Pour le bien du Québec

Il faut soutenir Jean-Martin Aussant et l'Option Nationale

Option nationale - Jean-Martin Aussant

C’est avec beaucoup de fierté que je vous annonce aujourd’hui que j’adhère dorénavant au mouvement Option Nationale du député Jean-Martin Aussant. J’estime que Monsieur Aussant a toutes les qualités de leader requises pour fonder un parti indépendantiste et mener à bien notre projet de pays. Il pourra compter sur une équipe dynamique, convaincue et déterminée.
Ce projet de pays a été abandonné par le Parti québécois. Cela est totalement incompréhensible dans la mesure où tous les arguments sont en faveur de cette option y compris celui concernant l’économie. Mais le Parti québécois a décidé de faire montre de lâcheté. Il a choisi de devenir un deuxième parti Libéral où les militants suivent béatement le chef traînant le parti vers la plus profonde médiocrité. Un parti où c’est la politique du crois ou meurs.
Le Parti québécois ne survivra pas à cet électoralisme de bas étage. Son virage à droite pour séduire l’électorat le plus hostile qui soit au projet de souveraineté du Québec se soldera par un échec. Ses idées mollassonnes seront battues en brèche et son racolage électoral aura été inutile.
La chef Pauline Marois, aveuglée par ses ambitions personnelles d’être la première femme à devenir première ministre du Québec, ne se rend pas compte du tort qu’elle cause à ce pays qu’elle prétend vouloir créer. Son parti est exsangue de ses forces les plus dynamiques en raison des orientations qu’elle a imposées. Elle est, avec ses prédécesseurs Lucien Bouchard et André Boisclair, la première responsable de la déconfiture de ce parti.
De son côté, Jean-Martin Aussant saura redonner confiance et fierté au mouvement pour faire du Québec un pays. Nous dialoguerons de manière franche. Notre discours sera clair et les Québécoises et Québécois sauront à quoi s’en tenir. Il n’y aura aucun faux-fuyant.
Si je choisis de reprendre le bâton du pèlerin et de retourner militer, c’est que j’ai l’intime conviction que la nouvelle façon de faire de la politique implique d’être profondément honnête avec les électeurs. Pour rompre avec le cynisme ambiant, il faut parler des gens, et de la vie de manière cohérente. Il faut laisser de côté les combines politiques. Il faut se désintéresser de soi-même pour écouter l’autre et le regarder dans les yeux. La politique et la démocratie sont lourdement menacées si nous n’avons plus le courage de nous parler, de débattre et de prendre des décisions dans l’intérêt du bien commun et non pas pour une caste.
Il y a une place en or pour la nouveauté. Mais cette nouveauté doit être intelligente, énergique et vivante. Nous devons réfléchir collectivement pour éviter de changer quatre trente sous pour une piastre comme nous le proposent bêtement l’Action Démocratique du Québec et son futur chef François Legault.
Ils proposent de vider le Québec de sa substance. Or, de tous les États qui ont dégraissé leurs programmes sociaux, bien peu sont maintenant dans une situation financière enviable. L’exemple des États-Unis où l’on pratique la politique plus que partout ailleurs de l’État minimal est un désastre. Il s’agit de l’un des pays les plus endettés qui soient. Les taux de criminalité et de pauvreté y battent tous les records pour un pays industrialisé.
Les Adéquistes et François Legault devront aussi nous expliquer en quoi faire le ménage dans nos finances publiques peut être bénéfique quand on laisse l’État fédéral gaspiller des milliards de nos taxes et impôts. Ils devront nous dire pourquoi, eux qui voudraient diminuer la taille de l’État québécois, ils acceptent béatement de vivre dans deux États.
L’ADQ et François Legault prônent le fédéralisme. Il s’agit là d’un statu quo inacceptable. Le fédéralisme dans sa formule actuelle a été rejeté par tous les premiers ministres du Québec, y compris Jean Charest. L’ADQ et François Legault, eux, veulent se faire élire avec. Ce fédéralisme hautement toxique pour le Québec existe depuis 144 ans. Comment l’ADQ et François Legault peuvent-ils alors prétendre sans rire être le véritable changement en protégeant une idée aussi dépassée. Et dire que ces gens-là ont le culot d’attaquer notre projet de pays qui, lui, n’existe que depuis à peine 45 ans, une solution qui, au surcroît, contrairement au fédéralisme, n’a jamais été mise de l’avant. Donc, qu’est-ce qui est ringard ? Qui prône les vieilles idées en ce pays?
Depuis 1976 que la vie politique du Québec est polluée par le débat sur la question nationale que nous refusons obstinément de résoudre, un peu à l’image du cancéreux qui craint d’aller voir le médecin. Cette situation a donné lieu aux pires abus. Infiltration du mouvement souverainiste par les services secrets, violation sans vergogne de la loi électorale québécoise, caisses occultes finançant le mouvement fédéraliste, blanchiment d’argent, enveloppes brunes, collusion avec la mafia et corruption institutionnalisée avec ramification jusqu’aux plus hauts échelons de l’État. Tout ça très largement au bénéfice du mouvement fédéraliste. Ça doit cesser!
Les fédéralistes de l’ADQ et François Legault n’auront pas plus de réponses que le Parti Libéral et encore moins de véritables solutions qui seraient appropriées à ces questions et problématiques. Parce que le véritable et le plus profond des changements, c’est d’abord de faire du Québec un pays. C’est de se lever et de dire haut et fort que le Québec est mûr pour se représenter lui-même parmi les nations du monde. En faisant cela, nous court-circuiterons à tout jamais les éléments déstabilisateurs qui veulent mettre le Québec à sac pour leur profit personnel.
Faire du Québec un pays nous permettra de faire valoir nos lois linguistiques sans que le gouvernement fédéral ne vienne les combattre avec nos taxes et impôts. Faire du Québec un pays nous permettra de choisir notre vivre ensemble sans que l’infecte constitution canadienne ne vienne nous imposer son multiculturalisme et sa sacro-sainte liberté de culte comme des incontournables dont il faut tenir compte dans nos législations.
Percevoir toutes nos taxes et tous nos impôts, prendre des décisions dans notre intérêt et ne plus siéger dans un parlement où une autre nation choisit pour nous. Ce choix ne sera pas facile. Il nous demandera du courage. Mais nous devrons le faire! Seuls Option Nationale et Jean-Martin Aussant ont le courage et l’honnêteté de proposer aux Québécoises et aux Québécois ce véritable et implacable choix. Nous devons leur donner notre appui.
***
Daniel Lévesque
Ex-président du Parti québécois de Montmorency


