La composition historique du peuple fondateur ne doit pas être altérée

Le cosmopolistime, source polluée du multiculturalisme pernicieux

C'est une simple question de survie pour la nation québécoise

Tribune libre


J'aborderai aujourd'hui en mon nom personnel un sujet controversé que les fédéralistes exterminateurs de notre nation voudraient bien que l'on taise.

Maintenant que les méfaits de l'application de la doctrine empoisonnée du multiculturalisme n'ont plus à être démontrés, celle-ci ayant été officiellement dénoncée et rejetée par les plus grands pays occidentaux, il faudrait déterminer ce qui fait qu'il s'implante et accomplit ses ravages de désagrégation sociale de la culture majoritaire.


Photo: temple Shree Ramji de Montréal
À la base, c'est le cosmopolisme qui fait naître la fâcheuse tendance au regroupement par ethnies dans des quartiers et ghettos délimités. Plus il y a de groupes ethniques venus de l'étranger dans une même ville, plus il sera facile à ses membres de se replier sur soi et de perpétuer ici leur mode de vie plus ou moins incompatible avec celui d'une société moderne comme la nôtre. Et ils pourront le faire sans possibilité d'opposition de la majorité qui ne dispose d'aucun instrument légal pour se protéger (l'application actuelle de la Charte des Droits démontre qu'elle se retourne habituellement contre nous qui l'avions d'abord conçue pour notre propre protection).


Et plus le nombre d'individus composant chaque groupe ethnique augmente, plus il leur est facile de vivre en auto-ségrégation du reste de la population, en vase clos et milieu fermé, érigeant des barricades invisibles mais combien palpables entre eux et nous. Cela s'appelle le communautarisme et sévit dans toutes nos grandes métropoles occidentales civilisées.


Le cosmopolitisme envahisseur montréalais, déguisé sous l'appellation édulcorée de "diversité" par les fédéralistes trudeauistes, ne reflète plus le moins du monde l'identité fondamentale québécoise, il l'altère pour le pire, il dénature ce que nous avons été pendant 400 ans. Au nom de quelle idéologie tordue et suicidaire devrions-nous nous laisser remplacer un à un jusqu'à ce qu'il ne reste plus que quelques survivants du peuple fondateur?


Et plus les groupes ethniques augmentent en nombre, plus les revendications de toutes sortes augmentent, heurtant de plein fouet, voire de plein kirpan, et de façon de plus en plus ouverte notre propre vision d'une société évoluée. Pris ensemble, ils sont une force de régression sociale majeure et envahissante.


On comprend alors que le seul moyen de conserver l'unité et la cohésion sociale absolument nécessaire au bien vivre ensemble implique que la composition de la nation soit à la ressemblance du peuple fondateur et historique que nous sommes: des occidentaux. Des changements aux politiques d'immigration devront en tenir compte pour favoriser l'homogénéité d'une population qui doit s'aggrandir en devenant plus de ce qu'elle est foncièrement, en respectant le visage historique qui fait sa spécificité et qui la rend unique au monde. Une nation est d'abord et avant tout une continuité dans le temps.

Chacune de nos caractéristiques nationales est précieuse et doit être préservée pour les générations futures.
La diversité au niveau mondial est désirable; mais au niveau local, elle dévaste:
http://www.vigile.net/Diversite-mondiale-oui-diversite

Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.

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Réjean Labrie880 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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8 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    11 août 2011

    Je me demande quel mal épouvantable il y a à vouloir préserver sa culture et même son bagage génétique en autant qu'on empêche pas l'autre de vivre et de s'épanouir.
    Préserver ce qu'on est n'est pas nécessairement une attaque contre l'autre.
    Si par exemple il n'y a plus de fierté pour un Québécois de se dire descendant de la France et des Français, qu'en est-il exactement du nationalisme québécois?
    Tout ce que l'ethnie dite française, celle qui descend des Gaulois, a apporté de bon à l'humanité est à préserver il me semble...
    Que diraient les Japonais si fiers de leur culture et de leur apport à l'humanité si on les obligeait à recevoir un taux d'immigration aussi élevé qu'au Québec?
    Les deux raisons pourquoi les riches ont fait venir plein d'immigrants au Québec, c'est pour consolider les structures économiques qui les rend riches et puissants et pour miner le résultat d'un futur référendum sur la souveraineté car on sait que les immigrants ne sont pas chauds à voter oui à un référendum.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 août 2011

