À qui profite une telle définition: aux fédéralistes multiculturalistes

La définition civique de qui est québécois mènera à la dissolution tranquille

La définition d'appartenance à l'identité culturelle doit prévaloir

Tribune libre


La définition strictement civique de qui est québécois mènera tout droit à la dissolution tranquille de tout un peuple. Cette définition arbitraire qui se contente d'un "quiconque habite ici" pour justifier l'abolition de toutes les caractéristiques de la nation établie est une application directe des principes du multiculturalisme destructeur des identités nationales, tel que machiavéliquement fomenté par Pierre-Elliot Trudeau.

L'effet direct est d'entraîner le gonflement progressif des arrivants du tiers-monde pour la plupart incompatibles avec le fonctionnement de notre société avancée, incapables ou refusant d'accomplir le devoir d'intégration requis. Et si on laisse faire, ils finiront par former la majorité de la population du Québec auquel il ne restera plus rien de son identité culturelle historique. Il y aura eu substitution d'une population par une autre, étrangère en tous points à la première.


Le métissage détruit la spécificité des nations au plan international, ce qui s'avère une perte pour l'humanité tout entière. C'est pour cette raison que chaque nation a le devoir de préserver son homogénéité, son intégrité culturelle bien enracinée pour les générations futures, pour que ces dernières se reconnaissent en tant que continuité d'une même lignée, et ressentent collectivement ce sentiment d'appartenance qui traverse les âges. C'est la seule façon d'assurer la transmission d'un système de valeurs et d'un mode de vie qui est le fruit d'une longue mise au point collective et qui leur sont parfaitement adaptés. Il faut favoriser l'homogénéité au niveau local afin de préserver la diversité au niveau mondial.
Les fédéralistes privilégient la multiculturalisation active de notre société parce qu'elle est insidieuse, qu'elle possède un rythme d'action à peine décelable car agissant sur une période de 50 ou 75 ans, mais sachant bien qu'elle aura tôt ou tard l'effet de produire inéluctablement notre disparition tranquille, sans qu'on s'en soit trop rendu compte, à moins de se ressaisir à temps.
C'est pourquoi la définition d'appartenance à l'identité culturelle doit prévaloir sur la définition civique. Nous n'avons pas à être inclusifs de ceux qui causeront notre perte.


Mais restons cependant optimiste: on remarque un peu partout sur la planète une saine réaction aux phénomènes de mondialisation destructrice des identités nationales que je décrie. La théorie douteuse de l'altermondialisation commence à s'ébrécher enfin et le réveil salvateur des nations est en train de s'accomplir. Demeurons nous-mêmes et soudés pour que le peuple québécois survive comme il a réussi à le faire depuis 400 ans!
Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.

En complément de lecture:
Habiter au Québec ne suffit pas pour être Québécois
http://www.vigile.net/Habiter-au-Quebec-ne-suffit-pas

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Réjean Labrie887 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    6 juillet 2012

    Il est vrai qu'il est plutôt inquiétant de voir 50,000 nouveaux arriver chaque année. Inquiétant, parce-que le OUI, à chaque année qui passe, devient plus difficile à atteindre. Ces nouveaux arrivent au Canada.
    Il faut donc faire le pays au plus sacrant pour que ces nouveaux arrivent au Québec, deviennent Québécois, comme nous, le Nous inclusif.
    Parce-que pour le reste, je m'en sacre des races. Dans le sens que je veux faire partie de la même nation que le gars arrivé pas plus tard qu'hier, même si j'y suis depuis 400 ans.
    Le Pakistanais qui débarquera à Pearson sera Canadian.
    Le Pakistinais qui débarquera à PET(alors changé de nom), sera Québécois.
    Celui qui voudra être Canadian ira au Canada. Celui qui voudra être Québécois ira au Québec.
    Tout sera tiguidou. Un pays normal.