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12 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2011

    Je suis de l'avis de Monsieur Louis Préfontaine.
    C'est assez les anguilles sous roche.
    Dieu! Que nous sommes naïfs!

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2011

    M. Pablo Herrera n'est pas un inconnu.
    http://www.lactiondautray.com/Opinion/Louis-Cornellier/2011-02-23/article-2260804/Deux-energumenes/1

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2011

    Non merci. Je me réserve le droit de changer d'idée, mais le fait qu'Option nationale ait recruté un anglomane et multiculturaliste comme Philippe Leclerc me pousse à me questionner profondément sur la crédibilité de ce mouvement.
    Ce qu'il faut, c'est davantage de français et moins d'à-plat-ventrisme face aux immigrants.
    Philippe Leclerc, c'est l'exact contraire. Ce fédéraliste de garde-robe refuse le statut du français comme langue commune des Québécois et est en faveur du multiculturalisme à la canadienne.
    Ça manque cruellement de sérieux.
    Je vous encourage à lire mon texte à ce sujet: http://louisprefontaine.com/2011/10/02/option-nationale-ca-commence-tres-mal

  • Pierre Schneider Répondre

    3 octobre 2011

    J'admire le courage et la détermination de Jean-Martin Aussant, qui refuse la maudite compromission à toutes les sauces du Pq-Marois.
    Un bémol cependant: Pourquoi mettre la charrue devant les boeufs ? Ne doit-on pas adopter d'abord une constitution d'État républicain avant de la faire ratifier par la population et de déclarer l'Indépendance.
    Pour moi, la nuance est de taille ! Car quel pays reconnaîtrait un autre pays qui n'a même pas sa propre constitution ?

  • Daniel Magnan Répondre

    3 octobre 2011

    Je ne suis plus capable des péquistes qui se donnent comme la seule solution valable...
    Ils sont à 20% dans les sondages, Marois est moins populaire que le chef d'un parti corrompu usé par le pouvoir et on m'accuse de nuire à la cause parce que je crois que l'indépendance mérite mieux!
    Je ne sais pas si je dois en rire ou en pleurer, car ça a été mon parti durant longtemps!
    Maintenant c'est QS ou Option nationale si ce parti achève de me convaincre.
    Il y en a qui sont vraiment dans le Grandchamp! Pourtant élémentaire qu'avec Marois ça ne passe pas! Ils foncent dans le mur et veulent tous les indépendantistes avec eux! Au moins, ils se feront «flusher» silencieusement!
    Et quelle condescendance l'utilisation du mot «élémentaire», c'est avec ce genre d'insultes que certains veulent nous convaincre!
    À quand un péquiste qui nous dira «Père, pardonne-leur ils ne savent pas ce qu'ils font....»?

