En réponse au commentaire de Louis PRÉFONTAINE

Fini la paranoïa !

Cette plateforme de base a été élaborée par quelques-uns

Option nationale - Jean-Martin Aussant

http://www.vigile.net/Option-nationale-que-du-flou
Merci M. Préfontaine d’avoir pris le temps d’éplucher la plate-forme politique de l’Option Nationale. Je commence immédiatement à préciser que cette proposition de BASE n’est pas un programme de gouvernance mais des orientations. Il a ses faiblesses. Cela crève les yeux mais, à mon avis, il est plus élaboré et plus consistant que celui du Parti Indépendantiste. C’est un projet de pays et ce projet mérite d’être bonifié par vos propositions. Pour débuter, permettez-moi de répondre à vos commentaires sur les articles précis que vous évoquez.
Le point 3.4 est tout à fait conforme à la vision de l’ON d’un Québec décomplexé, sûr de lui, maître de sa culture francophone mais enfin ouvert sur le monde, profitant de nos atouts pour faire le pont entre la francophonie et le monde anglo-saxon. Ici, il faut faire un petit effort d’imagination, se mettre en contexte d’un Québec indépendant et réaliser que la menace de l’envahisseur ou de l’assimilation se sera évanouie. Fini la paranoïa ! Un Québec indépendant intégrera naturellement ses immigrants à la majorité. Nous serons fiers(es) de vivre dans un pays francophone respecté par nos voisin et admiré par le reste du monde. À ce moment, le Mouvement Québec français n’aura plus aucune utilité.
Pour ce qui est du point 3.6, nous permettez-nous de ne pas nous enfarger dans les fleurs du tapis ? La plateforme électorale de base est un programme élaboré dans le cadre d’un Québec indépendant. Ce n’est pas un programme de gouvernance provinciale. Le programme se contente d’indiquer les grandes orientations. Le peuple décidera par la suite quelle orientation il voudra donner au développement du pays.
Les autres points sont mineurs et pourront être précisés DAVANTAGE.
Je suis d’accord avec vous que ce plan de BASE n’expose pas suffisamment le cadre législatif d’un pays indépendant. Que souhaiterions-nous à propos de notre participation à la francophonie ? Quelles niches industrielles voulons-nous favoriser ? Quel serait le niveau d’efforts à consentir relativement à la recherche et au développement. Existe-t-il une politique optimale concernant la commercialisation et la distribution de notre eau potable ? Pourrions-nous concevoir et fabriquer des bateaux-citernes Aqua ici-même au Québec ? Nous consentons à distribuer notre eau avec d’autres pays en échange de quoi ? Pouvons-nous proposer à l’ONU une politique mondiale de partage de la ressource Aqua ?
Je pourrais continuer ainsi pendant des pages et des pages. La seule limite est notre imagination. Je vous invite à vous laisser aller à rêver VOTRE pays. Cette plateforme de base a été élaborée par quelques-uns. Le vrai programme de pays, c’est vous qui aller le concevoir, le façonner et y donner vie de manière démocratique en janvier ou février 2012 lors du congrès de fondation.


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13 commentaires

  • Félix Pinel Répondre

    19 novembre 2011

    Louis Préfomtaine écrit bien. Louis Préfontaine écrit beaucoup. Louis Préfontaine a tendance à s'en prendre aux éléments les plus radicaux du mouvement et à les dénigrer parce qu'ils ne sont pas assez radicaux pour lui. Il s'en est pris d'abord aux gens du RRQ et là à Option Nationale.
    Enfin un parti crédible qui compte un parlementaire à sa tête et qui remet en question le dogme étapisme, mais au lieu d'appuyer l'initiative, d'envoyer ses commentaires en privé à Jean-Martin Aussant, Louis Préfontaine préfère mettre son talent en rédaction à chier sur la proposition de plate-forme, en s'accrochant sur des mots qu'il juge imprécis et en donnant un titre sensationnaliste à son texte. Option proviciale? Il y en a 4 options provinciale: PLQ, CAQ, PQ et QS, pourquoi ne met-il pas son talent à talonner ces partis là?
    Encore une fois Louis Préfontaine se comporte comme les adversaires de l'indépendance.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 novembre 2011