    Je savais que la ministre de l'Immigration était une juive anglophone, ancienne avocate d'Alliance-Québec (incroyable mais vrai!)
    Je suis d'apprendre que son attachée de presse est une Marocaine, diplomée de Concordia!
    Ce sont ces deux femmes qui ont la main haute sur l'immigration!! Pincez-moé quelqu'un.
    http://www.aujourdhui.ma/marocains-du-monde-2009-details2108.html
    Âgée de 19 ans, Yasmine Abdelfadel est une jeune ressortissante marocaine au Canada soucieuse du développement de son pays.
    Très impliquée et soucieuse de l’avenir de son pays d’origine, Yasmine Abdelfadel est une marocaine des plus engagées. Du haut de ses 19 ans, elle est étudiante en sciences politiques à l'Université Concordia. Ainsi, cette jeune Marocaine ,établie au Canada depuis 9 ans, a très tôt développé un esprit associatif et s’est engagée dans plusieurs activités dans ce sens. Cet engouement lui a valu le prix du Lieutnant-Gouverneur du Québec en 2006. Aussi, très attachée au Maroc et soucieuse du développement de son pays, elle a intégré, en 2007, l'association «Pour un Maroc meilleur» (PMM). Cet organisme basé au Québec regroupe des jeunes étudiants et professionnels marocains qui ont décidé de mettre sur pied une unité à but humanitaire pour lutter contre l'analphabétisme et le décrochage scolaire dans les régions les plus éloignées et démunies du Maroc.
    «Le Maroc, tel qu'il est conduit actuellement ne peut que connaître un essor et un développement à l'image de son rayonnement historique. Je peux vous garantir que les Marocains là où ils se trouvent ne ménagent aucun effort pour l'édification d'un Maroc meilleur et conjuguent leurs apports pour l'épanouissement de leur cher pays. Le Maroc, compte tenu de sa stabilité et de son dynamisme observé et applaudi, ne peut que devenir un acteur clé et incontournable dans tous les domaines, tant sur le plan régional que sur le plan international», précise Yasmine qui aujourd’hui est secrétaire générale de l’association PPM. Parallèlement, elle occupe le poste de vice-présidente des affaires politiques au sein du Congrès maghrébin au Québec (CMQ). Mais également, celui de présidente de l'Association des Libéraux de l'Université Concordia et elle siège à titre de membre de la commission politique du Parti liberal du Canada. Un amour pour la sphère politique qui lui vient de son engagement social. «Mon engouement politique est inné. L'intérêt que j'ai toujours manifesté au monde associatif m'a poussé à prêter attention à tout débat qui traite de la vie publique. C'est ainsi que j'ai pris conscience de l'importance de la politique comme voie salutaire à la concrétisation de mes rêves d'un monde meilleur. C'est ainsi que je me trouve impliquée au sein du système politique canadien en étant une militante du Parti libéral du Canada et en y occupant des postes de responsabilités», explique t-elle. Très impliquée à ce niveau, elle caresse le rêve de faire partie, un jour, du staff politique du Québec pour être au service de la société québécoise en général, et marocaine et maghrébine en particulier.

