On se souvient de la question qu'utilisait Marie-France Bazzo pour conclure une entrevue à l'émission qu'elle animait à Télé-Québec: de quoi le Québec a-t-il besoin?
Il s'avère tout aussi pertinent de se demander à l'inverse: de quoi le Québec n'a-t-il surtout pas besoin?
De quoi pourrait-il bien se passer volontiers?
Autrement dit, qu'est-ce qui peut nuire à son développement et à son épanouissement, qu'est-ce qui risque d'entraver son évolution, qu'est-ce qui peut le faire reculer au lieu d'avancer, qu'est-ce qu'il traîne comme un boulet au pied, bref, qu'est-ce qui l'empêche de continuer sur son erre d'aller?
Les réponses sont nombreuses, car les écueils pullulent, les embâcles perdurent, le bois mort entrave le libre cours de ses rivières.
Alors, de quoi le Québec n'a-t-il surtout pas besoin?
1- des partis politiques anti-québécois de souche, qui privilégient les anglos et les allos d'abord
2- de l'islam politique sous toutes ses formes invasives (aussi insidieuses que tentaculaires)
3- du dogme fédéraliste enchartré du multiculturalisme qui dilue, divise et remplace le peuple québécois de souche par un phénomène de substitution graduelle
4- de la diversité ethnique tiersmondiste. On aura beau tenter de la présenter sous un jour favorable, c'est une basse stratégie d'anéantissement du peuple fondateur québécois de souche visant à réduire sa proportion relative jusqu'à néant, sans respect pour sa démographie historique
5- des unilingues anglophones ou des allophones non francisés qui imposent et promeuvent leur vision du Canada dans le Québec qui nous appartient, comme une tumeur cancéreuse grossissant au coeur même de la métropole montréalaise en passe de devenir la définition même de l'anti-Québec.
6- de l'immigration tiersmondiste massive de candidats incompatibles ou difficilement intégrables, trop éloignés de ce que nous sommes, et qui produisent un choc irréconciliable et néfaste des cultures et des valeurs
7- de frontières poreuses laissant s'infiltrer les hordes de migrants illégaux profiteurs arrivant sous de fausses représentations
8- des élites déconnectées, de l'establishement dominant, des mondialistes niveleurs qui s'opposent à la volonté du peuple de préserver son identité collective historique
9- des indépendantistes attentistes et procrastinateurs qui reportent sans cesse la cause dans un avenir indéterminé au lieu de mettre la machine en branle, comme dans bien d'autres endroits dans le monde où on alimente le flambeau de la libération nationale. Le pays du Québec est déjà en voie de réalisation. Qu'on ne se contente pas d'en faire un vague rêve immatériel pour nostalgiques assoupis et léthargiques. L'idée de l'indépendance sera toujours actuelle.
Périodiquement, il est bon d'élaguer les vieux vêtements au fond du placart pour chasser les fantômes qui les habitent. On vide le grenier de l'inutile et du vétuste, on fait de la place, on débarrasse, puis on respire mieux, on se sent plus léger, comme après une diète sévère mais salutaire.
Le Québec n'a aucun besoin de tout ce qui l'éloigne de ce qu'il est profondément.
C'est pourquoi le Québec doit faire un bon ménage de tout ce qui le ralentit dans son cheminement vers la liberté et l'indépendance qui l'attendent à bras ouverts.
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