    M. Préfontaine,
    Option Nationale a fait son choix. Le Québec sera un État souverain et non une province ! À choisir entre une approche possiblement illégitime et indéfendable auprès de la communauté internationale comme le propose le PI et l’approche d’affirmation provincialiste un peu mollassonne du PQ, je suis certain que vous opterez pour celle de l’ON. Le L-I-T EST l’Indépendance de facto : contrôler toutes ses Lois, tous ses Impôts et tous ses Traitées. Ceci étant fait dans un premier mandat, l’Option Nationale n’aura plus qu’à soumettre, sur la même lancé, la constitution du Québec indépendant au peuple par voie de référendum. Qui au Québec refusera à son État de se munir d’une constitution ?
    Je pense, M. Préfontaine, que vous devez faire un petit effort pour vous imaginer vous-même comme citoyen d’un pays indépendant et de lire la plateforme de l’ON dans ce contexte. Je sais que ce n’est pas facile de se concevoir autrement que comme un individu colonisé, soumis à un ordre de gouvernement illégitime, terrorisé par des moyens médiatiques colossaux mais il faut faire se saut quantique de liberté pour comprendre la plateforme de l’Option Nationale. C’est la clef !

  • Archives de Vigile Répondre

    11 novembre 2011

    Renaud Guénette
    M.Guenette vous semblez pensez comme beaucoup des gens que l'immigration est quelque chose d'incontournable et de souhaitable. La réalité est que personne n'a réussie à démontrer que cette stratégie soit plus intelligentes que de miser sur une politique nataliste. Je devrais dire "n'avait jamais réussie", car les Japonais sont en train de montrer que miser sur une politique nataliste a moins d'impact négatif. Alors que les Européens ne commencent à découvrir l'étendue du défi que cela demande.
    http://www.lejdd.fr/Societe/Actualite/1-homme-4-femmes-46-enfants-199813/
    Alors éviter de faire des procès d'intentions aux gens qui ont le courage d'aborder le problème.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 novembre 2011

    @Pierre Grandchamp
    Il est possible d'offrir la gratuité et d'avoir une politique économique responsable. Je sais que cela semble impossible à concilier. Mais admettons que les cours soit gratuits, ...mais que les cours qui sont repris doivent-être payer à leurs pleins coûts.
    La Suède ou la Norvège, j'ai oublié, a un modèle semblable. Avec conséquence qu'ils ont fait des économies sur la bourse.
    Avouez que c'est un bon moyen d'encourager l'excellence.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 novembre 2011


    M. Préfontaine, je vous inviterais à visionner la conférence qu'a donnée M. Aussant à l'Université Laval. Ça devrait répondre à la plupart des objections que vous vous faites.
    http://www.youtube.com/watch?v=CQ3ayubgkCY&feature=player_embedded

  • Archives de Vigile Répondre

    10 novembre 2011

    http://louisprefontaine.com/2011/11/08/option-nationale-que-du-flou#comment-62735
    M. Préfontaine,
    Je considère votre analyse très intéressante. Je vous suis dans votre point de vue mais vous devez aussi, de votre côté, faire un petit effort d’imagination. Ce qui vous heurte, si je vous ai bien compris, c’est le fait que la plate-forme n’a pas suffisamment élaboré le projet de pays et plus spécifiquement les politiques qui relèvent d’un pays indépendant. Je vous donne raison sur ce point et je ferai des représentations pour qu’ON trouve une manière de recevoir des propositions qui iront dans ce sens. Je crois qu’il serait possible d’élaborer une plate-forme qui donnerait DAVANTAGE le goût du Québec INDÉPENDANT. Pour ce qui est des mesures de protection de la langue française, des politiques d’immigration et de la protection des acquis anglophones, je trouve un peu court que vous reprochiez à la plate-forme de se mettre en contexte d’un pays Indépendant sur ce point. Ce qui vous semble une contradiction, pourrait se résoudre en une phrase : seule l’Indépendance du Québec règlera notre problème d’identité ! Nous avons tous intérêts à être flexible sur cette différence idéologique si nous voulons qu’un jour le PI et ON se fusionne. Pour ce qui est de la démarche, la plate-forme aurait avantage à être précisée, bonifiée mais en prenant en compte les contraintes stratégiques liées à la légitimité politique, la reconnaissance internationale et les négociations sur les modalités de séparation des deux états. Je crois que vous avez suffisamment de culture politique pour comprendre ces aspects. Pour le reste, vous constaterez par vous-mêmes que nous ne cessons jamais de parler des bienfaits de l’indépendance pour la nation québécoise. La jeunesse est déjà indépendante dans sa tête et elle a une claire compréhension du rapport de force que la nation québécoise possède sur le Canada.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 novembre 2011