  • Gérald McNichols Tétreault Répondre

    10 août 2011

    @ Monsieur Réjean Labrie : Je suis profondément indigné par votre article retors qui recourt a tout ce qu'il y a de pire dans le nationalisme identitaire. En publiant ce genre de discours populiste, paranoïaque et haineux qui cultive subtilement et ce notamment, par le choix des photographies, la peur de l'autre, le mépris de la différence et le culte de la pureté identitaire qui n'est dans les faits qu'une pauvre illusion tant nous sommes tous le résultat d'un métissage racial et culturel millénaire, vous faites le jeu de ceux qui tentent de discréditer Vigile.net et le mouvement indépendantiste québécois qui a toujours, de Gérald Godin à Loco Locass cherché à nous réunir au lieu de nous diviser.
    QUÉBEC PAYS LIBRE ET DÉMOCRATIQUE

  • Archives de Vigile Répondre

    10 août 2011

    Je suis totalement d'accord avec l'Engagé...peu m'importe la métisation...voir le Brésil pour en voir le magnifique résultat..et ce que dit notre ami est aux antipodes des arguments (?) et de la peur sous-jacente d'une disparition, tel qu'avancés par Monsieur Labrie.
    En ce qui concerne les Hassidim. ils ne peuvent être ce qu'ils sont qu'en étant un groupe distinct de toute façon...et ils parlent tous ou a peu près tous parfaitement francais (expérience quotidienne à Outremont).
    Pour les Hassidim je me souviens, au moment du référendum em 1995, ils ont massivement appuyés le OUI par solidarité avec le peuple québécois. L'image de Jacques Parizeau se rendant à cette extraordinaire rencontre est resté dans ma mémoire...
    Monsieur Labrie soyez donc un peu moins craintif...

  • Réjean Labrie Répondre

    10 août 2011

    À M. L'Engagé,
    Vous affirmez:
    "Il me semble beaucoup plus populaire pour l’idée de l’indépendance de militer pour des changements dans l’intégration, dans l’éducation et dans les politiques culturelles que de s’opposer directement à l’immigration."
    L'inconvénient dans ce point de vue généralement opposé à celui exprimé, c'est que ça ne marche tout simplement pas.
    Depuis 30 ans que l'immigration massive s'installe à Montréal, tout va dans le sens contraire, c'est-à-dire vers l'anglicisation et la dénaturation de la culture québécoise.
    L'approche de l'intégration a eu 30 ans pour faire ses preuves et elle s'avère un échec constatable, à Montréal comme dans toutes les autres grandes villes occidentales.
    Après l’échec du multiculturalisme, l’échec de l’intégration:
    http://www.vigile.net/Apres-l-echec-du-multiculturalisme
    Réjean Labrie

  • Archives de Vigile Répondre

    10 août 2011

    Je crois que l'une des principales raisons pourquoi on a fait du Québec et du Canada une société multiculturelle, c'est pour préserver les structures socio-économiques qui permettent à la riche classe des affaires et de la finance d'engranger de plus en plus d'argent et en même temps d'augmenter son pouvoir.
    Une société homogène établie depuis longtemps serait plus à même d'exiger d'un gouvernement de meilleurs programmes sociaux, une meilleure répartition de la richesse collective etc...
    Il est plus gênant pour de nouveaux arrivants de réclamer de tels changements politiques car ils viennent d'être accueillis ici.
    Mais je ne suis pas inquiet pour les Québécois de souche parce que depuis les 7 ou 8 dernières années ils sont repartis à faire des enfants et dès le début de la vingtaine dans bien des cas, ce qui fait changement des années 1980 et 1990.
    Depuis qu'elle a conquis la jeunesse du Québec avec ses idées mondialistes, (il n'y a qu'à voir l'engouement des jeunes Québécois de souche pour tout ce qui est en anglais et américain), l'élite d'argent a encouragé par de nouvelles mesures gouvernementales les Québécois à avoir plus d'enfants, car elle semble croire qu'il n'y aura plus de retour à l'idée de souveraineté chez les jeunes générations.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 août 2011

