Convergence

La réalité nous rattrapera.

Tribune libre


Il ne faut pas croire que même si je suis en colère contre la dérive idéologique du Parti Québécois que je suis en faveur de la division à tout prix. Je suis de ceux qui, lors de l'assemblé de fondation d'ON, a voté pour l'adoption des statuts qui stipulent, entre autre, la possibilité de collaborer avec toute autre formation qui aura des objectifs jugés suffisamment similaires aux siens.
Mais force est de constater que le programme imposé par l'honorable première ministre Marois à son parti ne rencontre pas du tout cette exigence de similarité. De plus, je vois mal comment ON pourrait accepter le refus du parti québécois d’insérer de la proportionnalité dans notre mode d’allocation des sièges au Parlement, afin que plus jamais les citoyens ne se sentent obligés de voter stratégiquement pour autre chose que ce qu’ils souhaitent vraiment.
Il faut enfin mentionner que M. Jean-Martin Aussant a offert à quelques reprises (tout comme QS) de discuter d’un front commun ponctuel avec le PQ. Cette ouverture a été chaque fois repoussée du revers de la main par notre honorable première ministre. Dans ces circonstances, peut-on accuser Option nationale, seul parti ouvert à discuter, d’être responsable de la soi-disant division du vote ? Une chose est certaine,{aucun parti ne peut prétendre être le sacro-saint bercail, hors duquel point de salut, et auquel tous devraient se joindre sans poser de questions. C’est cette vieille mentalité qui a mené à une alternance entre deux partis depuis plus de 40 ans au Québec, une sorte de duopole autoproclamé qui désintéresse de plus en plus la population.
(JMA 6 juin 2012).
La meilleure chose qui pourrait arriver au peuple québécois serait que les militants du PQ reprennent le contrôle au plus tôt de ce parti afin de le ramener dans une position acceptable sur des points importants de ON et de QS. Tant que l'honorable première ministre s'amusera à diriger son parti comme SON joujou, le Québec continuera à reculer. En attendant, QS et O.N. profiteront des retombés de la dernière campagne électorale et continueront à déployer tous les efforts pour s'imposer comme seule alternative crédible pour la famille nationaliste éparpillée. Il n’est pas du tout impossible que le prochain congrès de QS ajuste sa plateforme afin de favoriser un pacte électoral avec ON. Si ce rapprochement se réalisait effectivement, la pression serait grande sur le PQ qui risquerait alors de se marginaliser.


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2 commentaires

  • Dominique Beaulieu Répondre

    12 septembre 2012

    La proportinnelle est une très mauvaise idée. Au dernier scrutin, 58% des sièges proportionnels seraient allés à PLQ-CAQ. Pas très stratégique comme approche!

  • Luc Archambault Répondre

    11 septembre 2012

    Vous écrivez :
    « aucun parti ne peut prétendre être le sacro-saint bercail, hors duquel point de salut, et auquel tous devraient se joindre sans poser de questions. »
    Effectivement... aussi, on ne peut donc dans le même souffle affirmer...
    « QS et O.N. profiteront des retombés de la dernière campagne électorale et continueront à déployer tous les efforts pour s’imposer comme seule alternative crédible pour la famille nationaliste éparpillée. »
    C'est antinomique, illogique...
    Il faut plutôt affirmer, si vous êtes vraiment en faveur de l'UNION des forces DÉMOCRATIQUES citoyennes et politiques de ce peuple, que l'UNION plurielle, trans-partisane et trans-idéologique autour de la primauté de la Raison d'État DÉMOCRATIQUE, sous Coalition multipartite de la gauche à la droite québécoise, est la « seule alternative crédible pour la famille nationaliste éparpillée »... non pas QS et l'ON...
    Comme ce n'est pas le cas, donc forcément, vous êtes encore et toujours enferré dans l'électoralisme partisan que vous déplorez chez les autres mais que vous vous gardez bien de contrer chez vous.
    Madame Marois a publiquement offert en janvier dernier, d'ouvrir des négociations à l'effet de faire l'UNION de nos forces politiques... offre qui a été accueillie par une fin de non recevoir brutale de la part de Québec solidaire.
    Chacun peut bien s'accuser de n'avoir pas fait ce qu'il fallait, mais c'est parfaitement irrecevable. Il y avait et il y a toujours obligation de résultat. Aucune excuse n'est admissible. Manifestement la volonté n'y était pas ni chez QS, ni au PQ, ni à l'ON.
    L'ON aurait pu appeler à voter unilatéralement pour le candidat capable dans les intentions de vote de battre les canadianisateurs du PLQ et les autruches de la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault. Mais l'ON ne l'a pas fait. Résultat, l'ON est aussi responsable que les autres.
    L'essentiel, c'est que le résultat du 4 septembre ait démontré à quel point la division du vote est une catastrophe démocratique, délétère.
    Il faut ROMPRE avec la gouvernance collabo. QS et l'ON autant que le PQ, car tous ces partis prévoient former des gouvernement collabo qui gouverneront le peuple en vertu d'une légalité qui n'est pas celle du peuple puisqu'elle n'a jamais obtenu le clair OUI du peuple. Qu'on fasse son LIT ou pas...
    Il y a URGENCE NATIONALE ! Il y aura des élections à la première occasion. D'ici-là il faut avoir fait l'INDISPENSABLE UNION des forces DÉMOCRATIQUES de ce peuple. Votre électoralisme partisan débilitant s'y oppose. Il doit être combattu.