppe était au congrès du Bloc en fin de semaine. Il n'a parlé que de Charest et de Legault.
Attendez vous à ce que le sondage va circuler beaucoup dans le caucus...
Pauline doit partir, CA URGE.
Je n'ai jamais été un grand fan de Duceppe mais au point où on en est il n'y a que lui qui peut sauver le parti. Qui d'autre?
Luc Archambault Répondre
20 septembre 2011Le calcul des stratèges péquistes semble être aussi opportuniste que risqué.
Provoquer l'éclatement du PQ pour que soit fondé en quelque sorte un nouveau RIN pour apparaître incarner, comme le voulait René Lévesque, la voix de la sagesse au centre insignifiant du NI NI ( ni à gauche, ni à droite ), suffirait à mettre au pouvoir le PQ dans la seule mesure où la fausse Coalition SIROIS/Legault ne peut matérialiser son hégémonie dans les sondages. Car c'est bien cette fausse coalition qui incarne le vrai centre de l'insignifiance politique. Ici, il ne faut compter que sur le fait que les Québécois,es voudront choisir un parti bien implanté à l'ANQ qui se trouve à être l'actuelle opposition officielle de Sa Majesté.
Ce calcul ne tient pas compte du résultat du 2 mai, ne tient pas compte du désir de changement du peuple, ne tient pas compte de la force centripète de l'éclatement souverainiste, ne tient pas compte de la force centrifuge canadianisatrice qui mettra toutes ses ressources à faire élire la fausse coalition SIROIS/Legault des autruches, ne tient pas compte du fait qu'une fois au pouvoir, un hypothétique gouvernement minoritaire du PQ ne pourra compter sur rien d'autre que sa réélection pour engager quoique ce soit de consistant en matière de souveraineté du peuple et de souveraineté de l'État du peuple.
Une seule chose pourrait sauver le PQ, le déclenchement hâtif d'élections promulgué par un Jean John James Charest aux abois qui n'admet pas le fait d'être expulsé du pouvoir par les canadianisateurs qui veulent s'en débarrasser parce qu'il n'admet pas qu'il puisse être irrémédiablement brûlé. À moins que ce ne soit par la défection de 2 député,es du PLQ.
Sans de tels avènements, une seule autre avenue est possible, la mise au rencart de la politique unitariste du Bloc/PQ. Mieux, si défection péelquiste il y a lieu, une Coalition PQ, QS, indépendant,es et ADQ pourrait terminer le mandat électoral du PLQ.
UNITÉ vs UNION
Nous avons mis 35 ans à faire l'UNITÉ souverainiste sous le PQ et 16 ans à faire s'effondrer cette UNITÉ. Combien de temps mettrons nous à faire l'UNION des forces démocratiques de ce peuple Souverain ? Car, sans elle, il sera toujours vaincu.
Nous avons mis ± 35 ans de 1960 à 1994 à faire l'UNITÉ de nos forces démocratiques nationale formant un Bloc contre la vielle UNION NATIONALE qui refusaient de l'être, nationale, et contre le Parti libéral qui refusait de l'être, LIBRE et NATIONAL.
Ensuite l'ADQ est formée le 6 avril 1994 et Mario Dumont est élu aux élections générales du 12 septembre 1994. C'est le début de l'éclatement du bloc national québécois qui s'effondre complètement sous nos yeux en 2011, tel que confirmé par le résultat des élections à Ottawa le 2 mai et la formation du parti OPTION NATIONALE par Jean Martin Aussant.
Une brève UNION a vu le jour précipitamment à la veille du référendum de 1995 quand l'Action démocratique de Mario Dumont est entrée dans le dans le camp du OUI en 1995. Cette précipitation est partie de l'échec du référendum et l'UNION reste à faire.
L'éclatement est patent depuis la formation de l'OPTION NATIONALE en 2011. Et Gilles Duceppe rêve encore à l'UNITÉ sous la houlette du PQ. N'importe quoi !
Combien de temps faudra-t-il maintenant pour faire AVANT les prochaines élections à Québec l'UNION de nos forces démocratiques citoyennes et politiques qui rompt avec la gouvernance collabo qui a cours depuis 252 ans ?
Faire l'UNION des forces indépendantistes ne suffira pas
L'unitarisme que veut mettre de l'avant l'OPTION NATIONALE n'est pas la solution. Mais si les onistes décident de prendre le parti d'un VRAIE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté- du Québec | CN-DSQ, c'est toute autre chose qui pourra forcer toutes nos forces citoyennes et politiques à s'UNIR autour d'un Programme COMMUN d'État qui rompt avec la gouvernance collabo du PQ qui n'a de souverainiste que le nom, pour mettre au pouvoir la majorité, contre les gouvernements collabos de la minorité.
Il faudra faire l'UNION des forces démocratiques de ce peuple. Et si nous la faisons AVANT les prochaines élections, nous pourrons faire des prochaines élections à tenir à Québec de élections décisives en faveur non pas de la dictature d'occupation canadianisatrice, mais en faveur de la DÉMOCRATIE québécoise et du peuple Souverain du Québec.
PÉTITION pour COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.
Une VRAIE Coalition multipartite trans-partisane, trans-idéologique, trans-générationnelle et trans-culturelle.
Archives de Vigile Répondre
20 septembre 2011Il semblerait, M. Monière, que nous nous dirigions dorénavant vers une négociation post-électorale. Avec la configuration actuelle de l’échiquier politique québécoise, il est probable que nous assistions à une redistribution radicale de la députation de notre Assemblé Nationale à la prochaine élection. À mon avis, l’émergence de la CAQ et la création toute récente de l’Option Nationale, fera voler en éclat les anciennes fidélités partisanes. C’est le cynisme de la population envers les vieux partis qui divisera le vote entre six partis (trois fédéralistes et 3 nationalistes). Dans ce contexte, il est probable qu’aucun parti ne puisse à lui-seul formé un gouvernement. Il faudra nécessairement passer par une ou des alliances entre formation de même chapelle idéologique. La Madame-en-question a fait des choix stratégiques en sabordant son aile indépendantiste, elle devra vivre avec les conséquences de ses actes. Le militantisme d’Option Nationale sera si dynamique et son organisation si efficace qu’il ne serait pas surprenant que le prochain gouvernement de coalition soit dirigé par l’ON.
Archives de Vigile Répondre
20 septembre 2011Et pourtant cela serait si simple et si facile pour le PQMarois d'appuyer une démarche semblable à celle que je propose - voir ici : http://www.vigile.net/Projet-de-loi-sur-la-nation - et qui concilierait le "projet de pays" et la gouvernance dite "souverainiste".
La balle est dans leur camp et s'ils ne bougent pas, on verra ainsi toute l'étendue de leur mauvaise foi.
Pierre Cloutier ll.m
avocat à la retraite.
Henri Marineau Répondre
20 septembre 2011Un texte d'une limpidité éclairante sur les raisons qui expliquent pourquoi le PQ a été l'artisan de son malheur!
En réalité, le PQ aura été, pour répondre à votre question "Qui divise qui?",celui qui a fait en sorte que les forces indépendantises sont divisées!