    M. Guénette,
    Je vous demande immédiatement de retirer vos propos insinuant que mon nationalisme serait basé sur la « pureté de la race » parce que ces propos constituent de la diffamation et ils sont tout à fait faux.
    Merci

  • Pascal Audry Répondre

    10 novembre 2011

    Je ne suis absolument pas d'accord avec l'opinion de M. Préfontaine.
    Pris en tant que tel, c'est à dire une proposition de plateforme, ce document de treize pages constitue, à mon sens, un véritable coup de barre en direction de l'indépendance de notre cher Québec.
    N'oubliez pas qu'il s'agit d'un document de réflexion, qui trace les grandes lignes du nouveau parti. L'indépendance est mise au premier plan; la protection et le renforcement de notre langue commune également.
    La protection de nos ressources naturelles y est inscrite, tout comme l'accent est mis sur la nécessité de réformer le système électoral. Sans oublier, bien sûr, la gratuité scolaire jusqu'aux plus hauts niveaux universitaires. La décentralisation proposée fait également beaucoup de sens.
    Je ne sais pas où vous voyez tous les problèmes énumérés; je n'y vois pas du provincialisme là dedans, j'y vois plutôt le travail qui sera à faire pour fonder les assises de notre État-nation.
    Puis, en ce qui à trait au chemin à faire pour atteindre l'objectif premier du parti, il me semble très clair : rédaction d'une constitution québécoise avec déclaration d'indépendance. Ce qu'il faut, bref, pour contourner le jeu biaisé des fédéralistes.
    Moi, cette proposition de plateforme m'emballe.
    J'y crois, et je pense également que M. Aussant à l'étoffe d'un chef d'État.

  • Pierre Grandchamp Répondre

    10 novembre 2011

    En écoutant le député Aussant débiter son programme un peu à la façon d'un magicien qui sort un lapin de son sac, j'ai été frappé par sa proposition de gratuité des études universitaires. Pas fort en 2011...dans le contexte des finances publiques actuelles.
    Bon! Là nous avons le PQ + QS + Option Nationale + le PI.
    Il faudrait maintenant compléter la boucle avec un nouveau parti avec Curzi. C'est cela la force de notre mouvement!
    Mais, à mon humble avis, tout cela est en train de donner raison à Legault: le mouvement indépendantiste est en cul-de-sac tout comme le fédéralisme renouvelé. Et l'impasse chez nous se traduit par nos divisions et subdivisions. Au lendemain des prochaines élections, tout ce beau monde se retrouvera sur la paille en train de discuter du sexe des anges de l'indépendance...!!!
    En fait, qui dans le grand public, connait ce Aussant autoproclamé chef d'un parti que personne, ou à peu près, ne connait???

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2011

    Très bien dit M. Savoie..! Ce programme (cet ébauche) est excellent.. une vrais base pour amorcer les vraies discussions en début 2012. Pas d'étapiste et surtout pas de gouvernance souverainiste hypocrite...

