Le Parti Québécois n’a pas 56 choix qui s’offrent à lui.
5 mai 2014
Le milieu des affaires est génétiquement réfractaire à la souveraineté. Rappelons-nous Lucien Bouchard qui lui était sympathique... Le PQ était une camisole de force pour ce crypto-fédéraliste qui a fait mal au parti avec les fusions, le déficit zéro et d'autres projets de loi dont personne n'avait parlé avant l'élection. Les beaux jours du Parti Québécois ont été ceux où le parti était à gauche directe et franc. C'est depuis qu'il s'est recentré à droite et qu'il s'est mis à la politicaillerie qu'il éprouve des ennuis.
Affirmer qu'on ne peut pas se définir écologiste, qu'on ne peut pas proposer de projet parce que l'on désire demeurer centriste, c'est comme dire qu'on ne peut pas marcher et mâcher de la gomme.
Je ne parle pas dans mon texte de fusion avec les solidaires. Je parle plutôt d'alliances stratégiques. Est-il possible de conclure des alliances permettant de garantir la concentration du vote? Je pense que c'est possible.
Le vote d'option Nationale n'est pas un indicateur valable de l'appui à l'indépendance dans la mesure où ce parti pouvait compter sur un député sortant en 2012, ce qu'il n'avait pas cette fois-ci.
Je conviens que les médias ne rapportent que de la merde à propos du PQ et ignorent le message. Nous avons un énorme problème dans la région de Québec à ce chapitre. Je pense qu'un dialogue avec d'autres entités politiques, syndicales et progressistes pourrait déboucher sur des solutions intéressantes pour résoudre ce problème. Il faut apprendre à contrôler le message un peu à la manière des conservateurs à Ottawa.