    La notion fondamentale, c'est que l'État n'est pas un but, mais un moyen. Il est bien la condition préalable mise à la formation d'une civilisation humaine de valeur supérieure, mais il n'en est pas la cause directe. Celle-ci réside exclusivement dans l'existence d'une communauté apte à la civilisation.
    La condition préalable mise à l'existence durable d'une humanité supérieure n'est donc pas l'État, mais la communauté qui possède les facultés requises.
    L'État est un moyen de parvenir à un but. Son but est de maintenir et de favoriser le développement d'une communauté d'êtres qui, au physique et au moral, sont de la même espèce. Il doit maintenir, en premier lieu, les caractères essentiels de la communauté, condition du libre développement de toutes les facultés latentes de celle-ci. De ces facultés, une partie servira toujours à l'entretien de la vie physique et une autre partie à favoriser les progrès intellectuels et sa pérénité. Mais, en fait, le premier est toujours la condition nécessaire du second.
    Par suite, le but suprême de l'État doit être de veiller à la conservation des représentants de la communauté primitive, dispensateurs de la civilisation, qui font la beauté et la valeur morale d'une humanité supérieure, homogène. Nous, en tant qu'Occidentaux, ne pouvons nous représenter un État que comme l'organisme vivant que constitue un peuple, organisme qui non seulement assure l'existence de ce peuple, mais encore, développant ses facultés morales et intellectuelles, la fait parvenir au plus haut degré de liberté.
    Pas très loin de votre texte et de vos arguments Monsieur Labrie...a l'époque il n'y avait pas ces photos couleurs....l'auteur n'habitait pas à Québec capitale nationale...mais plus prosaiquement à Munich en Allemagne et il s'appelait Adolf Hitler (Mein Kampf).

  • L'engagé Répondre

    10 août 2011

    Mais le problème il me semble, ce n'est pas les Orientaux ou les Occidentaux, mais bien l'occupation, l'annexion anglo-fédérale laquelle fait jouer un type d'immigration contre nous.
    Franchement, je prends des Bhoutanais franciser à Saint-Jérôme quand vous le voulez en échange de la vague d'Anglo-saxons bien occidentaux qui ne cesse de s'amplifier. Et mon problème avec les Hassidim, ce n'est pas leur repli, leur communautarisme, ou leur orthodoxie, c'est que pour eux, la langue d'usage dans la citée est l'anglais. Voilà ce qui m'aliène et les aliène.
    Il me semble beaucoup plus populaire pour l'idée de l'indépendance de militer pour des changements dans l'intégration, dans l'éducation et dans les politiques culturelles que de s'opposer directement à l'immigration.
    Comme le disait Falardeau, « que tu sois jaune, noir ou vert, si tu veux faire partie de notre gang, t'es mon frère.» Bien des Orientaux, je pense par exemple aux Vietnamiens ou aux Arabes ont plus d'atomes crochus avec la culture française que la culture anglo-saxonne.
    Et c'est un petit trou du cul de «cook» texan qui a engueulé une serveuse en anglais devant moi dans un bistro francophone, il n'était pas sikh... Malgré le déséquilibre entre Ottawa et Québec et la tour de pise de justice fédérale, on pourrait être beaucoup plus musclé pour notre culture et le français.
    En ce sens, je me criss bien de la composition ethnique, j'adore par exemple les Perses et mes amis perses sont francophiles et détestent les Anglais et les Américains puisqu'ils ont eu à subir leur joug.
    Et puis un Canadien (au sens de Canadien-français) était différent parce qu'il était issu d'un certain métissage avec les Amérindiens, la continuité ça veut aussi dire l'échange avec d'autres cultures, ce qui importe et nous nuit c'est la matrice de cet échange (le Canada et le multi) dans le cadre actuel, pas l'échange lui-même. Il faut que le vecteur de l'échange soit la culture québécoise francophone.
    Qu'elle «s'iranise» cette culture et que l'on fasse des rapprochements entre Miron et Roumi, leur poète, ou alors entre la purée de pois chiche et notre soupe aux pois, TANT MIEUX.
    Mais qu'on échange EN FRANÇAIS.