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2011

    Je répondrais finalement à deux autres points évoqués pae M. Préfontaine.
    Le point 2.1 mérite d’être précisé. C’est un concept assez méconnu en Amérique mais qui répandue dans les pays d’Europe du Nord. Il s’agit en fait d’un régime mixte qui a fait ses preuves. Mais il faut au départ avoir le courage de nationaliser les ressources STRATÉGIQUES.
    Au point 2.17, il y a dans tous les cas une étude de rapport coût/bénéfices serait réaliser. Le Québec est très bien situé pour, par exemple, devenir un centre financier international. Ce qui nous est actuellement interdit par Bay Street.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2011

    Je viens d'écrire à Monsieur Préfontaine. Malheureusement, son nationalisme n'est basé que sur la pureté de la race. N'est pas Québécois qui veut. Moi, mes amis viennent de partout sur la planète et ils sont indépendantistes.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2011

    Vous avez pris temps de me répondre personnellement, je vais en faire de même.
    Vous avez raison de dire que cette plateforme est plus élaborée que celle du Parti Indépendantiste. Mais « élaborée » ne veut pas pire plus précise et efficace. La plateforme du Parti Indépendantiste est simple, mais elle est cohérente, et donc très efficace. On veut faire l'indépendance, purement et simplement. Évidemment qu'à mes yeux c'est encore un peu insuffisant, mais c'est déjà beaucoup.
    Option nationale s'inscrit dans la logique péquiste de l'étapisme, de la bonne gouvernance provinciale avant l'indépendance, bref dans la bonne vieille maquette à Morin, qu'on peut voir ici: http://www.m-e-s.org/gauche/bibliotheque/texte/2007-05-26_pinel/image/gagnon_pinel.png La différence, c'est qu'on ajoute deux murs au lieu d'un: la constitution et le référendum. Mais ça reste la persistance dans un modèle qui a prouvé ses échecs.
    L'autre solution, celle qui n'a jamais été tentée, est celle de l'élection référendaire. On arrête de niaiser: on prend le pouvoir, on déclare le pays, on a déjà une constitution qui est prête, on a déjà un plan prêt. Ça, c'est viser l'indépendance.
    Aussant, il vise non pas des gestes d'État, mais des gestes de province. La gratuité scolaire, la nationalisation des ressources naturelles, ce sont là des objectifs nobles. Mais ce sont des objectifs qui peuvent s'accomplir dans le cadre actuel. On n'a pas besoin du pays pour ça.
    Je crois, respectueusement, qu'il y a une contradiction dans votre analyse des choses. Vous dites d'un côté qu'on n'aura pas besoin du Mouvement Québec français ou des mesures pour mettre fin au sur-financement des institutions de langue anglaise, mais de l'autre vous dites que le programme est élaboré dans le cadre d'un pays indépendant. Comprenez-vous ce que je veux dire? Si c'est le programme pour devenir indépendant, alors pourquoi on en parle seulement? Le simple fait d'en parler implique qu'on a l'ambition de gouverner, ne serait-ce que pour un temps, une province, nous ramenant de facto à la maquette qui a prouvé ses incapacités et à la gestion provincialiste.
    Option nationale doit choisir. Ou bien il veut l'État ou bien il veut la province. S'il veut l'État, qu'il propose dès maintenant des gestes d'État, à commencer par la création d'une monnaie québécoise, la désaffiliation de l'ALÉNA, de l'OMC, du FMI, la création d'une armée, la retenue des impôts fédéraux, etc. Ça, ce serait un parti qui aurait des couilles. D'un autre côté, s'il veut la province, qu'il s'engage au moins à défendre nos valeurs non pas en nous parlant de mettre « davantage » fin à l'injustice du sur-financement des institutions de langue anglaise, mais en y mettant fin définitivement et sans compromis. Ce serait alors un parti nationaliste provincial, un peu comme l'a été Duplessis, mais plus à gauche sur le plan économique. Un Québec Solidaire un peu moins à genoux devant les minorités, quoi.
    Pour résumer, je crois que cette plateforme est incomplète et qu'elle ne présente pas un renouveau indépendantiste, mais plutôt le dernier acte d'une lignée de mollassons voulant construire l'indépendance sans être capable de prendre des risques et étant englués dans une logique référendaire ayant prouvé à de maintes reprises ses échecs.
    Au lieu d'attendre le référendum, on va attendre la constitution et le référendum. Nous sommes « davantage » avancés, mais est-ce suffisant?