Les députés du PQ derrière Pauline

Des morts qui marchent

Tribune libre

Il n’y a plus rien à faire pour sauver le Parti québécois. Depuis longtemps, ce parti est devenu l’otage des carriéristes. Ceux qui ont des convictions véritables ont quitté le Pq. Ce parti n’est plus l’ombre de ce qu’il a été. L’intelligence de Camille Laurin a été remplacée par les courbettes, les énormités et les insignifiances d’Agnès Maltais. Le courage de Gérald Godin a fait place au cynisme, à la pleutrerie et la turpitude.
Ce qui est reproché au Pq, ce n’est pas de ne pas donner la date du prochain référendum. Non ! Ce qui rend ce parti aussi moribond qu’inutile c’est sa quête frénétique du pouvoir et le reniement de ses convictions pour y parvenir. Ce parti a vendu son âme. C’est « un mort qui marche ».
Curieusement, les médias fédéralistes qui se prennent toujours pompeusement pour l’opinion publique accolent à Pauline Marois des épithètes admiratives. Ils la trouvent soudainement courageuse et parlent de sa résilience. Que de beaux témoignages larmoyants venant de nos ennemis! On a tous envie de sortir nos mouchoirs alors qu’il n’y a pas un Québécois sur cinq qui veut de Pauline Marois comme première ministre.
En réalité, Pauline Marois est une entêtée. Elle joue le jeu des fédéralistes à la perfection. Par son attitude, elle présidera probablement à l’extinction du Parti québécois comme force parlementaire. C’est là une triste réalité vers laquelle le parti de René Lévesque se dirige inéluctablement. Mais paradoxalement, c’est beaucoup mieux ainsi.
En effet, il serait mortel qu’une autre lignée de carriéristes et de partisans de l’étapisme tels que Pauline Marois ou Gilles Duceppe se retrouve à la tête du gouvernement avec des majorités ne leur donnant pas la légitimité de rouvrir un débat sur l’avenir du Québec. D’ailleurs, si ces deux-là ont survécu aussi longtemps en politique sans faire avancer ce qu’ils ont toujours juré être la raison de leur engagement publique, à savoir la souveraineté, c’est qu’ils savent pertinemment que les Québécois ne leur donneront jamais le mandat de réaliser l’indépendance. D’où l’intérêt de se rabattre uniquement sur le pouvoir.
Seuls quelques minables arrivistes continuent de s’intéresser à cette forme de politique. Les autres suivent des politiciens de conviction comme Jean-Martin Aussant. C’est là que se trouve l’avenir du mouvement indépendantiste et plus au Pq.
Pauline Marois devra traîner le lourd héritage politique de celle qui aura présidé au démantèlement de la première force parlementaire souverainiste au Québec. Et ses députés porteront devant l’histoire l’odieux d’avoir été celles et ceux ayant brassé sont café.
Ces cryptofédéralistes nagent dans l’inconscience rendant tout le monde responsable de leurs malheurs sauf eux bien entendu. Les vrais fédéralistes rigolent et pensent maintenant que le coup de grâce sera porté au mouvement pour l’indépendance du Québec avec la disparition du Pq. Mais comme un phénix qui renaît de ses cendres, le mouvement reprendra vie sous une autre forme. Et il sera plus fort que jamais.



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3 commentaires

  • Pablo Lugo Herrera Répondre

    4 février 2012

    « Seuls quelques minables arrivistes continuent de s’intéresser à cette forme de politique. Les autres suivent des politiciens de conviction comme Jean-Martin Aussant. C’est là que se trouve l’avenir du mouvement indépendantiste et plus au Pq.» Wow... Les gens commencent à ouvrir les cieux et à se conscientiser!