  • Pablo Lugo Herrera Répondre

    3 octobre 2011

    C'est fait... Comme candidat indépendant souverainiste aux dernières élections, je viens de donner mon nom pour la circonscription de Joliette, car je suis un souverainiste convaincu et surtout... Pressé.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2011

    Même s'il est un peu tôt pour se prononcer alors que le programme du parti n'est pas défini,les déclarations d'intentions suscitent mon adhésion et mon soutien ira dorénavant à M. Aussant et Option Nationale.
    Québec Solidaire représentait bien jusqu'à ce jour mes espoirs mais le malheureux appui au NPD, une approche un brin trop multiculturelle et montréalaise ainsi qu'un processus plus ou moins convaincant d'accession à l'indépendance m'ont amené au changement d'aujourd'hui.
    J'espère que les prochains mois permettront pour M. Aussant et Option Nationale de bâtir une équipe d'indépendantistes convaincu(e)s et convaincant(e)s ainsi qu'un vrai projet social d'intérêt national en tant que programme politique.

  • François Ricard Répondre

    3 octobre 2011

    Au sujet de M. Legault, permettez-moi ce simple rappel.
    Dans la foulée de son rapport établissant les avantages de l’indépendance, M. Legault déclarait ceci en 2007: «À partir du moment où on a fait la démonstration que le Québec, comme province, est ingouvernable, il faut être cohérent. Il ne faut pas s’engager à gouverner l’ingouvernable.»
    Pourquoi, aujourd'hui, veut-il gouverner l'ingouvernable?

  • Pierre Grandchamp Répondre

    3 octobre 2011

    Le parti de l'Option Nationale a, de plus en plus l'allure d'une "chapelle" ou d'une "secte". Allez questionner les gens dans la rue sur la chose!
    Nous, les indépendantistes, nous sommes nos meilleurs ennemis. Nous n'arrêtons-pas de nous diviser.
    Il y a quelques mois, le PQ dominait dans les sondages.
    Que c'est triste! Le risque est grand que tout ce beau monde se retrouve, au lendemain d'une élection, sur un tas de cendres...et tout cela pendant que, dans le PLQ on serre les rangs autour du chef.
    Mode d'emploi d'un chef: jetable après usage! Plus ça change
    et plus c'est pareil!
    Pour réaliser l'indépendance, il faut prendre le pouvoir. Pourtant élémentaire! Et pour ce faire, il faut s'unir!

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2011

    Monsieur Aussant et ses Optionistes se présentent-ils
    comme 'autonomistes', ou 'souverainistes'? Je peux me
    tromper mais le mot INDÉPENDANTISTES semble manquer
    à l'appel.
    Merci de m'éclairer sans tomber dans une thèse de
    doctorat.

  • Daniel Lévesque Répondre

    2 octobre 2011

    @ Me Cloutier,
    Merci de votre question. Vous répondre m'honore car je lis tous vos articles qui sont d'une grande pertinence.
    Pour ma part, je propose que ce soit simple. Avant de parler de ce que nous ferons commençons par parler de ce que nous faisons en ce moment pour la cause. Avant de bâtir, achetons le terrain! Les Québécois votent pour nous? nous déclarons l'indépendance. Notre plate-forme doit être conditionnelle à l'adhésion du Québec à son indépendance. Ensuite, on peut prendre plusieurs avenues. Et on en discutera. Mais pour l'instant, mettons-nous d'accord pour que ce soit l'indépendance puis les réformes APRÈS. Entre temps, rien ne nous empêche d'en parler. Personnellement, je ne pense pas que nous voulions d'un Québec souverain qui ressemble au Québec actuel dirigé par le "milieu". Il y a unanimité pour quelque chose de plus humain, plus démocratique et surtout de plus propre.
    Salutations cordiales!
    Daniel Lévesque

  • Pierre Cloutier Répondre

    2 octobre 2011

    Concrètement parlant, pour la prochaine élection que proposez à la population?
    Moi je propose un projet de la loi transitoire sur la nation québécoise contenant des clauses progressistes qui pourraient entrer en vigueur rapidement et des clauses de rupture qui pourraient entrer en vigueur après un référendum gagnant.
    Et vous que proposez-vous?
    Pierre Cloutier