  • Archives de Vigile Répondre

    3 février 2012

    Monsieur Lévesque, mes respects
    I - Au terme de cette analyse des plus pertinentes sur le PQ je dois avouer ici même que vous faites BULL's EYES ou RIGHT ON OU EN PLEIN DANS LE MILLE tellement que ça saute aux yeux vos arguments pour ne pas faire de mauvais jeu de mots ;
    II - Depuis quelques heures ou deux (2) jours à peine le débat sur l'avenir du PQ via VIGILE me rend des plus radieux car dans les faits un peu comme le dit si bien l'ex-député St-André ailleurs en ces mots " Le Parti Québécois ne mérite pas, ne mérite plus, ne mérite plus depuis une éternité de dernière chance... J’aurais besoin d’un comptable pour compter toutes les dernières chances que j’ai accordé au Parti Québécois ! Lors de l’élection de décembre de 2008, alors que j’étais encore prêt à accorder une dernière chance au Parti Québécois, Pauline Marois a rejetté ma candidature parce qu’elle ne voulait pas d’un député qui défendait ouvertement et franchement l’idée qu’on doit faire campagne pour solliciter un mandat pour faire l’indépendance... Le moment est venu de voter pour des convictions(je suis incapable d’entendre parler de vote stratégique), et c’est pourquoi je voterai pour Option nationale de Jean-Martin Aussant" ;
    III - COMME IL A RAISON St-André. Je sais ces choses depuis 1991 pour avoir frayé de trop près avec l'establishment dudit PQ qui s'évertuait à nous maltraiter, nous conspuer si nous n'étions pas d'accord avec SON ordre établi emprunté à la RCMP et du charmant imposteur Claude Morin ;
    IV - Monsieur Lévesque c'est clair comme de l'eau de source que le PQ a trahi le Québec entier dans ses manoeuvres et ses tactiques déloyales depuis trop longtemps. Il lui faut disparaître de sa belle mort pour que renaisse de ses cendres notre LIBERTÉ que ses représentants utilisent comme si c'était une marque de Yogourt (Falardeau) tabarnak!
    V - Pire, aujourd'hui même je lisais encore de la part de Pierre Dubuc le syndicaliste tempéré/jovialiste ( http://www.vigile.net/Il-faut-liberer-l-economie ) des propos qui m'ont dressés le "cuir chevelu" tellement qu'ils me semblaient sortis d'outre-tombe... ces mêmes morts qui marchent toujours pour la survie du PQ. Mais qu'a-t-il à attendre du PQ-Marois par un tel volte face ce bon vieux syndicaliste Dubuc fort invité sur les ondes de Radio-Cadenas ces dernières années? Le syndicalisme de défense des droits des travailleurs au Québec se meurt depuis longtemps parce qu'il s'est transformé en monde patronal par l'emprunt à sa culture organisationnelle qui ne doit pas faire de bruit ni dérangé l'ordre établi ;
    VI - Que les syndicalistes-carriéristes prennent le pouvoir pour le pouvoir c'est une chose. Mais que ces mêmes carriéristes défendent l'émancipation véritable et la promulgation du pays du Québec c'est autre chose. Mais en vain Dubuc, le PQ-MAROIS ce n'est pas le pays qui est à l'ordre du jour c'est de rester une province dans la monarchie canadian! Pire et pourqoi dire qu'il faut mettre dehors les affaires pétrolières (sans débat) quand le Québec regorge abondamment de pétrole sur son propre territoire national (j'emprunte c'est tellement sain pour mon âme à Chartrand, TABARNAK!)? MAIS QUELLE TURPITUDE !
    VII - Le monde syndical au Québec a perdu le NORD justement parce qu'il veut se substituer au patronat et lui faire la barbe dans le monde des affaires sous le sceau ancestral de la culture de régence (une régence est une période transitoire dans l'histoire d'une monarchie durant laquelle une personnalité pouvant éventuellement, mais pas nécessairement, appartenir à la famille royale, exerce le pouvoir au nom du monarque en titre, trop jeune, absent, incapable de gouverner par lui-même ou ne pouvant assumer ses fonctions de roi. L'équivalent républicain de la régence est l'intérim) ;
    VIII - Rien de moins ici même sur VIGILE : j'ACCUSE le PQ-MAROIS de vouloir nous faire subir cette RÉGENCE sous sa gouvernance avec ses collabos traditionnels et, de là, que recommence ce carrousel habituel des plus iniques (qui n'est pas juste, pas égal, qui manque d’équité) et tromper tout le peuple ;
    IX - Ça suffit la récréation est terminée! Le peuple québécois en a soupé de ces traîtrises historiques. Nous, les indépendantistes voulons en finir avec ces soumissions et cet assujettissement au monarque canadian, à la culture d'endormissement syndical et/ou péquiste de complicité qui orientent le débat en favorisant une classe particulière de petits potentats au détriment du peuple québécois - l'un des peuples les plus nobles de la terre!
    MERCI VIGILE DE ME PERMETTRE CETTE LIBRE EXPRESSION DE LA PENSÉE ;
    ECCE HOMO !

  • Luc Archambault Répondre

    3 février 2012

    Si le « mouvement » n'est pas assez fort MAINTENANT pour faire l'UNION de ses forces militantes afin de forcer la députation en exercice de ROMPRE avec la gouvernance collabo, il n'aura pas demain davantage de force pour « renaître de ces cendres ».
    Si ce « mouvement » après 40 ans de luttes, d'essais/erreurs est INCAPABLE de déployer MAINTENANT sa FORCE, sa PUISSANCE, c'est donc qu'il en est dépourvu. Pourquoi en serait-il pourvu après avoir été laminé ?
    C'est vous « le mort qui marche ». Vous êtes incapable de déployer la force de ne pas CAPITULER avant même de combattre.
    C'est NOUS, les « morts » qui « marchons » dans la CAPITULATION. Nous démissionnons d'avance. Nous préférons admettre la victoire des autres parce que NOUS avons peur de perdre.
    La peur ne nous sera d'aucun secours. Il faut se secouer et secouer les colonnes du temple de la gouvernance collabo qui a cours ici depuis 253 ans. Nous pouvons faire l'UNION de nos forces DÉMOCRATIQUES. Il est encore temps. Lancer la serviette et CAPITULER d'avance ne fait qu'admettre l'IMPUISSANCE de tout un peuple.
    Or, ce peule DISPOSE des PLEINS POUVOIRS DÉMOCRATIQUES capables de RENVERSER toute dictature, y compris celle d'OCCUPATION canadianisatrice répudié par ce peuple. Il faut donc UNIR ces forces. Pour cela, il faut rompre avec la CAPITULATION. Ensuite, on peut faire pression sur NOTRE députation en exercice et candidate pour qu'elle CESSE de NIER la primauté de la SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE de ce peuple.
    L'ON est bien placé pour ce faire en premier, et lancer le signal. On est loin du compte, mais CAPITULER ne nous approche en rien du compte.
    253 ans de résistance nous contemplent
    Il nous a fallu 253 ans pour réunir les forces nécessaires pour défaire ce que la CAPITULATION prématurée de Québec a pu produire. NOUS sommes prêts. Près de réussir ce qu'ont préparé les efforts de nos ancêtres et devanciers, ce n'est pas le moment de déposer les armes, de CAPITULER, à la veille d'une grande bataille que NOUS POUVONS GAGNER sous VRAIE et MULTIPARTITE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.
    Il n'y a pas 6 mois, il n'en était pas question dans l'espace public politique. Aujourd'hui on en parle. On avance, ce n'est pas le temps de CAPITULER dans la plus grande des confusions. Il faut RASSEMBLER nos forces. MAINTENANT.